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lectures

  • En lecture

    ForetsNoiresG.jpgForêts Noires, de Romain Verger (Quidam, 2010)

     http://www.rverger.com/foretsnoires.html

     

    A lire, un article de Bartleby Les Yeux Ouverts, un autre sur La Lettrine, ou encore dans Livres Hebdo.

     

    Un extrait ici.

     

     

     

     

    14121_106366879404495_100000935518931_43457_6878380_n.jpgLe répertoire des îles, vol. 1Textes d'Utralab™ et Anne Lille (Editions Burozoïque)

    http://www.burozoique.fr/

    "Obsédés depuis des années par ce motif d’un utopique monde bonzaï, les membres du groupe Ultralab™ puisent leur inspiration parmi les innombrables occurrences de l’île dans la culture mondiale, de L’Île au trésor de R. L. Stevenson à L’Île de la tentation de TF1 en passant bien sûr en tout premier lieu par l’Utopia de Thomas More, ou encore, parmi tant d’autres, celles de Jules Verne, Rodney Graham, Godfrey Sweven, Tetsuya Nomura, Joone, Grand Theft Auto, Alain Bublex, H. G. Wells,Christophe Izar, Namco, Christopher Priest, Shigeru Miyamoto ou encore Aldous Huxley… Moulinant à tout va les références issues de l’histoire des idées, de la littérature, de l’art ou encore du cinéma de série B et de la science-fiction, Le Répertoire des îles™ souhaite recenser de manière quasi scientifique toutes les possibilités d’îles et s’interroge ainsi sur notre actuelle capacité à restaurer la production des utopies, quitte même à prendre le risque de les voir proliférer et dériver dangereusement."

    khunsan.jpgTuer l'auteur, de Khun San (Les Joueurs d'Astres, 2010)

    http://www.rezobook.com/auteurs/khun-san

    « Alors que vous ôtez délicatement le papier du petit carré de chocolat que vous aviez conservé pour l’après café, une femme en solex dont le panier avant dévoile l’oblongue extrémité d’une baguette de pain s’enquille dans le bout de vos chaussures. Devant cette flaque de sang qui macule le nubuck beige de vos mocassins vous abandonnez le projet du chocolat et, après un mouvement d’humeur fugace, vous raccompagnez la femme chez elle, dans un appartement qu’elle partage avec une hollandaise exubérante. Dans les lieux vides à cette heure puisque l’expansive hollandaise jacasse en d’autres ailleurs, elle vous confie, au détour d’un splash d’eau boriquée, « j’ai un secret, je vais tuer un homme ». Vous ne voulez pas trop vous attarder, vous avez déjà assez de soucis avec vos propres meurtres sémantiques. »

     

    the-year-of-the-flood.jpgThe Year of the Flood, by Margaret Atwood (2009)

    http://www.yearoftheflood.com/

    "Beware of words. Be careful what you write. Leave no trails.
    This is what the Gardeners taught us, when I was a child among them. They told us to depend on memory, because nothing written down could be relied on. The Spirit travels from mouth to mouth, not from thing to thing: books could be burnt, paper crumble away, computers could be destroyed. Only the Spirit lives forever, and the Spirit isn’t a thing.
    As for writing, it was dangerous, said the Adams and the Eves, because your enemies could trace you through it, and hunt you down, and use your words to condemn you.
    But now that the Waterless Flood has swept over us, any writing I might do is safe enough, because those who would have used it against me are most likely dead. So I can write down anything I want."

     

    jtaylor.jpgThe Apocalypse Tapestries, by John Taylor
    (Xenos Books)

     

    http://www.xenosbooks.com/Apocalypse.htm

    Poems, prose poems and reflections, some inspired by memories of travels and everyday life, others by old tapestries of St. John writing the Book of Revelations.

    Un extrait en français (traduction de Françoise Daviet)

    http://temporel.fr/John-Taylor-v-f-poemes

    et en version originale : 

    http://temporel.fr/John-Taylor-v-o-poemes

     

    II. Digging for Martyrs

       The burning blisters on the palms of your hands.
    The sweat on your face.
    The ever-blunter 
    blade of your shovel.
    Your ever-wearier 
    thrust 
    into the rock-studded 
    clay.

       Now and then, bones. 
    A broken skull.
    A trinket. 
    A talisman.

       But none of these relics

     

    is of yourself.

     

     

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  • En lecture, le Littré...

    littre.jpgComment j'ai fait mon dictionnaire, Émile Littré
    Les Editions du Sonneur, La Petite Collection
    Paru le 21 mai 2010

    "En 1841, l’éditeur Louis Hachette confie à Émile Littré (1801-1881) la rédaction d’un dictionnaire de la langue française, dont le dernier volume est imprimé en 1872. Dans l’intervalle, plus de 400 000 pages écrites, d’innombrables heures d’obstination, la succession de multiples collaborateurs – lexicographes, correcteurs, typographes,  imprimeurs… –, sans compter la guerre franco-prussienne et la Commune. Comment j’ai fait mon dictionnaire n’est pas l’ode d’Émile Littré à sa propre gloire, mais le récit d’un travail titanesque, semé d’embûches, traversé de doutes, le témoignage d’un temps où un dictionnaire se rédigeait sur des petits bouts de papier qui, assemblés, ont fini par constituer l’immense œuvre que l’on sait."

    http://www.editionsdusonneur.com

    feuilleter un extrait de l'ouvrage

    Lire l'article de Jean-Pierre Longre

    http://jplongre.hautetfort.com/archive/2010/07/28/le-labeur-du-lexicographe.html

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  • Ce que je lis...

    incardona.jpgHormis quelques manuscrits en cours de lecture, je tâche d'avancer (lentement, il faut l'avouer) dans des ouvrages pour la plupart bien entamés ou sur le point d'être achevés (soyons optimiste...). Voici donc, très vite et en vrac...

    Remington, roman de Joseph Incardona (Fayard noir), dont j'aime beaucoup le ton désenchanté, et dont le titre fait référence à l'outil de travail du narrateur...

    Plus sombre encore, dans une autre collection "noire" : Vendeur de cauchemars d'André Benchetrit (DoAdo... noir, Le Rouergue), qui oscille entre réalité et fantastique.

    Dans un tout autre genre, j'apprécie le style fluide et la narration déstructurée de Fenêtre sur l'abîme de Sumana Sinha, qui signe là son premier roman (Editions de la différence). Myriam présente l'auteure ici .

    Du côté des essais, hormis celui-ci, je me suis intéressée à un ouvrage que les éditions Métailié remettent en vente : Signes d'identité, Tatouages, Piercings et autres marques corporelles de David Le Breton, dans la collection Traversées - l'occasion de me plonger dans une étude passionnante, où l'auteur analyse et commente, sans porter aucun jugement moral (ce qui, entre nous, change un peu).

    krav.jpgDe même, un autre ouvrage mérite un (large) détour : Portraits du jour de Marc Kravetz (Editions du Sonneur), dans lequel l'auteur a posé par écrit 150 de ses chroniques radiophoniques pour France-Culture. Pour faire le tour du monde (plusieurs fois de suite) en restant chez soi et profiter de l'érudition d'un grand reporter.

     

    Justeunefinweb-medium;brt:39.jpgJe ne me risque pas à énumérer les nombreux albums jeunesse lus ces temps, ni même les ouvrages en souffrance ou qui attendent d'être chroniqués, néanmoins, je recommande un livre important, dont je parlerai prochainement : un récit publié aux éditions L'escampette et signé Jacqueline Merville (l'auteure, entre autres, de Black Sunday), Juste une fin du monde, véritable "traversée de l'insensé", presque irracontable - alors qu'il faut bien trouver les mots pour en parler.

     

    49.jpgPour finir, je découvre aussi peu à peu les derniers numéros de la revue Lecture Jeune, qui traite de la lecture chez les adolescents et que publie l'association Lecture Jeunesse.
    Parmi eux, un numéro consacré au monde virtuel(n° 126, juin 2008), qui propose une réflexion sur la place des blogs dans le quotidien des jeunes, sur l'impact des pratiques virtuelles sur les adolescents, confrontés (comme nous tous, mais peut-être davantage encore) à une nouvelle forme de socialisation.

    Le tout dernier numéro (127) se penche sur le travail de l'auteure Valérie Dayre et propose toujours de nombreuses notes de lecture, portant sur des romans dont certains ont été évoqués sur ce blog.
    (On peut lire quelques articles en ligne une fois les revues archivées sur le site).

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  • Thrillers & Cie

    ruines.jpgLes Ruines de Scott Smith
    traduit de l’anglais par A. Regnauld, M. Laffon, 2007 / Le Livre de Poche, 2008

    Six jeunes vacanciers au Mexique, un septième parti sur un site de fouilles archéologiques en pleine jungle, des Indiens peu hospitaliers et une colline couverte d’une végétation luxuriante, parsemée de belles fleurs rouges. Tout est posé pour que démarre un huis clos se déroulant sur quelques jours, fable tragique et morbide, susceptible de générer nombre d’angoisses (mais dont on taira la source…), certes éprouvante pour les nerfs du lecteur, mais terriblement efficace. La mort plane, tandis que les tensions montent entre les personnages, pour certains ambivalents à souhait, que les carapaces se désagrègent, que les liens fragiles qui peuvent s’instaurer entre les êtres se défont peu à peu. On admire l’ironie dramatique dont use habilement l’auteur, qui décline presque cliniquement toute une gamme de réactions et de sentiments exacerbés par la situation (du désespoir à la résignation, de la lâcheté à la vaillance…), mais aborde aussi la question de la responsabilité individuelle, celles de l’ubris (comme dans toute bonne tragédie qui se respecte) et du mal, qui réside en chacun de nous, prompt à se réveiller au moindre stimulus. Et l’on y croit, car malgré le fantastique qui s’installe insidieusement, le réalisme implacable de l’ensemble détermine la lecture. Un suspense de qualité, ingénieusement bâti. (B. Longre)

    Le site officiel http://www.randomhouse.com/kvpa/ruins/

    Le film de Carter Smith, inspiré du roman, est sorti le 11 juin en salles. Pour ma part, je m'abstiendrai, le roman se suffisant à lui-même (et puis, je l'avoue, je crains d'être terrifiée de bout en bout...) mais les critiques ne sont pas négatives, hormis celle de Télérama ("un jeu de massacre assez typique du film d'horreur à l'américaine, avec gentils étudiants se faisant dézinguer un par un."). Lire entre autres ce qu'en pense Jean-François Rauger dans Le Monde, qui dévoile cependant de nombreux éléments de l'intrigue ("Dans le paysage actuel du cinéma d'horreur hollywoodien, catégorie inépuisable du divertissement du samedi soir mais aussi, parfois, laboratoire idéal pour diverses expériences cinématographiques qui ne disent pas leur nom, Les Ruines, de Carter Smith, ferait plutôt bonne figure. ")

    tanaf.jpgJe recommande aussi La mort dans les bois (traduit de l'anglais par François Thibaux, M. Lafon, 2008) de Tana French, auteure irlandaise (à ne pas confondre avec le couple d'auteurs Nicci French), un thriller psychologique et d'atmosphère très différent du précédent, qui mêle subtilement deux époques et deux affaires policières qui se recoupent peu à peu, en particulier dans l'esprit tourmenté de l'inspecteur de police chargé de l'enquête - suite au meurtre d'une fillette ; un narrateur peu fiable (lui-même le confesse), obsédé par un traumatisme subi dans l'enfance et dont il ne s'est jamais remis.

    http://www.tanafrench.com/

     

    Quelques thrillers (mot passe-partout bien commode...) que j'aimerais lire et que j'ai mis de côté.

    Out de Natsuo Kirino, traduit du japonais par Ryôji Nakamura et René de Ceccatty (Points Thriller)

    Un mensonge presque parfait de Howard Roughan, traduit de l'anglais par Elisabeth Peellaert (10-18) - j'avais lu Infidèle, du même, et l'avais trouvé plutôt bien ficelé, à la manière d'un des premiers Douglas Kennedy (parce que les derniers... bref.)

    Bad Monkeys de Matt Ruff, traduit de l'anglais par Laurence Viallet (10-18, 2008), un univers qui, d'après la critique, se rapprocherait de celui d'un P. K. Dick, "une joie cérébrale" selon Publishers Weekly.

    Le cueilleur de fraises de Monika Feth, traduit de l'allemand par Sabine Wyckaert-Fetick (Hachette, Black moon 2008), dont on me dit le plus grand bien.

     

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