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romain verger

  • Jos Roy, De suc & d'espoir - revue de presse

    DE SUC & D’ESPOIR
    JOS ROY
    Poèmes choisis - recueil bilingue

    With Sap & Hope
    Selected Poems
    Translated from the French by Blandine Longre with Paul Stubbs - bilingual collection

    Black Herald Press, 2014
    54 pages - 10 € / £8 / $14 / ISBN  978-2-919582-08-2

    Pour en savoir plus
    http://blackheraldpress.wordpress.com/books/de-suc-despoir-with-sap-hope-jos-roy/

    pour se procurer l'ouvrage
    http://blackheraldpress.wordpress.com/buy-our-titles/

     

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    "C’est peut-être, dans ce magnifique court recueil (20 poèmes) d’une incroyable densité ce qui m’impressionne le plus et que je préfère : ce travail constant de la matière, forme et fond, ce rapport à la fois sensuel et énergique au palpable, à ce qui « grouille & / se débat » (p. 24), à ce « quelque chose à cueillir dans la foison / des vies » (p. 30) – car tout est vie, dans cet univers très personnel, même le plus mort, en apparence, tel ce fossile (p. 24) que ranime la parole poétique : « je lui parle / et j’observe ses charpentes frissonner absorber / recomposer ce que devant moi il présente / réordonnancer le monde depuis les paroles qui naissent du corps-mien ». Rien de facile, rien qui ne déconcerte : poésie de très haute exigence, au goût de solitude, écrite, on le sent bien, à l’écart des mondanités urbaines, méditative, tout à la fois violente et tendre pour les choses, ciselée." Lionel-Edouard Martin (mai 2014)

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    "Pas un mot qui ne soit pas à sa place sur ces pages : Jos Roy parvient là à faire coïncider ce qu’était et devrait demeurer le poème, c’est-à-dire une parole chantée, avec sa trace physique et sonore sur la fine épaisseur de la page, « tempsclouéd’espace ». La poète nourrit son œuvre des couches mémorielles et du cortège terrestre et céleste, et lui donne en cela toute l’épaisseur, la moelle, la chair même qu’elle convoque (au sens fort) dans le dernier poème du recueil : « à la fin / sous le texte / percé des clavicules / on observe les os la fine épaisseur / de viande la très fine / épaisseur d’histoire / l’infime épaisseur du lieu ». Infime, très fine épaisseur, oui, mais épaisseur d’un « mur [qui] s’étage » et n’étouffe pas le feu de la parole."   Claire Laloyaux (mai 2014)

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    « Après avoir fait découvrir aux lecteurs français les textes du poète écossais W.S. Graham, les éditions Black Herald publient De suc & d’espoir, un premier et très beau recueil de Jos Roy. Un ensemble composé d’une vingtaine de poèmes denses et incarnés, d’une écriture qui fouaille la langue, la laisse grouiller, proliférer, se replier et se rapetisser pour se clapir au plus dense de la matière, et bourgeonner, irradier enfin en "trépignement de carbone". Tout est dans le titre, concentré dans le suc, expansé dans l’espoir, "plaie d’infini" faite d’éclat et d’esquive… » Romain Verger (mai 2014)

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    Rien n’est acquis, rien n’est simple. Si « on conçoit un / lieu commun », loin des clichés rassurants, il aura quelque chose à voir avec la sauvagerie et l’exil. Le langage poétique de Jos Roy, dans sa complexité, sa densité, dans ses spirales, ses allers-retours, nous rappelle que le « voyage », s’il vaut la peine d’être vécu, n’est pas toujours de tout repos, et qu’il faut compter avec « la valeur brute du chant ». Jean-Pierre Longre (juin 2014)

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    "Reste la promesse. Et un livre de poèmes peut précisément non pas l’accomplir mais la susciter, l’émouvoir en un souffle. Car la promesse n’est pas tout à fait de ce monde, à moins qu’elle ne soit « la matière du monde / animée d’un tremblement de lèvre » comme l’écrit Jos Roy, dans De suc & d’espoir. (...) C’est une typographie livrant bataille qui interfère sur la page d’écriture de Jos Roy : poésie pour l’œil, agglutinant les mots, les composant « gouttàgoutte », et d’un même tenant poésie de bouche à oreille, trouvant à emplir cette voix de tous les signes d’oralité (ponctuation, coupes des vers...) pour que la traverse l’adresse (l’« appel ») qui hante De suc & d’espoir..." Patrice Beray (Mediapart, juin 2014)

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    “Elle hèle, avec grâce, tour à tour, la pensée, le rêve, l’être, la forcemuette en somme. Elle invoque « la formecontre qui contre & pousse où pousse l’appel quelque part retiré dans la gorge ». Elle fouaille l’esprit de sa dévorante poésie. Verve d’une ardente douceur dans laquelle se perçoit tantôt une pudeur ou une fragilité. Souvent même sa voix semble se briser, comme une vague sur la grève. Un sanglot en reflux. Nul atermoiement, nulle mièvrerie, sans sucrerie, ni complainte. Son poème se situe aux antipodes de la pesanteur. (…) La dame basque a la jouissance rebelle, le goût des lettres fiévreuses, de la langue indomptée. Existence enracinée dans les marges, aux horizons émancipés, au verbe dévergondé par l’emblématique esperluette chère au poète et écrivain américain E. E Cummings bientôt convoqué au détour d’un vers de saison. Canal historique. Lignée revendiquée.” Zoé Balthus (septembre 2014) 

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  • En lecture

    ForetsNoiresG.jpgForêts Noires, de Romain Verger (Quidam, 2010)

     http://www.rverger.com/foretsnoires.html

     

    A lire, un article de Bartleby Les Yeux Ouverts, un autre sur La Lettrine, ou encore dans Livres Hebdo.

     

    Un extrait ici.

     

     

     

     

    14121_106366879404495_100000935518931_43457_6878380_n.jpgLe répertoire des îles, vol. 1Textes d'Utralab™ et Anne Lille (Editions Burozoïque)

    http://www.burozoique.fr/

    "Obsédés depuis des années par ce motif d’un utopique monde bonzaï, les membres du groupe Ultralab™ puisent leur inspiration parmi les innombrables occurrences de l’île dans la culture mondiale, de L’Île au trésor de R. L. Stevenson à L’Île de la tentation de TF1 en passant bien sûr en tout premier lieu par l’Utopia de Thomas More, ou encore, parmi tant d’autres, celles de Jules Verne, Rodney Graham, Godfrey Sweven, Tetsuya Nomura, Joone, Grand Theft Auto, Alain Bublex, H. G. Wells,Christophe Izar, Namco, Christopher Priest, Shigeru Miyamoto ou encore Aldous Huxley… Moulinant à tout va les références issues de l’histoire des idées, de la littérature, de l’art ou encore du cinéma de série B et de la science-fiction, Le Répertoire des îles™ souhaite recenser de manière quasi scientifique toutes les possibilités d’îles et s’interroge ainsi sur notre actuelle capacité à restaurer la production des utopies, quitte même à prendre le risque de les voir proliférer et dériver dangereusement."

    khunsan.jpgTuer l'auteur, de Khun San (Les Joueurs d'Astres, 2010)

    http://www.rezobook.com/auteurs/khun-san

    « Alors que vous ôtez délicatement le papier du petit carré de chocolat que vous aviez conservé pour l’après café, une femme en solex dont le panier avant dévoile l’oblongue extrémité d’une baguette de pain s’enquille dans le bout de vos chaussures. Devant cette flaque de sang qui macule le nubuck beige de vos mocassins vous abandonnez le projet du chocolat et, après un mouvement d’humeur fugace, vous raccompagnez la femme chez elle, dans un appartement qu’elle partage avec une hollandaise exubérante. Dans les lieux vides à cette heure puisque l’expansive hollandaise jacasse en d’autres ailleurs, elle vous confie, au détour d’un splash d’eau boriquée, « j’ai un secret, je vais tuer un homme ». Vous ne voulez pas trop vous attarder, vous avez déjà assez de soucis avec vos propres meurtres sémantiques. »

     

    the-year-of-the-flood.jpgThe Year of the Flood, by Margaret Atwood (2009)

    http://www.yearoftheflood.com/

    "Beware of words. Be careful what you write. Leave no trails.
    This is what the Gardeners taught us, when I was a child among them. They told us to depend on memory, because nothing written down could be relied on. The Spirit travels from mouth to mouth, not from thing to thing: books could be burnt, paper crumble away, computers could be destroyed. Only the Spirit lives forever, and the Spirit isn’t a thing.
    As for writing, it was dangerous, said the Adams and the Eves, because your enemies could trace you through it, and hunt you down, and use your words to condemn you.
    But now that the Waterless Flood has swept over us, any writing I might do is safe enough, because those who would have used it against me are most likely dead. So I can write down anything I want."

     

    jtaylor.jpgThe Apocalypse Tapestries, by John Taylor
    (Xenos Books)

     

    http://www.xenosbooks.com/Apocalypse.htm

    Poems, prose poems and reflections, some inspired by memories of travels and everyday life, others by old tapestries of St. John writing the Book of Revelations.

    Un extrait en français (traduction de Françoise Daviet)

    http://temporel.fr/John-Taylor-v-f-poemes

    et en version originale : 

    http://temporel.fr/John-Taylor-v-o-poemes

     

    II. Digging for Martyrs

       The burning blisters on the palms of your hands.
    The sweat on your face.
    The ever-blunter 
    blade of your shovel.
    Your ever-wearier 
    thrust 
    into the rock-studded 
    clay.

       Now and then, bones. 
    A broken skull.
    A trinket. 
    A talisman.

       But none of these relics

     

    is of yourself.

     

     

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  • Le Visage Vert - bis

    Je parlais récemment de la revue de littérature Le Visage Vert et de son numéro 15.

    Romain Verger, que l'on retrouve aussi ici, lui consacre un bel article dans Sitartmag.

     

    Le Visage vert , revue de littérature, n° 15 (éditions Zulma, responsable de la rédaction : Xavier Legrand-Ferronnière)

     

    Pour information : Le Visage Vert est édité par l'association Le Visage Vert depuis 1995. Le n° 1, auto-édité, est épuisé, mais un retirage est envisagé. Les numéros 2 à 13 — coédités avec les Éditions Joëlle Losfeld — ne sont plus disponibles en librairie, mais on peut les commander directement auprès du Visage Vert, au numéro, ou sous forme de collection « complète ». Enfin les numéros les plus récents (14 et 15) sont coédités avec les Éditions Zulma et donc disponibles en librairie. A partir de cette année (2008) le Visage Vert propose une collection d'ouvrages.

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