Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Littérature - Page 2

  • Poëtique de Pierre Louÿs

    A découvrir sur LIVRENBLOG Poëtique de Pierre Louÿs.LouysPoetiqueGrd.jpg

    “Vers ou proses, les poëmes sont des créatures ; et qui vivent ; qui respirent ; qui sont pleines d’organes ; qui mourraient d’un mot coupé.

    Créatures plus qu’humaines, filles peut-être éternelles de l’esprit qu’elles dépassent ; enfantées mais non préconçues.” 

    (extrait de la première version, parue en 1916 - on trouvera la seconde version ici)

    Lien permanent Catégories : Littérature francophone, Poésie, Revues 0 commentaire 0 commentaire
  • The Trespasser, D.H. Lawrence

    dh l.jpg"They wandered over the downs westward, among the wind. As they followed the headland to the Needles, they felt the breeze from the wings of the sea brushing them, and heard restless, poignant voices screaming below the cliffs. Now and again a gull, like a piece of spume flung up, rose over the cliff's edge, and sank again. Now and again, as the path dipped in a hollow, they could see the low, suspended intertwining of the birds passing in and out of the cliff shelter.

    These savage birds appealed to all the poetry and yearning in Helena. They fascinated her, they almost voiced her. She crept nearer and nearer the edge, feeling she must watch the gulls thread out in flakes of white above the weed-black rocks. Siegmund stood away back, anxiously. He would not dare to tempt Fate now, having too strong a sense of death to risk it.

    'Come back, dear. Don't go so near,' he pleaded, following as close as he might. She heard the pain and appeal in his voice. It thrilled her, and she went a little nearer. What was death to her but one of her symbols, the death of which the sagas talksomething grand, and sweeping, and dark."

    (The Trespasser, 1912)

     

     

    Il existe deux traductions françaises du roman, sous deux titres différents : Le Profanateur, trad. Jacqueline Gouirand (Julliard, 1988) et La Mort de Siegmund, trad. Hervé-Southwell (Gallimard, 1934). 

     

    Lire aussi : à propos du même auteur

    The Fox (Le Renard, publié aux éditions Sillage en 2009)

     

    D'autres informations en français sur l'auteur : 

    http://editions.sillage.free.fr/auteurs/lawrence.html

     

    et en anglais : http://www.dh-lawrence.org.uk/

     

    Lien permanent Catégories : Lectures, Littérature étrangère 0 commentaire 0 commentaire
  • Les carnets d’eucharis n°29 Juillet/Août 2011

    Revue numérique gratuite (à lire en ligne, télécharger et partager) - poésie, littérature, arts plastiques - éditée par Nathalie Riera.

    http://lescarnetsdeucharis.hautetfort.com/sur-les-carnets/

    carnets.jpg

    Lien permanent Catégories : Littérature étrangère, Littérature francophone, Poésie, Revues, Sur le Web 0 commentaire 0 commentaire
  • The Black Herald, revue de littérature, numéro 2

    BH2-couv 2.jpg

     

    The Black Herald

    Literary magazine – Revue de littérature

    Issue #2 – September 2011 - Septembre 2011
    162 pages - 13.90 € – ISBN 978-2-919582-03-7

    Poetry, short fiction, prose, essays, translations.
    Poésie, fiction courte, prose, essais, traductions.

    With / avec  W.S Graham, Danielle Winterton, Dumitru Tsepeneag, Clayton Eshleman, Pierre Cendors, Onno Kosters, Alistair Noon, Anne-Sylvie Salzman, Róbert Gál, Andrew Fentham, Hart Crane, Delphine Grass, Jacques Sicard, Iain Britton, Jos Roy, Michael Lee Rattigan, Georges Perros, Laurence Werner David, John Taylor, Sudeep Sen, César Vallejo, Cécile Lombard, Michaela Freeman, Gary J. Shipley, Lisa Thatcher, Dimíter Ánguelov, Robert McGowan, Jean-Baptiste Monat, Khun San, André Rougier, Rosemary Lloyd, Hugh Rayment-Pickard, Sherry Macdonald, Will Stone, Patrick Camiller, Paul Stubbs, Blandine Longre.
    and essays about / et des essais sur Arthur Rimbaud, Tristan Corbière, Jacques Derrida.
    Images : Romain Verger, Jean-François Mariotti. Design: Sandrine Duvillier.

    photo de couverture © Romain Verger

    Les contributeurs 

    The Black Herald is edited by Paul Stubbs and Blandine Longre
    Comité de Rédaction : Paul Stubbs et Blandine Longre

    Soon available to pre-order / bientôt en pré-commande. 

    Lien permanent Catégories : Black Herald Press, Edition, Littérature étrangère, Littérature francophone, Traductions & publications 0 commentaire 0 commentaire
  • Le Visage Vert, 18e

    levisagevert18.jpg

    Le Visage Vert, n° 18, juin 2011

    Un volume de 160 x 240, 192 p.

    17 euros

    ISBN : 978-2-918061-11-3

     

    Avec un peu de retard, on salue la parution du numéro 18 du Visage Vert. Au sommaire, « Le Loup de Salem » [1909] : une nouvelle inédite d'Howard Pyle sur le thème de la sorcellerie, suivi d'un bel essai de Michel Meurger: « Les Sorcières de Salem et la fiction américaine ». Viennent ensuite une nouvelle fantastique de Robert Barr (« La Vengeance du mort » [1894]), un récit humoristique de science-fiction par Jean Bréchal (« L’Opération merveilleuse du professeur Brigdmann » [1900]), un récit de terreur victorien par Amelia B. Edwards (« Une terreur en chemin de fer » [1856]), suivi de son plagiat par Georges Price (« Une heure d’express » [1910]) et, du même, un récit d'anticipation : « Le Roi du Léthol » [1910]. Pour finir, la traduction de deux nouvelles inédites de l'Allemand Alexander Moritz Frey (« Le Curieux » [1928], « Périple » [1921]) et d'un article biographique de cet auteur par Robert N. BlochLe dossier de ce numéro, préparé par François Ducos, est consacré au Gorille voleur de femmes, complété par deux nouvelles de Bénédict-Henry Révoil (« La Vengeance du singe » [1878]) et de Gervèsis Malissol (« Un drame au pays des gorilles » [1897]). 


    Pour le commander et / ou s’abonner :

    http://www.levisagevert.com/edition/commande.html

    Le blog du Visage vert, revue et maison d’édition :

    http://leblogduvisagevert.wordpress.com/

    Lire la recension de Bruno Para

     

    Lien permanent Catégories : Edition, Lectures, Littérature étrangère, Littérature francophone, Revues 0 commentaire 0 commentaire
  • En cours de traduction / Work in progress

    Michelle Paver, littérature, traductionDark Matter, de Michelle Paver (Orion Books, 2010)

     

    un extrait en ligne 

    http://www.orionbooks.co.uk/books/extracts/dark-matter-audio 

    vidéos ici

    http://www.michellepaver.com/dark-matter-is-published

    le site de l'auteur

    http://www.michellepaver.com

     

     

     

    Lien permanent Catégories : Littérature étrangère, Traductions & publications 0 commentaire 0 commentaire
  • So loveliness reigned and stillness reigned...

    “So loveliness reigned and stillness reigned, and together made the shape of loveliness itself, a form from which life had parted; solitary like a pool at evening, far distant, seen from a train window, vanishing so quickly that the pool, pale in the evening, is scarcely robbed of its solitude, though once seen. Stillness and loveliness clasped hands in the bedroom; among the shrouded jugs and sheeted chairs, even the praying of the wind, the soft nose of the clammy sea airs, rubbing, snuffling, iterating and reiterating their questions – “Will you fade? Will you perish?” scarcely disturbed the peace, the indifference, this air of integrity, where there is no compromise, truth were there undraped, as if the question they asked needed no answering: we remain.”

    (Time Passes, Virginia Woolf, 1926)

     

    vwoolf.png« Ainsi la beauté régnait et la quiétude régnait, et ensemble composaient la forme de la beauté même, forme dont la vie s’était séparée ; solitaire comme un étang dans le soir, au lointain, qu’on voit depuis la fenêtre d’un train, si vite évanoui que l’étang, pâle dans le soir, est à peine privé de sa solitude, quoiqu’aperçu une fois. La quiétude et la beauté liaient leurs mains dans la chambre ; parmi les pots sous leur linceul et les chaises sous leur housse, même la prière du vent, le nez délicat des souffles moites de la mer, frottant, reniflant, énonçant et répétant leurs questions – « te faneras-tu, périras-tu ? » troublaient à peine la paix, l’indifférence, l’air d’intégrité, où n’existe nul compromis, où la vérité était dévoilée, comme si à la question qu’ils posaient on n’avait nul besoin de répondre : nous demeurons. »

    (Le temps passe, traduit de l’anglais par Charles Mauron - édition bilingue, postface de James M. Haule - Le Bruit du Temps, 2010)

    Documents en ligne : http://www.woolfonline.com/?q=image/tid/9

     

    Lien permanent Catégories : Lectures, Littérature étrangère, Traduire 0 commentaire 0 commentaire
  • A paraître en septembre, The Black Herald, revue de littérature n°2

    The Black Herald
    Literary magazine – Revue de littérature

    Issue #2 – September 2011 - Septembre 2011
    13.90 € – ISBN 978-2-919582-03-7

    Poetry, short fiction, prose, essays, translations.
    Poésie, fiction courte, prose, essais, traductions.

    With / avec  W.S Graham, Danielle Winterton, Dumitru Tsepeneag, Clayton Eshleman, Pierre Cendors, Onno Kosters, Alistair Noon, Anne-Sylvie Salzman, Róbert Gál, Andrew Fentham, Hart Crane, Delphine B. Grass, Jacques Sicard, Iain Britton, Jos Roy, Michael Lee Rattigan, Georges Perros, Laurence Werner David, John Taylor, Sudeep Sen, César Vallejo, Cécile Lombard, Michaela Freeman, Anne-Sylvie Salzman, Gary J. Shipley, Lisa Thatcher, Dimíter Ánguelov, Robert MacGowan, Jean-Baptiste Monat, Khun San, André Rougier, Rosemary Lloyd, Hugh Rayment-Pickard, Sherry Macdonald, Will Stone, Patrick Camiller, Paul Stubbs, Blandine Longre.
    and essays about / et des essais sur Arthur Rimbaud, Tristan Corbière, Jacques Derrida.
    Images : Romain Verger, Jean-François Mariotti. Design: Sandrine Duvillier.

    The Black Herald is edited by Paul Stubbs and Blandine Longre
    Comité de Rédaction : Paul Stubbs et Blandine Longre

    Lien permanent Catégories : Black Herald Press, Edition, Littérature étrangère, Littérature francophone, Poésie, Revues, Traductions & publications 0 commentaire 0 commentaire
  • Le Zaporogue #10

    littérature,literature,zaporogue,poésie,poèmes,poetryVient de paraître : le numéro 10 de la revue littéraire Le Zaporogue, éditée par Sébastien Doubinsky.

    Just published: issue 10 of the free-to-download literary magazine, The Zaporogue. Editor: Sébastien Doubinsky.

    Téléchargement gratuit

    VANESSA VESELKA, ANNE-SYLVIE HOMASSEL, LISA THATCHER, MAYA BYSS, PETER LAUTROP, JONAS LAUTROP, VERA KOLESSINA, ARLENE COLOMBE HIQUILY, DARREN DEICHEN, ANNE-SYLVIE SALZMAN, MARC BRUNIER MESTAS, CYRILLE VINRECH,  MITCHELL ZYKOFSKY,  ELIZABETH TWIDDY, AGATHE ELIEVA, FRANK CESARINI, MATT BIALER, JERRY WILSON, NICOLAS RICHARD, JIM GREER, JACQUES SICARD, ALEX SCHREIBER, MATTHEW REVERT, M.A. LITTLER, C.A. COLTON.

     

    Lien permanent Catégories : Edition, Littérature étrangère, Littérature francophone, Revues, Sur le Web 0 commentaire 0 commentaire
  • Black Herald Press à la Halle Saint Pierre

    hallestpierremai.jpgDu 17 au 29 mai 2011nos ouvrages et le premier numéro du Black Herald seront à la Halle Saint Pierre (Montmartre) à l’occasion de la « Librairie éphémère » organisée par les éditions L’Œil d’or et Passage piétons, lesquelles invitent les ouvrages de cinquante éditeurs indépendants.  

     

    Halle Saint Pierre, 2 rue Ronsard, 75018 Paris

    Ouvert tous les jours de 10 heures à 18 heures

    http://www.hallesaintpierre.org/

    http://loeildor.free.fr/

    http://www.passagepietons.fr/index.html

    Lien permanent Catégories : Black Herald Press, Littérature étrangère, Littérature francophone 0 commentaire 0 commentaire
  • Atopia, Eric Bonnargent

    atopia.jpgATOPIA, PETIT OBSERVATOIRE DE LITTÉRATURE DÉCALÉE 
    Éric Bonnargent

    Préface d’Antoni Casas Ros
    Le Vampire Actif, 2011

    "Dans cet ouvrage, Éric Bonnargent nous livre un regard singulier et volontairement subjectif sur une trentaine d’œuvres marquantes des XXe et XXIe siècles, écrites par des auteurs de plus de vingt nationalités différentes qui ont la particularité de s’organiser autour de personnages évoluant en atopia ou non-lieu. À travers dix grandes thématiques où se manifeste ce concept, l’auteur imagine des rencontres originales et des mises en écho entre les textes de Stig Dagerman, André Gide, Cormac McCarthy, B.S. Johnson, Sébastien Doubinsky, R.D. Brinkmann, Roberto Bolaño pour ne citer qu’eux."

    pour se procurer l'ouvrage

    Pour lire un entretien avec Eric Bonnargent, par Anne-Françoise Kavauvea

    Eric Bonnargent sévit aussi sur L'Anagnoste, en compagnie de Marc Villemain.

    http://www.vampireactif.com/

    Lien permanent Catégories : Edition, Essais & non-fiction, Lectures 0 commentaire 0 commentaire
  • Lamont d’Anne-Sylvie Salzman

    anne-sylvie salzman,lamont,littérature,nouvelles,le visage vert« Je tombai à genoux. Plusieurs fois, je touchai le terrible enfant de mon petit bâton, et chaque fois il se tordit dans le fossé, et ouvrait la bouche, et cria, mais à chaque fois plus faiblement. Aussi, et parce que l’idée de l’anéantir ne me quittait plus, et poussait vers mon cœur un sang noir, coupai-je par le bois pour descendre jusqu’à la Thay même. (…)

    Sur l’autre rive de la Thay, apparut l’animal noir, grand et maigre, qui m’avait coupé la route ; il s’approcha du bord de l’eau, dans les renoncules, et but longuement ; puis, à la manière d’un loup, sans doute, loup qu’il n’était pas, il descendit dans la rivière, et parvint avec quelque effort en son milieu, d’où il se laissa dériver, à perte de vue, et dans le silence. »

    Sur la Thay (Lamont, Anne-Sylvie Salzman)


     

    Ré-édition du recueil de nouvelles LAMONT, d’Anne-Sylvie Salzman (éditions Le Visage Vert), à relire ou découvrir, avec une nouvelle couverture (illustration signée Marc Brunier Mestas).


    Pour le commander en ligne


    Anne-Sylvie Salzman

    http://ashomassel.wordpress.com/fictions/


    Lien permanent Catégories : Lectures, Littérature francophone 0 commentaire 0 commentaire
  • Engeland, de Pierre Cendors

    engeland.jpg« Personne ne sait combien de jours, combien de semaines, cette solitude blanche – un passage à vide, dirait-on, aujourd’hui – se poursuit encore. La jeune fille est maintenant une femme ; sa vie ressemble à un corps plongé dans la torpeur d’un profond sommeil. (…) Fausta sort de son appartement et descend dans la rue. Elle se mêle à la foule sans que ne la quitte la conscience brutale qu’aujourd’hui encore, sa vie n’est que ce désert ordinaire d’un sous-réel que l’homme nomme le quotidien ou plus dérisoirement encore : la vie. »

    – Engeland de Pierre Cendors (Finitude, 2010)

     


    Sur le site de l’éditeur

    http://www.finitude.fr/titres/engeland.htm


    Le blog de Pierre Cendors

    http://endsen.blogspot.com/


    Lien permanent Catégories : Lectures, Littérature francophone 1 commentaire 1 commentaire
  • Regards croisés (à la Librairie MK2 Quai de Loire, Paris)

     

    Sans titre-1.jpg

    Pour découvrir le catalogue du Sonneur : http://www.editionsdusonneur.com/

    Pour découvrir celui de L'Oeil d'or : http://loeildor.free.fr/

     

    Lien permanent Catégories : Edition, Littérature étrangère, Littérature francophone 0 commentaire 0 commentaire
  • L’insurrection pour sauver le jeune hobereau Ernest...

    L_Affabulateur1.pngOu, plus précisément, sous son titre français L'Affabulateur de Jakob Wassermann, un roman traduit de l'allemand par Dina Regnier Sikiric et Nathalie Eberhardt et publié par La dernière goutte en octobre dernier.

    « Les mots se jetaient sur lui à tel point qu’il avait l’impression d’être sous une cascade l’empêchant de respirer. Toutes les choses entre ciel et terre étaient capturées en eux ; on pouvait les jeter dans le désordre comme les pions d’un jeu : chacun signifiait quelque chose, derrière chacun s’érigeait un événement. »

    Pour le découvrir, lire l'article d'Anne-Françoise Kavauvea et celui d'Eric Bonnargent.

    http://www.ladernieregoutte.fr

    Lien permanent Catégories : Lectures, Littérature étrangère 0 commentaire 0 commentaire
  • De la traduction

    On lira avec intérêt l'article stimulant de Sophie Képès intitulé Pour un traducteur, il n’est de bon auteur que mort. Elle y soulève avec intelligence et ouverture d'esprit nombre de questions, en se fondant entre autres sur sa propre expérience de traductrice du hongrois, et nous dit entre autres : « Au fond, il s’agit d’un perpétuel va-et-vient, d’une dialectique bien décrite par Jean-Pierre Carasso : " Traduire, c’est être capable de penser deux choses à la fois, mais souvent le traducteur est paralysé par la langue originale. Il est incapable non de s’en écarter, mais d’y revenir après être passé par la sienne ". (...) L’insatisfaction est la règle. L’une des plus belles formules que je connaisse, concernant cet acte de dévouement qui consiste à transférer une grande oeuvre d’une langue à une autre, vient de mon auteur hongrois préféré, Dezsö Kosztolányi : " Le traducteur crée du faux qui est du vrai. Traduire, c’est exécuter une danse pieds et poings liés "

    à découvrir ici : http://www.larevuedesressources.org/spip.php?article307

     

    Par ailleurs, quelques sites / blogs dédiés à la traduction, liste non-exhaustive :

    Celui de Daniel Cunin, déjà évoqué plus bas, dont je recommande l'une des dernières traductions du néerlandais, Le Tant attendu d'Abdelkader Benali (Actes Sud, 2011).

    Littératures d'Extrême-Orient, textes et traduction, le blog des membres de la jeune équipe de recherche je2423 (université de Provence) et du traducteur Pierre Kaser, qui nous souhaite entre autres une bonne année du lièvre-lapin.

    Le blog d'Eric Boury, traducteur de l'islandais.

     

    Lien permanent Catégories : Littérature étrangère, Sur le Web, Traduire 0 commentaire 0 commentaire
  • The Black Herald, quelques nouvelles

    2011-01-13 13.39.17.jpgMerci tout d'abord au Visage Vert qui propose ici une belle présentation de la revue, ainsi qu'à tous les lecteurs et à ceux qui ont transmis les informations, via leurs blogs, sites, etc. comme Ent'revues, Poezibao, DeBurenJos Roy ou Claude Chambard, sans parler des contributeurs à ce premier numéro.


    On peut se procurer le 1er numéro de la revue de diverses manières :

    Directement en ligne, via une connexion sécurisée (règlement via PayPal OU carte bancaire)

    Pour les règlements par chèque, il suffit de nous écrire (blackheraldpress@gmail.com)

    La revue est par ailleurs disponible dans quelques librairies : L'Ecume des pages, Atout Livre et Cambourakis à Paris / Passerelle à Dole / London Review Bookshop à Londres / Athenaeum à Amsterdam. (voir détails en ligne)

    Enfin, pour ceux qui s'interrogeraient sur le numéro 2 et surtout sur ce qu'on appelle en anglais le "submission process" / ou proposition de textes, des précisions ici

     


    Lien permanent Catégories : Black Herald Press, Edition, Littérature étrangère, Littérature francophone, Poésie, Revues, Sur le Web 0 commentaire 0 commentaire
  • Du nouveau, mais pas seulement

    60701724_p.jpgL'Anagnoste

    Un nouveau blog à suivre, animé par le duo Eric Bonnargent / Marc Villemain (alias Bartleby les yeux ouverts), suite à la fermeture du blog du premier (qui s'en expliquait ici).


    beek.jpgTraductions / Fictions / Dragons

    Le site d'Anne-Sylvie Salzman (Homassel), qui présente ses écrits, ses parutions ainsi que son travail de traductrice littéraire et d'éditrice au Visage vert (la revue et la maison du même nom) - et même quelques feuilletons.

     

     

    Tannhauser.jpgDe seuil en seuil

    Le blog de critique littéraire d'Anne-Françoise Kavauvea, qui s'intéresse entre autres éditeurs indépendants et à la vraie littérature.

     

     

    image.jpgA la dérive

    La revue "qui ne sait pas où elle va", projet artistique pluridisciplinaire mis en place par Alain Giorgetti. Le premier numéro à l'ébauche et le mode d'emploi.

     

     

     

    vampire.jpgLe Vampire Ré'actif

    Le blog littéraire et vagabond du site du Vampire Actif, maison d'édition associative à visiter ici.

     

    Lien permanent Catégories : Edition, Littérature étrangère, Littérature francophone, Sur le Web 0 commentaire 0 commentaire
  • The Black Herald - numéro 1

    Le premier numéro de la revue de littérature THE BLACK HERALD paraît en janvier. Au sommaire, poésie, fiction, essais et traductions - en français et en anglais. 

    Issue #1 – January 2011 – Janvier 2011
    160×220 – 148 pages - 13.90 €
    ISBN 978-2-919582-02-0


    Le numéro est disponible en pré-commande

    (connexion sécurisée - PayPal ou Carte)

    couv-rectobis.jpg

     

    Texts by / Textes de : 

    Laurence Werner David

    John Taylor

    Valeria Melchioretto

    Tabish Khair

    Émile Verhaeren

    Will Stone

    Philippe Rahmy

    Rosemary Lloyd

    Osip Mandelstam

    Alistair Noon

    Onno Kosters

    Willem Groenewegen

    Sandeep Parmar

    Georges Rodenbach

    Andrew O’Donnell

    Khun San

    Sylvie Gracia

    Georg Trakl

    Anne-Sylvie Salzman

    James Byrne

    Claro

    Brian Evenson

    Siddhartha Bose

    Romain Verger

    Yahia Lababidi

    Sébastien Doubinsky

    José Mena Abrantes

    Cécile Lombard

    Darran Anderson

    Anne-Françoise Kavauvea

    Emil Cioran

    Nicolas Cavaillès

    Mark Wilson

    Zachary Bos

    Paul Stubbs

    Blandine Longre. 

    ImagesEmily Richardson • Romain Verger • Will Stone

    Design: Sandrine Duvillier

     

    Présentation à lire, sur le blog de Bartleby les yeux ouverts et sur celui du Visage Vert.

    Lien permanent Catégories : Black Herald Press, Edition, Littérature étrangère, Littérature francophone, Poésie, Revues 2 commentaires 2 commentaires
  • En lecture

    ForetsNoiresG.jpgForêts Noires, de Romain Verger (Quidam, 2010)

     http://www.rverger.com/foretsnoires.html

     

    A lire, un article de Bartleby Les Yeux Ouverts, un autre sur La Lettrine, ou encore dans Livres Hebdo.

     

    Un extrait ici.

     

     

     

     

    14121_106366879404495_100000935518931_43457_6878380_n.jpgLe répertoire des îles, vol. 1Textes d'Utralab™ et Anne Lille (Editions Burozoïque)

    http://www.burozoique.fr/

    "Obsédés depuis des années par ce motif d’un utopique monde bonzaï, les membres du groupe Ultralab™ puisent leur inspiration parmi les innombrables occurrences de l’île dans la culture mondiale, de L’Île au trésor de R. L. Stevenson à L’Île de la tentation de TF1 en passant bien sûr en tout premier lieu par l’Utopia de Thomas More, ou encore, parmi tant d’autres, celles de Jules Verne, Rodney Graham, Godfrey Sweven, Tetsuya Nomura, Joone, Grand Theft Auto, Alain Bublex, H. G. Wells,Christophe Izar, Namco, Christopher Priest, Shigeru Miyamoto ou encore Aldous Huxley… Moulinant à tout va les références issues de l’histoire des idées, de la littérature, de l’art ou encore du cinéma de série B et de la science-fiction, Le Répertoire des îles™ souhaite recenser de manière quasi scientifique toutes les possibilités d’îles et s’interroge ainsi sur notre actuelle capacité à restaurer la production des utopies, quitte même à prendre le risque de les voir proliférer et dériver dangereusement."

    khunsan.jpgTuer l'auteur, de Khun San (Les Joueurs d'Astres, 2010)

    http://www.rezobook.com/auteurs/khun-san

    « Alors que vous ôtez délicatement le papier du petit carré de chocolat que vous aviez conservé pour l’après café, une femme en solex dont le panier avant dévoile l’oblongue extrémité d’une baguette de pain s’enquille dans le bout de vos chaussures. Devant cette flaque de sang qui macule le nubuck beige de vos mocassins vous abandonnez le projet du chocolat et, après un mouvement d’humeur fugace, vous raccompagnez la femme chez elle, dans un appartement qu’elle partage avec une hollandaise exubérante. Dans les lieux vides à cette heure puisque l’expansive hollandaise jacasse en d’autres ailleurs, elle vous confie, au détour d’un splash d’eau boriquée, « j’ai un secret, je vais tuer un homme ». Vous ne voulez pas trop vous attarder, vous avez déjà assez de soucis avec vos propres meurtres sémantiques. »

     

    the-year-of-the-flood.jpgThe Year of the Flood, by Margaret Atwood (2009)

    http://www.yearoftheflood.com/

    "Beware of words. Be careful what you write. Leave no trails.
    This is what the Gardeners taught us, when I was a child among them. They told us to depend on memory, because nothing written down could be relied on. The Spirit travels from mouth to mouth, not from thing to thing: books could be burnt, paper crumble away, computers could be destroyed. Only the Spirit lives forever, and the Spirit isn’t a thing.
    As for writing, it was dangerous, said the Adams and the Eves, because your enemies could trace you through it, and hunt you down, and use your words to condemn you.
    But now that the Waterless Flood has swept over us, any writing I might do is safe enough, because those who would have used it against me are most likely dead. So I can write down anything I want."

     

    jtaylor.jpgThe Apocalypse Tapestries, by John Taylor
    (Xenos Books)

     

    http://www.xenosbooks.com/Apocalypse.htm

    Poems, prose poems and reflections, some inspired by memories of travels and everyday life, others by old tapestries of St. John writing the Book of Revelations.

    Un extrait en français (traduction de Françoise Daviet)

    http://temporel.fr/John-Taylor-v-f-poemes

    et en version originale : 

    http://temporel.fr/John-Taylor-v-o-poemes

     

    II. Digging for Martyrs

       The burning blisters on the palms of your hands.
    The sweat on your face.
    The ever-blunter 
    blade of your shovel.
    Your ever-wearier 
    thrust 
    into the rock-studded 
    clay.

       Now and then, bones. 
    A broken skull.
    A trinket. 
    A talisman.

       But none of these relics

     

    is of yourself.

     

     

    Lien permanent Catégories : Lectures, Littérature étrangère, Littérature francophone, Poésie 0 commentaire 0 commentaire
  • La Librairie éphémère

    20101122074643galeriel_0.jpgLes éditions L’Œil d’or et Passage piétons organisent la librairie éphémère, y présentent la production d'une cinquantaine d'éditeurs, et aussi des lectures, des mises en scènes et une exposition.

    du 16 décembre 2010 au 9 janvier 2011 à la Halle Saint Pierre.

    Les éditions L’Œil d’or et Passage piétons invitent les éditions Alain Beaulet, Ab Irato, À dos d’âne, Al Manar, Art&fiction, Atelier du poisson soluble, La Barque, Belle Gabrielle, Bernard Chauveau, Bibliothèque, Benjamin Colin, Cambourakis, Carnet de dessert lune, Chat Rouge, Circa 1924, Colophon, Dernière goutte, Domens, Dragonne, Écologistes de l’Euzière, Éric Pesty, Les Fondeurs de Briques, Fanlac, Findakly, Flies France, Graine d’encre, Grandir, Harpo &, Lettr’ange, La Main courante, Mare Nostrum, M. Toussaint l’ouverture, Nef des fous, Passager Clandestin, La pionnière, Plonk et replonk, La pommeraie, Ritagada, Rougerie, Sandre, Skarloht, Sillage, Sonneur, Trouvères & compagnies, Van Dieren, Vedrana, VillaRrose, La Ville brûle, Visage vert, Yvette & Paulette, Zinc.

    Les ouvrages de Black Herald Press seront aussi présents.

     

    Le programme complet


    Halle Saint Pierre 

    2, rue Ronsard - 75018 Paris 

    M° : Anvers, Abbesses 

    Ouvert tous les jours (7/7j) de 10h à 18h

    Lien permanent Catégories : Edition, Sur le Web
  • Palpitant roman-feuilleton...

    dcunin.jpg...à propos du poème The Unseen, de Sarah Teasdale, et de ses nombreuses traductions / adaptations / transpositions... à découvrir en détail sur l'excellent blog de Daniel Cunin, traducteur du néerlandais – blog consacré aux Flandres et aux Pays-Bas à travers leurs écrivains.

    http://flandres-hollande.hautetfort.com/

     

    Lien permanent Catégories : Edition, Littérature étrangère, Poésie, Sur le Web, Traduire 0 commentaire 0 commentaire
  • Quand les rois étaient des reines

    nabilnaoum5.jpgMoi, Toutankhamon, reine d’Egypte
    De Nabil Naoum
    traduit de l'arabe (Egypte) par Luc Barbulesco
    (Actes Sud, 2005)


    "Le roman n'examine pas la réalité mais l'existence (...) le champ des possibilités humaines." - Milan Kundera, L'Art du roman



    Le titre de ce saisissant roman offre déjà quelques clefs sur l’univers intimiste dans lequel le lecteur pénètre prudemment pour bientôt se trouver happé par le récit de la narratrice éponyme, personnage par essence hybride, inspirant d'abord une crainte mêlée d'admiration ; car (qui oserait en douter ?) c’est l’authentique Toutankhamon qui nous parle, et son récit obsédant a traversé les siècles après qu’elle l’a livré aux murs de sa prison : il est parvenu jusqu’à nous par le biais de la prose tour à tour audacieuse ou lyrique de Nabil Naoum.

    Le roman, certes ancré dans l’histoire de l’Égypte ancienne (dont on sait en réalité peu de choses, hormis ce que les tombeaux ont livré), retrace un destin invérifiable, que nulle source ne pourra venir confirmer ou infirmer – mais, à défaut d’être véridique, tout y est hautement vraisemblable, le romancier ayant déployé son imagination, en toute liberté, pour pallier les incertitudes de l’histoire. Il réinvente Tout, fille d’Amenothep et sœur d’Akhenaton (le roi rebelle qui remit en vogue le dieu Aton au détriment d’Amon), élevée comme un garçon, installée sur le trône à neuf ans ; pour se voir, à dix-huit ans, brutalement écartée de ce rôle masculin, créé de toutes pièces par sa mère et le grand vizir. Après avoir été le dieu vivant, sur lequel nul mortel ne peut poser le regard à moins d’y être autorisé, Tout-Nefret, enceinte de plusieurs mois, est jetée dans une fosse obscure tandis qu’un jeune prêtre est sacrifié pour servir de dépouille royale ; car un « roi » ne peut concevoir et encore moins enfanter, et devient gênant quand il s’obstine à vouloir mener une grossesse à terme…

    Dans sa dernière demeure, la jeune femme relate l’histoire de sa brève existence sur le point de s’achever par le poison – se confiant à des interlocuteurs invisibles ou absents, sa fidèle servante Senou (est-elle présente ?) ou son amant, Horemheb, celui qui l’aurait trahie.

    On trouve là des lamentations, il est vrai, mais étayées de souvenirs entrelacés, permettant à Tout de revivre tous les instants remémorés avant de mourir ; elle revient sans relâche sur son amour et sa haine mêlés, dirigés contre Horemheb, le chef des armées, celui qui l’a ouverte au plaisir des sens pour mieux la tromper ensuite, celui qui fut l’un des seuls à deviner que sous le costume du roi, se cachait une toute jeune fille.

    Le récit progresse par circonvolutions, retours et brusques avancées, par digressions temporelles, d’un souvenir à l’autre, au fil des sentiments souvent contradictoires éprouvés par la jeune Tout-Nefret (du désespoir à l’exaltation, de la fierté à la générosité, de l’abnégation de soi à la honte, etc.) – un mouvement de la pensée débarrassé de toute chronologie, qui se déploie au rythme des paradoxes d’un esprit subtil qui atteint peu à peu des vérités essentielles, et apprend à rejeter ce qui n’est qu’illusion – le pouvoir, les richesses et la vénalité de ceux qui ont pu commettre l'ultime trahison. Seule compte maintenant la vie nouvelle qu’elle abrite en elle (et pourtant condamnée). Le personnage grandit et s’affirme, et si elle s’écarte ainsi des lamentations et d’Horemheb, faisant preuve vis-à-vis de lui d’un cynisme montant, c'est bien grâce à ses multiples réminiscences : l’analyse du passé l’incite à dresser un bilan détaché de cette liaison secrète : « Comme les voies du souvenir sont curieuses… toutes les fois où je m’y suis enfoncée, j’ai découvert qu’elles étaient peuplées de mille détails, comme un rêve… Comme si le passé était plus clair que le présent… », confie-t-elle, comprenant que ces retours en arrière lui ont permis de se faire l’observatrice lucide et a posteriori d’événements sur lesquels elle n’avait aucune prise par le passé.

    Moi, Toutankhamon, reine d’Egypte est surtout un hymne à la féminité qui revendique son droit au plaisir charnel et au pouvoir, refuse la domination masculine et le paternalisme brutal des hommes ; un récit parcouru de révélations existentielles et de judicieux commentaires (évidemment très contemporains) sur les relations entre les sexes, la place réelle des femmes dans la société (en définitive, bien peu nous sépare de l'Égypte ancienne), et sur les faiblesses et les paradoxes de la tyrannie et de la virilité masculines : « j’ai compris à quel point tu craignais la mort. La violence est l’expression de la crainte, comme la cruauté. », constate la reine, s’adressant à Horemheb l’absent ; ou encore : «les hommes ne connaîtront pas la vérité de l’amour tant qu’ils ne seront pas libérés de leur crainte de notre supériorité. » Des traits de caractère qu’elle retrouvait chez le « frère » tant admiré, Akhenaton, si prompt à libérer les femmes et à les protéger, contrairement aux autres hommes... Cette exaltante réécriture de l’histoire (qui n’est pas sans rappeler l'épique roman de David Haziot, Elles) sert la cause des femmes et prône une égalité nécessaire, montrant combien l’histoire, la « grande », peut se faire mensongère quand elle est écrite par des hommes : « les chroniques des règnes sont pleines d’hypocrisie et de mensonges », affirme la narratrice, sachant qu’ils « graveront sur la pierre le récit des victoires illusoires que je n’ai pas remportées. » Les traces laissées par l’histoire seraient-elle donc semblables au verbiage fleuri d’Horemheb, amant volage tentant de se disculper de ses multiples absences ? Au contraire, seules la poésie (l’une des passions de Tout) et la littérature libéreraient la vérité du joug masculin et lui redonneraient la place qui lui revient. C’est donc le langage, libérateur, qui conduit Tout-Nefret à se révolter contre les manipulations passées et à entrer en subversion (contre l’ordre établi, les carcans religieux, moraux, politiques, etc.), délaissant pour un temps son désespoir (qui lui a toutefois fait prendre conscience que « Tout va à son extinction. ») ; en se souvenant de sa liaison avec un autre homme, Ta’ou, elle analyse désormais finement pourquoi les autres ont pu voir en elle un danger: « il [Ta’ou ] voyait en moi cette aspiration à me libérer de toute servitude (…) le pouvoir de s’émanciper de l’emprisonnement de l’idée d’éternité, imposée par tous les rites minutieux du culte et de l’embaumement. » ; et plus loin, elle lègue à sa fille (et à travers elle, à toutes les filles à venir au monde), ce message d’exultation : elle « reviendra à la vie dans le ventre d’une autre femme , et elle se verra alors en possession de toute la terre. »

    Nabil Naoum ne se targue pas d’être historien, mais paradoxalement, Moi, Toutankhamon, reine d’Égypte dépasse sans mal ces ouvrages pseudo-historico-romanesques faciles et rébarbatifs sur l'Égypte ancienne, auxquels le public s'est malheureusement habitué. Cet ouvrage unique appartient plutôt à la catégorie des grandes œuvres entêtantes et atemporelles, où l’acte langagier, dans son urgence, participe à un mouvement libérateur, où chaque mot s'impose au lecteur et participe d'un cheminement humain irremplaçable.

    B. Longre (sept. 2005)

    http://www.actes-sud.fr/index.htm


    Lien permanent Catégories : Critiques, Littérature étrangère 1 commentaire 1 commentaire
  • Lecture d'été - 3

    davereidy.gifAudience Captive
    de Dave Reidy
    traduit de l'anglais par Nathalie Peronny
    Zanzibar, septembre 2010

    "REM, Nirvana et Francis Ford Coppola sont quelques-unes des « guest stars » qui apparaissent au fil de ces huit nouvelles, à l'image des vedettes de cinéma dans les séries télévisées. C'est que l'expérience de la performance, de l'exposition au public, de la scène (de la salle de patronage au stade de foot) est ce qui réunit tous les protagonistes de Reidy et lui fournit son fil conducteur. Mais on aurait tort de ne voir à travers ces portraits musicaux qu'un rituel de fan ou un traité pour amateurs de disques vinyl. Au contraire, au travers de l'initiation musicale, c'est tout l'apprentissage des adolescents au monde des adultes qui se joue. Comment faire coïncider une dévorante passion de jeunesse à la réalité d'une vie formatée d'avance, c'est ce défi que relève Audience captive, dans une écriture claire, élégante et inventive. Le High-Fidelity du début du siècle."

    http://zanzibar-editions.com

    http://www.davereidy.com/index.html

    Lien permanent Catégories : Littérature étrangère 0 commentaire 0 commentaire
  • Lecture d'été - 2

    cette-guepe-me-regarde-de-travers.jpgCette guêpe me regarde de travers
    Poèmes en deux langues d’Oscar Mandel
    Éditions Bruno Doucey, Collection L’autre langue, 2010

    Oscar Mandel, né en Belgique en 1926, partage son temps entre Los Angeles et Paris et écrit librement en deux langues. Voilà pourquoi les poèmes en français en regard de chacun des poèmes en anglais (et vice-versa) ne sont nullement des traductions mais des variations qui « ne font que happer le moment », précise l’auteur, pour qui « chaque poème se veut molécule libre, et libre de se cogner contre une autre ». Au lecteur de tracer son chemin, donc, dans ce recueil dont la facétie n’est souvent qu’un leurre permettant de désamorcer temporairement des pensées intenses et des questionnements lucides, sans concession, comme dans le poème intitulé « Do not place your trust in babies » (« Méfie-toi des bébés ») :

    Do not place your trust in babies:

    Himmler was one.


    Ami, méfie-toi des bébés.

    Himmler en fut un.


    http://www.editions-brunodoucey.com/

    http://oscarmandel.com/

    Lien permanent Catégories : Critiques, Littérature étrangère, Littérature francophone, Poésie, Traduire 0 commentaire 0 commentaire
  • Lecture d'été - 1

    arton319.jpgExposé des faits

    de Vanessa Place

    Traduit de l’anglais par Nathalie Peronny

    Parution août 2010

    Éditions è®e, Collection Littérature étrangè®e

     

    Exposé des faits est un texte dont le mode de visionnage s’apparente à 10e chambre, instants d’audience de Raymond Depardon ; soit un docutexte en prise avec le réel au sein duquel les cas sont simplement présentés sans ajout de commentaire. La langue de la transcription judiciaire se veut neutre et objective mais ne peut échapper à la subjectivité de ses acteurs. Face à la recrudescence des séries policières, des émissions de reconstitutions, des dossiers et autres enquêtes, Vanessa Place s’empare des matériaux issus de son quotidien d’avocate et annule les effets de suspense et autres accessoirisations émotionnelles des faits. C’est au lecteur de prendre en charge la spectacularisation de la trame fictionnelle.

    http://www.editions-ere.net/

    Vanessa Place : http://www.editions-ere.net/auteur82


    Lien permanent Catégories : Critiques, Essais & non-fiction, Littérature étrangère 0 commentaire 0 commentaire
  • Paul Stubbs, reading The Birth of The Third Reich

    The Birth of the Third Reich
    After "Triptych 1976" by Francis Bacon
    (for Blandine)

    http://paulstubbspoet.wordpress.com

    (published in The Wolf, the magazine for new poetry, London / New York, issue 23, June 2010).

    wolf23.jpgTous les numéros de The Wolf, magazine édité par James Byrne, publié trois fois par an, sont disponibles à Paris chez Shakespeare & Co (37 rue de la Bûcherie) ou bien peuvent être commandés en ligne.

    Le dernier numéro contient plusieurs reproductions des travaux du peintre Scott Anderson, dont on peut admirer quelques-unes des toiles sur son site.



    Lien permanent Catégories : Littérature étrangère, Poésie, Revues, Sur le Web 1 commentaire 1 commentaire
  • LE ZAPOROGUE #8

    zp8.jpgNouveau numéro de la revue littéraire et artistique le Zaporogue.

    New issue of the free-to-download literary and artistic mag, Le Zaporogue.

    Téléchargement gratuit

    ou commande de l'ouvrage papier.

    On pourra y lire, entre autres, quelques-uns de mes poèmes, d'autres de Paul Stubbs, une nouvelle d'Anne-Sylvie Salzman, La brèche, illustrée par Bobo + Bobi, une autre de Jerry Wilson (dont on recommande le recueil paru récemment chez Zanzibar, Park Avenue) d'autres poèmes de Sébastien Doubinsky, de Yahia Lababidi, de Kris Saknussemm, ou encore des nouvelles de Sabine Wyckaert.

    Avec / with :

    Yahia Lababidi

    Frieda Marie Gade

    Sabine Wyckaert

    Marlène Tissot

    Casper Mack

    Gary Cummiskey

    Crescent Varrone

    Sébastien Doubinsky

    Stephen Weeks

    Anne-Sylvie Salzman

    Bobi+Bobi

    Paul Stubbs

    Christian Bonde Korsgaard

    Blandine Longre

    Matthew Bialer

    Kris Saknussemm

    Jerry Wilson

     

    Lien permanent Catégories : Edition, Littérature étrangère, Littérature francophone, Poésie, Sur le Web, Traductions & publications 0 commentaire 0 commentaire
  • En lecture, le Littré...

    littre.jpgComment j'ai fait mon dictionnaire, Émile Littré
    Les Editions du Sonneur, La Petite Collection
    Paru le 21 mai 2010

    "En 1841, l’éditeur Louis Hachette confie à Émile Littré (1801-1881) la rédaction d’un dictionnaire de la langue française, dont le dernier volume est imprimé en 1872. Dans l’intervalle, plus de 400 000 pages écrites, d’innombrables heures d’obstination, la succession de multiples collaborateurs – lexicographes, correcteurs, typographes,  imprimeurs… –, sans compter la guerre franco-prussienne et la Commune. Comment j’ai fait mon dictionnaire n’est pas l’ode d’Émile Littré à sa propre gloire, mais le récit d’un travail titanesque, semé d’embûches, traversé de doutes, le témoignage d’un temps où un dictionnaire se rédigeait sur des petits bouts de papier qui, assemblés, ont fini par constituer l’immense œuvre que l’on sait."

    http://www.editionsdusonneur.com

    feuilleter un extrait de l'ouvrage

    Lire l'article de Jean-Pierre Longre

    http://jplongre.hautetfort.com/archive/2010/07/28/le-labeur-du-lexicographe.html

    Lien permanent Catégories : Edition, Littérature étrangère, Littérature francophone 0 commentaire 0 commentaire