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Poésie

  • Le Chaos en poésie - D. H. Lawrence

    Le Chaos en poésie
    D. H. Lawrence
    ouvrage bilingue
    Introduit et traduit de l’anglais par Blandine Longre
    Black Herald Press, novembre 2017

     

    « Mais l’homme ne peut vivre dans le chaos. (…) L’homme doit s’envelopper dans une vision, se bâtir une demeure à la forme, à la stabilité, à la fixité apparentes. Dans sa terreur du chaos, il place d’abord une ombrelle entre lui et l’éternel tourbillon. Puis il peint l’intérieur de cette ombrelle comme un firmament. Ensuite il parade, vit et meurt sous son ombrelle. »

    Si D. H. Lawrence (1885-1930) a toujours écrit sur la poésie, Chaos in Poetry, composé en 1928 à la demande de Harry Crosby, cofondateur de la maison d’édition parisienne Black Sun Press, est peut-être l’un des textes les plus importants qu’il ait jamais consacrés au sujet. En exposant ses vues sur la « vraie » poésie et en développant la notion du « chaos vivant » que celle-ci serait censée révéler, Lawrence s’inscrit dans la tradition du poète visionnaire qui dévoile des mondes insoupçonnés, terrifiants – visions éblouissantes du chaos que l’humanité préfère occulter, un chaos cosmique, divin et intime qu’il faut rapprocher des notions d’élan vital et de flux protéiforme, traits essentiels de la créativité lawrencienne que l’on retrouve dans ce texte infiniment poétique.

    https://blackheraldpress.wordpress.com/books/le-chaos-en-poesie-d-h-lawrence-chaos-in-poetry/

    D.H. Lawrence, Black Herald Press, Blandine Longre, Harry Crosby, Black Sun Press

     

    pour commander l’ouvrage

    https://blackheraldpress.wordpress.com/buy-our-titles/

     

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  • Keith Barnes, par Jacqueline Starer

    barnes-poems.jpgWant to Wake Alive – Selected Poems
    Aussi petit que mon prochain - poèmes choisis
    Keith Barnes (traduction de Jacqueline Starer)
    K.B. – récit de Jacqueline Starer
    (traduction anglaise Helen McPhail)
    Ouvrage bilingue, Editions d’écarts, 2014

     

     

     

     

     

     

    The white sun scalds in our song

    From the white soil     blood

    winedark as your hair across the moon

    begins       through the scarcehealed wounds

    to pout       from silence

    petals of carmine       crimson petals

    bedding in the pulse       urgent

    flowers of the mouth

    demanding soil to strike their roots in

     

    from “White Sun”

     

     

    Le soleil est à blanc       brûlant dans notre chant

    De la terre blanche       du sang

    sombre comme le vin       comme tes cheveux barrant la lune

    commence       au travers de blessures à peine guéries

    à dessiner une moue       de silence

    des pétales de carmin     de pourpres pétales

    s’inscrivent dans mon pouls     marquant l’urgence

    paroles-fleurs

    qui exigent la terre pour y forcer leurs racines

     

    extrait de « Soleil à blanc » (traduction Jacqueline Starer)

     

    KB-a-Bard-1965-1.jpgNé dans l'East End de Londres en 1934, Keith Barnes entre sur concours à la Royal Academy of Music à l'âge de treize ans. Bientôt ses œuvres sont jouées à Londres par plusieurs groupes de musique de chambre. Il travaille chez un éditeur de musique puis comme monteur de films à la BBC. A 25 ans, il cesse d'écrire de la musique. Son premier poème, "Dévaluation", écrit en 1960, paraît aussitôt dans le Times Literary Supplement. A partir de 1962, il voyage et se consacre à l'écriture. C’est en 1963, après un long séjour à Chypre, qu’a lieu sa rencontre décisive avec Jacqueline Starer. Ils vivront à Paris, aux Etats-Unis, en Israël puis de nouveau à Paris. En 1967, son premier recueil de poèmes, Born to Flying Glass (Né sous les éclats des vitres) est publié à New York par Harcourt, Brace & World. Il termine à Paris son second recueil The Thick Skin (La Peau dure) et commence le troisième Ain't Hung Yet (Ils ont pas encore eu ma peau) quand une leucémie aiguë interrompt brutalement sa vie le 10 septembre 1969.

     

    Quelques liens

    http://www.keith-barnes.com/index.html

    https://ecartsmbh.wordpress.com/2010/05/22/k-b-de-jacqueline-starer-extraits/

    https://www.worldliteraturetoday.org/2015/november/want-wake-alive-selected-poems-k-b-aussi-petit-que-mon-prochain-keith-barnes

    http://www.recoursaupoeme.fr/po%C3%A8tes/keith-barnes

    https://www.facebook.com/KEITH-BARNES-135792343103906/

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  • "Que prenne fin l’exil en la terre étrangère !" Benjamin Fondane

    Fondane.jpg

    Que prenne fin l’exil en la terre étrangère !

    Non de ceux qui sont étrangers sur une terre étrangère,

    ni étrangers parmi les étrangers,

    étranger pour lui-même,

    car l’homme n’est pas chez lui sur cette terre,

    étranger où qu’il aille,

    cette terre n’est pas à lui, avec ses lèvres de sel,

    ses entrailles de métaux bouillants, sa laitance de pétrole,

    ses yeux de pierre ponce

    et cette pression vivace qui gonfle ses seins et les vide

    – cette terre n’est pas à lui

    les poissons sans oreilles ni les oiseaux sans langue,

    ni la lumière lisse du bonheur,

    les choses de clarté ni les choses de nuit

    — cette terre n’est pas à lui tout arrosée d’étoiles,

    secouée de séismes qui montent à sa gorge

    toute pleine d’une eau qui fonce sous ses pieds

    – terre vorace et carnivore…

     

    extrait de L’Exode (1942), Benjamin Fondane (1898-1944)

     

    Le mal des fantômes, Nouvelle édition. Établie par Patrice Beray et Michel Carassou, avec la collaboration de Monique Jutrin. Liminaire d'Henri Meschonnic, Verdier poche, 2006)

    http://editions-verdier.fr/livre/le-mal-des-fantomes/

     

     

    Ailleurs en ligne

    David Gascoyne et Benjamin Fondane

    http://temporel.fr/David-Gascoyne-et-Benjamin-Fondane,588

    Un article de Patrice Beray

    https://blogs.mediapart.fr/patrice-beray/blog/130308/fondane-poete-au-mal-des-fantomes

    Société d'études Benjamin Fondane

    http://www.benjaminfondane.com/

    Association Benjamin Fondane

    http://www.benjaminfondane.org/association-benjamin-fondane.php

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  • La vie de l'homme est cette viande - David Gascoyne

    david gascoyne, black herald press, Blandine Longre, Will Stone, poésie britannique, traduction, surréalisme anglais, Man's Life is This Meat, La vie de l'homme est cette viandePour démarrer la nouvelle année en poésie, on peut s'offrir LA VIE DE L’HOMME EST CETTE VIANDE (Man’s Life Is This Meat) de David GASCOYNE (1916-2001), recueil bilingue à paraître ce mois (et en précommande via le site de Black Herald Press).

    Il s'agit de la première parution en français de ce deuxième recueil de David Gascoyne (publié en mai 1936, alors que le poète, dont on fête cette année le centenaire de la naissance, n'avait pas encore vingt ans). D’abord influencé par le surréalisme (on lui doit le premier ouvrage en anglais consacré au surréalisme français ainsi que le « Premier Manifeste Anglais du Surréalisme »), Gascoyne s’en détache dès la fin des années 1930 pour se consacrer à une poésie à tendance humaniste et spirituelle (Breton lui-même, jugeant ses écrits trop « catholiques », l’« excommuniera » du groupe des surréalistes en 1947). Le recueil Man’s Life Is This Meat appartient bien à la période surréaliste de David Gascoyne, mais témoigne déjà d’une originalité saisissante et d’une imagination hors du commun : marqué par une profonde angoisse existentielle, il comprend des poèmes sculpturaux, crépusculaires, empreints d’un mysticisme prophétique et tourmenté qui participe de l’œuvre visionnaire à venir.

    Au sommaire : avant-propos de la traductrice, le recueil lui-même, d'autres poèmes surréalistes composés à la même époque, des autotraductions de Gascoyne (lui-même traducteur d'André Breton, de Philippe Soupault, de Pierre Jean Jouve...), le « Premier Manifeste Anglais du Surréalisme », une bibliographie, des notes sur les poèmes, et une postface du poète et traducteur britannique Will Stone. 

    Pour en savoir davantage :

    http://blackheraldpress.wordpress.com/books/la-vie-de-lhomme-est-cette-viande-mans-life-is-this-meat-david-gascoyne/

    Traduit de l’anglais par Blandine Longre
    Avec des autotraductions de David Gascoyne
    Postface de Will Stone
    Black Herald Press, janvier 2016
    144 pages – 15 € – isbn 978-2-919582-03-6

     

    Extrait de l'avant-propos :

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  • 6, rue Rollin

    « On comprendra aisément pourquoi, après trente-trois ans, un être si attachant est singulièrement présent à mon esprit et pourquoi aussi je ne passe jamais devant le 6 de la rue Rollin sans un serrement de cœur. »
    Cioran, Exercices d’admiration, « Benjamin Fondane, 6, rue Rollin », 1978.

     

    (David Gascoyne's translation of Cioran's essay - unrevised draft - : "It will be easily understood why, after thirty-three years, so attractive a being is singularly present in my mind and why also, I never pass by the number 6 of the rue Rollin without a wringing of the heart.")

     

     

     

    emil cioran,david gascoyne,benjamin fondane

     

    http://www.benjaminfondane.com/

     

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  • La fin de l’épreuve de l’homme - Paul Stubbs

    The End of the Trial of Man

    after ‘Blood on the Floor’ 1986, by Francis Bacon

     

    Upon these floorboards, amid the blood and

    the death-throes of gods, the ‘rough beast’ has

    eaten its last, has eaten and spat out man’s rib;

     

                  eaten and spat and stamped

    down its feet onto the now crushed and un-

    recognizable face-mask of Yeats:

     

                  one mile outside

                  of Bethlehem…

     

    (© Paul Stubbs, 2015)

     

    ***

    La fin de l’épreuve de l’homme

    d’après Du sang sur le sol, 1986, de Francis Bacon

     

    Sur ce plancher, parmi le sang

    et les affres de la mort des dieux, la « bête brute » a dévoré

    son dernier repas, a dévoré et recraché la côte de l’homme ;

     

                  dévoré et recraché et piétiné

    le masque du visage de Yeats, à présent

    broyé, méconnaissable :

     

                  à un mille des murs

                  de Bethléem…

     

    trad. de l'anglais: B. Longre.
    Première publication : The Black Herald, n°5, printemps 2015

    Le site du poète: http://paulstubbspoet.wordpress.com/

    Son dernier recueil:
    http://paulstubbspoet.wordpress.com/2014/12/20/the-end-of-the-trial-of-man/

     

    Bacon.jpg

     

    Blood on the Floor, 1986
    Francis Bacon
    Oil and pastel on canvas

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  • "L'inconciliable dans un poème..."

    Hamlet contre Shakespeare

    L'autre mot derrière le mot.

    Derrière le meurtre l'autre mort.

    L'inconciliable dans un poème :

    L'ordre. Et, le brisant, la brèche.

     

    Hamlet Gegen Shakespeare

    Das andere Wort hinter dem Wort.

    Der andere Tod hinter dem Mord.

    Das Unvereinbare in ein Gedicht:

    Die Ordnung. Und der Riß, der sie zerbricht.

     

    Thomas Brasch, Belles sont les rimes, Les rimes te mentent
    édition bilingue, traduction de l’allemand par Bernard Banoun et Aurélie Maurin
    Editions Hochroth Paris, 2015

    Poète, dramaturge, prosateur, cinéaste, traducteur, Thomas Brasch (1945-2001) peut être considéré comme l’héritier et successeur méconnu de Brecht.

    http://www.paris.hochroth.eu/fr/3286/belles-sont-les-rimes-les-rimes-te-mentent/

     

    hochroth, Thomas Bracht, Bernard Banoun, Aurélie Maurin, poésie, traduction

     

     

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  • 33e Marché de la poésie, Paris - du 10 au 14 juin 2015

    Le 33e Marché de la poésie se déroulera place Saint-Sulpice, Paris VIe, du mercredi 10 à partir de 14h au dimanche 14 juin 2015. Black Herald Press sera sur le stand 710, en compagnie de la Dernière Goutte et des Carnets d'Eucharis.

    couv_33_marche_poesie-ef024.jpg

    http://www.poesie.evous.fr/

    http://poesie.evous.fr/Liste-des-participants-au-33e-Marche-de-la-Poesie.html

     

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     Marché de la poésie 2014

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  • Black Herald Press au Berkeley Books of Paris

    On trouvera le dernier numéro du Black Herald au Berkeley Books of Paris, librairie incontournable du VIe arrondissement de Paris. 

    Berkeley Books of Paris
    8, rue Casimir Delavigne
    75006 Paris
    (métro Odéon)

    http://www.facebook.com/BBoParis

    Et pour en apprendre davantage sur la librairie (et sa libraire !)
    http://disappearingparis.weebly.com/blog/phyllis-cohen-of-berkeley-books-on-literary-culture-finding-books-and-how-there-is-still-hope-for-bookstores-in-paris

    Et pour ceux qui souhaiteraient soutenir la librairie :
    https://www.indiegogo.com/projects/berkeley-books-of-paris#/story

     

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    ouvrages en vitrine

    The Black Herald #5

    The Black Herald #3

    Ex Nihilo, Paul Stubbs (Black Herald Press, 2010)

    Flesh, Paul Stubbs (Black Herald Press, 2013)

    The End of the Trial of Man, Paul Stubbs (Arc Publications, 2015)

     

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  • The Black Herald #5

    Vient de paraître : le 5e numéro de la revue bilingue & internationale The Black Herald, que je coédite avec le poète Paul Stubbs.

    160 pages – 15€  – ISBN 978-2-919582-12-9 (ISSN 2266-1913)

    Capture d’écran 2015-05-15 à 16.44.39.png


    Au sommaire : David Gascoyne (traduction en français du tout premier poème surréaliste anglais), Olive Moore (grande inconnue des lettres anglaises, qu'Anne-Sylvie Homassel nous permet de découvrir en français), Egon Bondy (traduit du tchèque par Eurydice Antolin), Pierre Cendors (un extrait de son prochain recueil), Andrew Fentham, Peter Oswald (dramaturge et poète, dont nous présentons ici une courte pièce et des poèmes), Charles Nodier (traduit par Alistair Ian Blyth, qui signe également une nouvelle sur la bibliotaphie), Paul Stubbs (deux poèmes extraits de son dernier recueil, paru en février en Grande-Bretagne), Afonso Cruz (traduit par Cécile Lombard), Heller Levinson (dont le dernier recueil, Wrack Lariat, vient de paraître chez Black Widow press) Philippe Annocque (traduit par Rosemary Lloyd), David Spittle,  Jos Roy (dont nous avons publié le recueil De suc & d'espoir l'an passé), Michael Lee Rattigan (des poèmes et ses traductions de César Vallejo), Yves et Ada Rémy (un extrait des Soldats de la mer traduit par Edward Gauvin), Victor Segalen & Anthony Seidman, ainsi qu'un entretien inédit avec Emil Cioran (accordé en 1986 au philosophe Bensalem Himmich), et traduit du français par Rosemary Lloyd.

    Les contributeurs et le sommaire détaillé :
    http://blackheraldpress.wordpress.com/magazine/the-black-herald-5/

    Pour se procurer la revue (commande en ligne ou en librairie) :
    http://blackheraldpress.wordpress.com/buy-our-titles/

    Tous les numéros :
    http://blackheraldpress.wordpress.com/magazine/

    ***

    Black Herald Press sur Twitter
    http://twitter.com/Blackheraldpres

    Black Herald Press sur facebook
    http://www.facebook.com/BlackHeraldPress

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    À propos de la revue

    Publiée sous l’autorité de Paul Stubbs et Blandine Longre, cette très rigoureuse et élégante revue place la traduction au centre de son travail. L’anglais / anglo-américain, l’espagnol, le russe, le français jouent l’un vers l’autre, parfois l’un dans l’autre pour instruire le sens et la beauté de poèmes ou la précision d’essais critiques de haute qualité sous un thème sous-jacent : « Accept the Mystery », ou quand l’écrivain s’ouvre à l’antithèse de la réalité plutôt qu’au jeu naïf de l’éclaircissement d’un réel vécu comme opaque.
    — Yves Boudier, cahier critique de poésie n° 28, cipM, octobre 2014.

     

     

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  • Le Joyeux Anniversaire de la mort / The Happy Birthday of Death - Gregory Corso

    Vient de paraître 

    LE JOYEUX ANNIVERSAIRE DE LA MORT
    GREGORY CORSO

    Poèmes choisis – recueil bilingue
    Traduit de l’anglais par Blandine Longre
    Introduction de Paul Stubbs / Postface de Kirby Olson

    The Happy Birthday of Death
    Selected poems – bilingual book

    Black Herald Press, novembre 2014
    100 pages – 14 € / ISBN  978-2-919582-09-9

    *

    « Magnifique et stupéfiant Gregory Corso, le seul & unique Gregory le Héraut. »
    Jack Kerouac.

    « Sans doute le plus grand poète américain. »
    Allen Ginsberg à propos de Gregory Corso.

    *

    Plus d'informations: http://blackheraldpress.wordpress.com/books/gregorycorso/ 

    Pour se procurer l'ouvrage : http://blackheraldpress.wordpress.com/buy-our-titles/

     

    gregory corso, Blandine Longre, Le Joyeux Anniversaire de la mort, poésie, Beat generation, black herald press, Paul Stubbs, kirby olson

    *

    Gregory Corso (1930-2001), l’un des poètes majeurs de la Beat Generation aux côtés de Jack Kerouac, d’Allen Ginsberg et de William S. Burroughs, a voué son existence à la poésie. Bien qu’ancrée dans la modernité, l’écriture de Corso puise également dans des traditions plus anciennes (celles, entre autres, du poète Percy Bysshe Shelley, figure tutélaire, et de l’héritage antique), révélant une poésie de nature composite, erratique et visionnaire, entre élégance lyrique et audace syntaxique, archaïsme revendiqué et facétieuse vitalité. Cet ouvrage rassemble un choix de poèmes extraits d’un recueil d’une incontestable originalité, Le Joyeux Anniversaire de la mort (publié en 1960 par New Directions), recueil qui concourut à consolider la réputation du poète, « un alchimiste des plus insolites, un belliciste des mots opérant à l’usure, bataillant aveuglément, immensément, avec le langage », ainsi que le décrit Paul Stubbs dans l’introduction au présent ouvrage.

    *

     

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  • « Qu’est-ce que ça peut bien représenter ? »

    Victor SegalenNe cherchons pas à comprendre. Comprendre est le plus souvent en art un jeu puéril et naïf, l’aveu d’une sensibilité ralentie, la revanche intellectuelle du spectateur affligé d’anesthésie artistique. Celui qui ne comprend pas et s’obstine à comprendre est, à priori, celui qui ne sent pas. Le même, après lecture de Mystique, hochera la tête interrogativement et devant une toile imprévue cherchera, sur le bord du cadre, l’indication du « sujet » en murmurant : « Qu’est-ce que ça peut bien représenter ? » — Néanmoins, à défaut de légendes, d’explications, de clés, à défaut de symboles concrets et parlants, on est en droit de réclamer du peintre exposant son œuvre ou de l’écrivain donnant le bon à tirer, une certaine part de joie, un sursaut, une petite angoisse douce, un éveil d’énergie, une suggestion ou, plus simplement, une sensation.

    Victor Segalen, Le Double Rimbaud

    (Le Mercure de France, 15 avril 1906)

     

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  • "but a chirrup." (D.H. Lawrence)

    662942.jpg"Brute force crushes many plants. Yet the plants rise again. The Pyramids will not last a moment compared with the daisy. And before Buddha or Jesus spoke the nightingale sang, and long after the words of Jesus and Buddha are gone into oblivion the nightingale still will sing. Because it is neither preaching nor teaching nor commanding nor urging. It is just singing. And in the beginning was not a Word, but a chirrup."

    D.H. Lawrence
    Etruscan Places - first published 1932

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  • Paul B. Roth - Les guerres sont toujours intérieures

    Wars Are Always Within

    Your hands can’t breathe. They struggle when apart. One may try and separate itself from the other, say, to claw a bent nail from the wall, roll a young erect nipple between its supple fingers, or spoon hot soup through trembling blue lips, leaving the other to wait or assist unless, of course, both happen to belong to an accomplished percussionist or cirque de soleil-ist whose every limb’s movement is not only different from but in unison with every other.

    Your hands can’t breathe. Open or closed, in peace or at war, they bloody or are bloodied, inflict or are afflicted. At peace, the bread their fanning cools has, running through its center, an invisible thread of blood left behind for the lives of their future children now overrunning the Earth with starvation. In war, there’s no bread, no crust, no crumbs, just gunpowder’s tasty nitrates force-fed down the throats and smoking muzzles of even hungrier futures. 

    Your hands can’t breathe. They grip tight the bayonet affixed to each length of worn rifle stock. They hold on for dear life. At a full run, no longer at your sides, yet whipped by bare branch ends, they barely make a sound as they bleed, bruise or lose fingers to frost bite or the food scraps starving dogs beat them to every time.

    © Paul B. Roth

     

    Les guerres sont toujours intérieures

    Tes mains ne peuvent respirer. Elles luttent quand elles sont séparées. L’une tente parfois de se désengager de l’autre pour, disons, arracher un clou du mur, faire rouler sous ses doigts souples un jeune mamelon en érection ou porter aux lèvres bleues et tremblantes une cuillerée de soupe brûlante, laissant l’autre patienter ou l’assister, à moins que, évidemment, toutes deux appartiennent à un percussionniste chevronné ou à un acrobate du cirque du soleil dont le mouvement de chacun des membres n’est pas seulement distinct, mais en unisson avec tous les autres.

    Tes mains ne peuvent respirer. Ouvertes ou fermées, en paix ou en guerre, elles ensanglantent ou sont ensanglantées, infligent ou sont affligées. En temps de paix, le pain qu’elles refroidissent en l’éventant a en son centre évidé un invisible filet de sang pour les vies des enfants à naître infestant à présent la Terre de famine. En temps de guerre, il n’y a ni pain, ni croûte, ni miettes, seuls les nitrates savoureux de la poudre dont on gave les gorges, et les canons fumants d’avenirs plus affamés encore.

    Tes mains ne peuvent respirer. Elles empoignent la baïonnette fixée au bout de chaque vieux fusil. Elles se cramponnent à la vie. En pleine course, pourtant fouettées par les branches nues, elles ne sont plus à tes côtés et demeurent presque silencieuses tandis qu’elles saignent, se blessent, perdent des doigts abîmés d’engelures ou que leur échappent les restes dont les chiens faméliques s’emparent toujours les premiers.

     © Blandine Longre 2013, pour la traduction française.

    Ce poème et sa traduction ont paru dans le numéro 4 du Black Herald (2013)

    Pour plus d'informations:
    http://blackheraldpress.wordpress.com/2013/09/27/paul-b-roth-poems-poemes-2/

     

    paul b. roth,poésie,traduction,long way back to the endCe poème est également présent dans le dernier recueil de Paul B. Roth : Long Way Back to the End (Rain Mountain Press, 2014)

    http://rainmountainpress.com/books31.html

    Paul B. Roth, poète et éditeur américain, dirige la maison d’édition The Bitter Oleander Press depuis 1974 et publie la revue The Bitter Oleander. A noter, Bitter Oleander Press publiera prochainement la traduction en anglais de Mouvement par la fin de Philippe Rahmy (traduction de Rosemary Lloyd), dont des extraits avaient paru dans le n° 1 du Black Herald.

    http://www.bitteroleander.com/

    Un entretien avec Paul B. Roth

    http://ragazine.cc/2014/03/paul-b-rothinterview/

    "This is poetic prose at its finest. Paul B. Roth’s sentences unfold, gradually reveal ever deeper meanings, and then crystallize into moments of communicable inner experience no less drawing on the vivid particulars of the natural world."  - John Taylor

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  • Jos Roy, De suc & d'espoir - revue de presse

    DE SUC & D’ESPOIR
    JOS ROY
    Poèmes choisis - recueil bilingue

    With Sap & Hope
    Selected Poems
    Translated from the French by Blandine Longre with Paul Stubbs - bilingual collection

    Black Herald Press, 2014
    54 pages - 10 € / £8 / $14 / ISBN  978-2-919582-08-2

    Pour en savoir plus
    http://blackheraldpress.wordpress.com/books/de-suc-despoir-with-sap-hope-jos-roy/

    pour se procurer l'ouvrage
    http://blackheraldpress.wordpress.com/buy-our-titles/

     

    ****

    "C’est peut-être, dans ce magnifique court recueil (20 poèmes) d’une incroyable densité ce qui m’impressionne le plus et que je préfère : ce travail constant de la matière, forme et fond, ce rapport à la fois sensuel et énergique au palpable, à ce qui « grouille & / se débat » (p. 24), à ce « quelque chose à cueillir dans la foison / des vies » (p. 30) – car tout est vie, dans cet univers très personnel, même le plus mort, en apparence, tel ce fossile (p. 24) que ranime la parole poétique : « je lui parle / et j’observe ses charpentes frissonner absorber / recomposer ce que devant moi il présente / réordonnancer le monde depuis les paroles qui naissent du corps-mien ». Rien de facile, rien qui ne déconcerte : poésie de très haute exigence, au goût de solitude, écrite, on le sent bien, à l’écart des mondanités urbaines, méditative, tout à la fois violente et tendre pour les choses, ciselée." Lionel-Edouard Martin (mai 2014)

    Lire l'article dans son intégralité

    *

    "Pas un mot qui ne soit pas à sa place sur ces pages : Jos Roy parvient là à faire coïncider ce qu’était et devrait demeurer le poème, c’est-à-dire une parole chantée, avec sa trace physique et sonore sur la fine épaisseur de la page, « tempsclouéd’espace ». La poète nourrit son œuvre des couches mémorielles et du cortège terrestre et céleste, et lui donne en cela toute l’épaisseur, la moelle, la chair même qu’elle convoque (au sens fort) dans le dernier poème du recueil : « à la fin / sous le texte / percé des clavicules / on observe les os la fine épaisseur / de viande la très fine / épaisseur d’histoire / l’infime épaisseur du lieu ». Infime, très fine épaisseur, oui, mais épaisseur d’un « mur [qui] s’étage » et n’étouffe pas le feu de la parole."   Claire Laloyaux (mai 2014)

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    *

    « Après avoir fait découvrir aux lecteurs français les textes du poète écossais W.S. Graham, les éditions Black Herald publient De suc & d’espoir, un premier et très beau recueil de Jos Roy. Un ensemble composé d’une vingtaine de poèmes denses et incarnés, d’une écriture qui fouaille la langue, la laisse grouiller, proliférer, se replier et se rapetisser pour se clapir au plus dense de la matière, et bourgeonner, irradier enfin en "trépignement de carbone". Tout est dans le titre, concentré dans le suc, expansé dans l’espoir, "plaie d’infini" faite d’éclat et d’esquive… » Romain Verger (mai 2014)

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    *

    Rien n’est acquis, rien n’est simple. Si « on conçoit un / lieu commun », loin des clichés rassurants, il aura quelque chose à voir avec la sauvagerie et l’exil. Le langage poétique de Jos Roy, dans sa complexité, sa densité, dans ses spirales, ses allers-retours, nous rappelle que le « voyage », s’il vaut la peine d’être vécu, n’est pas toujours de tout repos, et qu’il faut compter avec « la valeur brute du chant ». Jean-Pierre Longre (juin 2014)

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    *

    "Reste la promesse. Et un livre de poèmes peut précisément non pas l’accomplir mais la susciter, l’émouvoir en un souffle. Car la promesse n’est pas tout à fait de ce monde, à moins qu’elle ne soit « la matière du monde / animée d’un tremblement de lèvre » comme l’écrit Jos Roy, dans De suc & d’espoir. (...) C’est une typographie livrant bataille qui interfère sur la page d’écriture de Jos Roy : poésie pour l’œil, agglutinant les mots, les composant « gouttàgoutte », et d’un même tenant poésie de bouche à oreille, trouvant à emplir cette voix de tous les signes d’oralité (ponctuation, coupes des vers...) pour que la traverse l’adresse (l’« appel ») qui hante De suc & d’espoir..." Patrice Beray (Mediapart, juin 2014)

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    “Elle hèle, avec grâce, tour à tour, la pensée, le rêve, l’être, la forcemuette en somme. Elle invoque « la formecontre qui contre & pousse où pousse l’appel quelque part retiré dans la gorge ». Elle fouaille l’esprit de sa dévorante poésie. Verve d’une ardente douceur dans laquelle se perçoit tantôt une pudeur ou une fragilité. Souvent même sa voix semble se briser, comme une vague sur la grève. Un sanglot en reflux. Nul atermoiement, nulle mièvrerie, sans sucrerie, ni complainte. Son poème se situe aux antipodes de la pesanteur. (…) La dame basque a la jouissance rebelle, le goût des lettres fiévreuses, de la langue indomptée. Existence enracinée dans les marges, aux horizons émancipés, au verbe dévergondé par l’emblématique esperluette chère au poète et écrivain américain E. E Cummings bientôt convoqué au détour d’un vers de saison. Canal historique. Lignée revendiquée.” Zoé Balthus (septembre 2014) 

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  • Mort de l’Utopie - Paul Stubbs

    Death of Utopia

    After A Piece of Waste Land, Francis Bacon, 1982

     

    ‘O dark dark dark. They all go into the dark’

    T.S. Eliot

     

    On this horizon that overshadows all,

    above the last known clump of Eliot’s

     

    world, between the human reeds and

    the beached broken pelvis of the wind,

     

    snag still the last few

    pages of his book…

     

    (the grave-mould from the burial of what

    false god now falling from the palms?)

     

    —upon a jut of always steaming earth,

    where tomorrow man, for the last time,

     

    will arrive, to give birth to it:

    his eschatological foetus;

     

    in end-times, when Hell is certain, and

    Eliot, not Christ, he rots back onto the

    grass…

     

     

    saltz5-27-09-23.jpg 

    A Piece of Wasteland, Francis Bacon, 1982

     

     

    Mort de l’Utopie

    D’après Un coin de Terre gaste, Francis Bacon, 1982

     

    « Ô noir noir noir. Tous s’en vont dans le noir »

    T.S. Eliot

     

    Sur cet horizon qui éclipse tout,

    au-dessus de la dernière motte connue

     

    du monde d’Eliot, entre les roseaux humains et

    le pelvis échoué et brisé du vent,

     

    sont encore piégées les quelques

    dernières pages de son livre…

     

    (l’humus de la sépulture de quel

    dieu illusoire s’effritant à présent entre les paumes ?)

     

    – sur une saillie de terre toujours fumante,

    que, demain, pour la dernière fois, l’homme

     

    atteindra afin de lui donner naissance :

    à son fœtus eschatologique ;

     

    dans les temps ultimes, quand l’Enfer sera certitude, et

    qu’Eliot, non le Christ, il retombera en putréfaction dans

    l’herbe…

     

     

     

    © Paul Stubbs, 2011.

    © Blandine Longre 2013, pour la traduction française.

    Poème publié en février 2014 dans Les Carnets d’Eucharis, N° 2 (2014)

    http://lescarnetsdeucharis.hautetfort.com/archive/2013/12/17/les-carnets-d-eucharis-annee-2014-5249489.html

    http://www.recoursaupoeme.fr/revue-des-revues/les-carnets-deucharis-version-papier-opus-2/m-c-masset

     

    Paul Stubbs, poète britannique (né en 1969 à Norwich), est l’auteur de trois recueils, The Theological Museum (Flambard Press, 2005), The Icon Maker (Arc Publications, 2008), The End of the Trial of Man (Arc Publications, à paraître) et de deux longs poèmes : Ex Nihilo (Black Herald Press, 2010) et Flesh, (Black Herald Press, 2013). À son actif, également, diverses pièces de théâtre et un recueil d’essais portant sur Arthur Rimbaud, The Carbonized Earth, ainsi que des critiques et des poèmes publiés en revues. Il codirige la revue de littérature bilingue The Black Herald.
    http://paulstubbspoet.wordpress.com

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  • 32e Marché de la poésie, Paris

    Black Herald Press sera présent au 32e Marché de la Poésie, du 11 au 15 juin, place Saint-Sulpice (Paris VIe) sur le stand 704 – en compagnie des Carnets d’Eucharis (Nathalie Riera) et des éditions Hochroth-Paris (Nicolas Cavaillès).

    *

    D'autres stands à visiter : les éditions l'Oeil d'or (104), le Visage Vert (104), Isolato (425-427), l'Atelier du Gué (501), le Centre international de poésie Marseille, CIPM (118-120), Les éditions du murmure (604), les éditions Rhubarbe (103-105), les éditions Tarabuste (507), Ypsilon Éditeur (601) - et de nombreux autres ici.

    *

    Le programme du Marché :

    http://poesie.evous.fr/-32e-Marche-de-la-Poesie-.html

    couv_32_marche_poesie-6-c4c5c.jpg

     

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  • Blanche-Neige - Robert Walser

     

    La Reine (à Blanche-Neige) :

    Non, c'est faux. Tu te mens, et forges

    toi-même un conte. Mais le conte

    le dit : moi, la Reine mauvaise,

    je t'ai envoyé le chasseur,

    et donné la pomme à manger.

    Réponds clairement là-dessus.

    Tu ne fais que railler, pas vrai,

    en implorant mon pardon. Rien

    que gestes, façons étudiées, 

    paroles d'un rôle astucieux.

    Méfiante, en effet, c'est ainsi

    que tu m'as rendue. Que fais-tu ?

     

    Blanche-Neige
    Robert Walser
    traduit par Hans Hartje et Claude Mouchard
    édition bilingue
    dossier complémentaire établi par Fabienne Raphoz-Fillaudeau :avatars de Blanche-Neige
    Collection Merveilleux N°18
    José Corti, 2006

    BlancheNeige.jpg

    http://www.jose-corti.fr/titresmerveilleux/blanche-neige.html

     

     

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  • Chaque pierre orpheline - Helga M. Novak

    DSC_0418.jpgles commères infidèles

    noyées avant l'heure

    criaillent et se lamentent

    sous la pluie de novembre

    un couple de corbeaux épie

    la jacasserie

    de leurs jupes de laine tissée

    dans la rouille du brouillard

    des soldats étrangers

    scrutent les lieux

    le couple de corbeaux s'élève

    depuis les ravines

    (Thingvellir)

    *

     

     

     

    Chaque pierre orpheline
    Helga M. Novak
    anthologie bilingue, conçue par Dagmara Kraus
    traduction de l’allemand par Élisabeth Willenz
    Editions Hochroth, 2013

    http://www.paris.hochroth.eu/fr/3154/chaque-pierre-orpheline/

     

    également, de Helga M. Novak
    http://www.buchetchastel.fr/c-est-la-que-je-suis-helga-m--novak-9782283022481

     

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  • Cavales - Jean-Baptiste Monat


    “vous êtes le souvenir ou le fantasme d’un passé légendaire, d’une réalité sans fond, d’un présent sans lien : en musique, tristement, dans l’errance de l’espèce”

    Jean-Baptiste Monat (Cavales, 2013)

    Cavales
    Jean-Baptiste Monat
    Editions Hochroth Paris, 2013

    http://www.paris.hochroth.eu/fr/3117/cavales/

    *

    Un article de Jean-Pierre Longre

    L’homme sans réseaux
    http://lhommesansreseaux.hautetfort.com/

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  • The Black Herald, n° 4 - 2013


    IMG2637.jpgParu fin octobre, le 4e numéro du Black Herald (revue de littérature bilingue que je coédite avec le poète Paul Stubbs) propose poèmes, fictions, essais et traductions. Au sommaire, un texte de Gary J. Shipley à propos des Microgrammes de Robert Walser, un essai de Jean-Pierre Longre portant sur Queneau et Cioran, et plusieurs écrivains & poètes (français, américains, britanniques, 
    hispanophones, russes), pour la plupart traduits dans ce numéro – entre autres, Heller Levinson, Pierre Cendors, Paul B. Roth, Georgina Tacou, Vasily Kamensky, Oliver Goldsmith, Steve Ely, Anthony Seidman, Michel Gerbal, Anne-Sylvie Salzman, Jorge Ortega…

    *

    #4 – October 2013 - Octobre 2013
    164 pages – 15€ / £12.90 / $20 – ISBN 978-2-919582-06-8 (ISSN 2266-1913)

    Pour plus d’informations (sommaire complet, contributeurs, liens, etc.)

    http://blackheraldpress.wordpress.com/magazine/the-black-herald-4/

    *

    Pour se procurer ce numéro et/ou les précédents

    http://blackheraldpress.wordpress.com/buy-our-titles/

     *

    à propos du numéro 3 (2012) 

    http://blongre.hautetfort.com/archive/2012/09/25/the-black-herald-3-revue-de-litterature-vient-de-paraitre.html

     *

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  • William Sydney Graham, Les Dialogues obscurs

    w.s. graham,anne-sylvie homassel,black herald press,blandine longre,paul stubbs,critiques,librairies,poésiePlusieurs articles parus ces derniers temps à propos du recueil de poèmes choisis de l'Ecossais Graham (le tout premier en français), qu'Anne-Sylvie Homassel et moi-même avons traduit. 


    Un article de Romain Verger dans l'Anagnoste

    "J’imagine combien l’exercice de traduction, compliqué par la nature du langage poétique, l’a sans doute été plus encore ici, car la langue de Graham est truffée de ruptures de construction, de collisions d’images déroutantes ; il évoquait d’ailleurs sa poésie comme «une architecture d'associations»."


    Un article de Nathalie Riera (les Carnets d'Eucharis)

    "Pour écrire, il y a des lumières et des obscurités à emprunter de tous côtés, des dialogues à saisir, qui nous parlent d’Etre et de non-être, peut-être pour nous inciter à davantage de rêveries, de relâchements. Ces dialogues obscurs n’ont rien de mystique : ils nous laissent entrevoir une autre dimension de nous-mêmes, issus d’un ici et maintenant non dénué de singularité. La poésie ne doit pas rester parmi les mots. Elle doit emprunter au monde réel, et non au rempart de la pensée conceptuelle. Mais « Si ce lieu où j’écris est réel alors/Il me faut être allégorique »."


    L'ouvrage figure également parmi les coups de coeurs de la librairie Charybde (Paris) - lecture de Hugues Robert sur leur site

    "Une occasion rare de découvrir, dans une édition impeccable et totalement bilingue (même les préface, postface et chronologie sont présentées dans les deux langues), ce poète écossais mort en 1986, longtemps assimilé peu ou prou aux néo-romantiques (Dylan Thomas), qu'il fréquente beaucoup en effet dans l'immédiat après-guerre, avant d'émigrer vers la Cornouaille, y alternant les longs séjours avec de brèves incursions londoniennes jusqu'à son décès, étant devenu entre temps, en quelque sorte, le "protégé" éditorial de T.S. Eliot."


    Un article de Jean-Pierre Longre, sur son blog:

    "Selon Paul Stubbs, d’ailleurs, si cette publication est d’abord destinée à faire connaître cette œuvre aux lecteurs français, elle doit aussi permettre au poète « de se libérer de certaines comparaisons littéraires des plus superflues »… Propos quelque peu polémique mais pertinent, qui insiste sur le fait que la traduction est une mutation, une réadaptation de la poésie dans une langue différente, qui lui permet de sortir de son « insularité »."


    Lire un poème de Graham publié dans l'Anthologie d'un jour du site Terres de Femmes (Angèle Paoli), le 9 novembre dernier.

     

    Ecouter le poète lire certains de ses textes (enregistrement du 23 octobre 1979)

     

    ****

    Le recueil, dont on doit la postace au poète britannique Paul Stubbs, et l'introduction à Michael Snow, ami du poète, est disponible dans plusieurs librairies (voir ici : http://blackheraldpress.wordpress.com/buy-our-titles/ou directement depuis le site de l'éditeur:

    http://blackheraldpress.wordpress.com/books/les-dialogues-obscurs-the-dark-dialogues-w-s-graham/


    Les Dialogues obscurs — W.S. Graham
    Poèmes choisis

    Traduit de l’anglais par Anne-Sylvie Homassel & Blandine Longre
    Introduction de Michael Snow / Postface de Paul Stubbs
    recueil bilingue
    Black Herald Press, 2013
    174 pages - 14 - isbn 978-2-919582-07-5


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    (William) Sydney Graham (1918-1986) with his painting on glass.
    by Michael Seward Snow, bromide print from original negative, 1958 © Michael Seward Snow.



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  • Paysages d’été - Nathalie Riera

    152743703.jpgPaysages d’été
    Nathalie Riera
    Lanskine, 2013

    « mon enjouement dans le retrait j’écris la certitude de la soie à être douceur la certitude du fruit à mûrir j’écris sans m’éloigner ni du demi-jour ni du midi sans fuir les limites de l’enclos du jardin

    mon enjouement dans l’attente du souffle qui reprend du rêve qui est vie l’ardeur contre le désarroi qui ne peut prendre place nulle part et de l’insouciance parmi les soucis

    dans la pénombre du roman que reste-t-il ? deux voix qui se sont tues un vent sans fougue et ce qui se répète mais ne se renouvelle pas »


    Nathalie Riera est l’auteur d’un essai, La parole derrière les verrous (Éditions de l'amandier, 2007) et de recueils de poésie : ClairVision (Publie.net, 2009), Puisque Beauté il y a (Lanskine, 2010), Variations d’herbes (Éditions du Petit Pois, 2012) et Paysages d’été . Elle a également créé la revue Les Carnets d’eucharis qu’elle anime depuis mars 2008.


    Présentation et critique de l’ouvrage

    http://lescarnetsdeucharis.hautetfort.com/archive/2013/06/01/nathalie-riera-paysages-d-ete-ed-lanskine-2013.html

    sur Terres de femmes

    http://terresdefemmes.blogs.com/mon_weblog/2013/06/nathalie-riera-elle-a-pleur%C3%A9-implor%C3%A9-la-main-absente.html

    sur le site de l’éditeur

    http://www.editions-lanskine.fr/livre/paysages-dete

     

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  • Les Carnets d'Eucharis : poésie / littérature / photographie / arts plastiques

    Le premier numéro des Carnets d'Eucharis (dans sa version papier), revue animée par Nathalie Riera, a paru en février 2013. Le deuxième est à paraître en 2014. 

    Pour souscrire / s'abonner : 

    http://lescarnetsdeucharis.hautetfort.com/archive/2014/01/30/les-carnets-d-eucharis-edito-annee-2014-abonnement-5285440.html

    A propos de la revue, lire également un article de Patrick Kéchichian dans La Revue des revues (n° 50, 2013)

    "Les Carnets d’Eucharis, animés par Nathalie Riera, existent depuis 2008 en version numérique. Prose et poésie, mais aussi arts plastiques et réflexion critique se rencontrent, se croisent, dialoguent. Dans le premier numéro papier elle explique dans un entretien la vocation de sa revue : « Ma décision d’en venir, une fois par an, à une version papier, est aussi une manière de ne pas négliger un autre pan du lectorat qui s’avère peu attaché à la seule lecture numérique. Je n’ai aucune certitude quant à savoir si cela est ou non un bon choix. Certains lecteurs ont trouvé la démarche curieuse, l’estimant à contre-courant de ce qui se passe actuellement, à savoir la désertion du support papier en faveur du support numérique. » Puis elle cite cette amorce d’analyse par Claude Minière : « Dans le passage à l’édition “papier”, il y a un geste significatif. Par là, vous allez vers ce qui se donne à la main, ce qui peut se lire dans la main (dans la méditation) – et donc n’est plus sous l’impression binaire “informatique”, se déroulant pour l’œil seul. C’est important. » Oui, Claude Minière a raison de souligner la signification de ce passage préalable par la main qui éprouve avant l’œil, autrement que lui. Ce « travail de circulation » dont parle Nathalie Riera trouve là, en même temps que son support naturel, sa raison d’être."

     

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  • Les Dialogues obscurs - W.S. Graham

    Vient de paraître 

    Les Dialogues obscurs — W.S. Graham
    Poèmes choisis

    Traduit de l’anglais par Anne-Sylvie Homassel & Blandine Longre
    Introduction de Michael Snow / Postface de Paul Stubbs
    recueil bilingue
    Black Herald Press, Septembre 2013
    174 pages - 14 - isbn 978-2-919582-07-5

    W.S. Graham

     

    William Sydney Graham, né en Écosse en 1918 et décédé en Cornouailles en 1986, est l’un des poètes britanniques majeurs du xxe siècle, remarqué dès 1949 par T.S. Eliot, alors éditeur chez Faber and Faber – maison qui publiera l’ensemble de son œuvre à partir de son troisième recueil. Lié entre autres à Dylan Thomas, à Edwin Morgan et à de nombreux artistes, Graham se consacre presque exclusivement à la poésie, menant une vie d’extrême pauvreté. Ce recueil (dont on doit l’introduction à Michael Snow, ami proche du poète dont il fut l’exécuteur testamentaire, et la postface au poète britannique Paul Stubbs) rassemble un choix de textes traduits en français pour la première fois, ainsi qu’un essai de W.S. Graham sur sa poésie ; l’ensemble vise à retracer l’itinéraire d’un écrivain d’une originalité rare, explorateur d’un langage à la fois allié et adversaire. Parfois jugée « difficile », son œuvre fut par conséquent méconnue de son vivant, mais la renommée du poète n’a cessé de grandir depuis sa mort, comme en témoignent la publication des New Collected Poems en 2004 (Faber and Faber) et cette première parution en français.

    Pour se procurer l'ouvrage :

    http://blackheraldpress.wordpress.com/buy-our-titles/

    Pour en savoir plus :

    http://blackheraldpress.wordpress.com/books/les-dialogues-obscurs-the-dark-dialogues-w-s-graham/

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  • 'Flesh', Paul Stubbs

    Vient de paraître, un long poème de Paul Stubbs

    Flesh
    Paul Stubbs
    introduction by Ingrid Soren
    Black Herald Press, May 2013
    130×170 – 54 pages - 10 € / £ 8.50 / $13
    ISBN  978-2-919582-05-1

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    flesh1 bande.jpg



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  • Pernette du Guillet / Maurice Scève, aux éditions Hochroth

     

    C'est une ardeur d'autant plus violente,

    Qu'elle ne peult par Mort ny temps perir :

    Car la vertu est d'une action lente,

    Qui tant plus va, plus vient à se nourrir.

    Mais bien d'Amour la flamme on voit mourir

    Aussi soubdain, qu'on la voit allumée,

    Pource qu'elle est tousjours accoustumée,

    Comme le feu, à force, et vehemence :

    Et celle là n'est jamais consumée :

    Car sa vigueur s'augmente en sa clemence.

     

    Rymes LI, Pernette du Guillet (1520-1545)

    ******

    à (re)découvrir dans une anthologie réalisée par Nicolas Cavaillès : Heureuse peine et longue mort,  Pernette du Guillet / Maurice Scève, aux éditions Hochroth, Paris, 2013

    http://www.paris.hochroth.eu/

     

    Un autre titre au catalogue de cette nouvelle maison :

    L’aurore me trouvera les bras croisés, Emil Botta, poèmes extraits de Întunecatul April (1937), anthologie bilingue, traduction du roumain par Nicolas Cavaillès (Hochroth, Paris, 2013)

    pernette du guillet,maurice scève,nicolas cavaillès,éditions hochroch,poésie 

    Pour commander les ouvrages : http://www.paris.hochroth.eu/fr/commander-nos-livres/ (lesquels sont également disponibles dans certaines librairies : http://www.paris.hochroth.eu/fr/presentation/)


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  • Gregory Corso en traduction

    A découvrir dans le dernier numéro du Black Herald, plusieurs poèmes de Gregory Corso accompagnés de leur traduction en français et d'une présentation (en VO et en VF) de Kirby Olson, auteur de Gregory Corso: Doubting Thomist (Southern Illinois University Press, 2002). Gregory Corso (1930-2001), poète américain, fut le plus jeune membre du noyau dur de la Beat Generation, proche de Jack Kerouac, d’Allen Ginsberg et de William S. Burroughs. Ses deux recueils les plus célèbres demeurent Gasoline (City Lights, 1958) et The Happy Birthday of Death (New Directions, 1960).

     

    “I leave paradise behind me

    My paradise squandered fully

    What dies dies in beauty

    What dies in beauty dies in me—”

     

    (On Pont Neuf, Gregory Corso - from The Happy Birthday of Death, 1960)


    ***


    “Je laisse le paradis derrière moi

    Mon paradis pleinement gaspillé

    Ce qui meurt meurt dans la beauté

    Ce qui meurt dans la beauté meurt en moi –”


    (Sur le Pont-Neuf, trad. B. Longre, The Black Herald, n°3, septembre 2012)


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    "Selon moi, la poésie de Corso associe le meilleur de la tradition imagiste américaine et le meilleur du surréalisme français. Aussi l’œuvre de Corso est-elle très proche de celle de son ami Frank O’Hara. En effet, ce dernier avait apparemment appris à associer le surréalisme français à la métrique variable et idiomatique de William Carlos William, le tout rédigé sur le ton de la conversation. Marjorie Perloff dit de Frank O’Hara : « ...O’Hara ne fut à même d’écrire les poèmes que nous considérons comme ses plus accomplis que lorsqu’il apprit à fusionner ces deux modes – adapter des images et des formes surréalistes à un idiome américain. » Une définition qui peut tout autant s’appliquer à Corso, lequel demeure l’un des grands secrets de la poésie américaine des années 1950 et au-delà, et presque certainement l’un des poètes américains les plus sous-estimés." Kirby Olson.



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  • "Liminal" - Michael Lee Rattigan

    Vient de paraître, le recueil de poésie Liminal, de Michael Lee Rattigan (Rufus books 2012). L'un des poèmes, accompagné de sa traduction en français, est disponible dans le dernier numéro du Black Herald

     

    "Shake the dry branch:

    scatter grain, unhusked

    on the heels of a hidden sun—

    the bone raised,

    flung

    airy monument

    of untold memory, future form."

    (from "Unshadowed" - M. Lee Rattigan)


    **


    "Secoue la branche sèche :

    éparpille le grain, mondé

    sur les talons d’un soleil caché –

    l’os dressé,

    projeté

                    monument aérien

    d’un souvenir indicible, forme à venir."


    ("Hors d'ombre" - extrait - trad. de l'anglais B. Longre)

     

    **

    Plus d'informations

    http://blackheraldpressblog.wordpress.com/tag/liminal/

    http://www.rufusbookspublishing.ca/authors/rattigan_michael_lee/liminal.html

    Pour commander l'ouvrage

    http://www.rufusbookspublishing.ca/orders/index.html

    Pour commander le Black Herald

    http://blackheraldpress.wordpress.com/buy-our-titles/

    liminal.jpg

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  • The Black Herald 3 - revue de littérature, vient de paraître

    Le troisième numéro de la revue de littérature en partie bilingue que je coédite avec le poète Paul Stubbs vient de paraître. On peut désormais le commander en ligne (ou par email, par bon de commande), en attendant de le trouver dans quelques librairies signalées sur le site (dont L’Écume des Pages, Paris).

    http://blackheraldpress.wordpress.com/buy-our-titles/

    Issue #3 – September 2012 - Septembre 2012
    190 pages – 15€ / £13 / $19 – ISBN 978-2-919582-04-4


    The Black Herald, revue de littérature, poésie, fiction, essais, traductions, Blandine Longre, Paul Stubbs

    On y trouvera plusieurs textes de fiction et de poésie (en version originale et certains traduits en anglais) d’écrivains français : Louis Calaferte (traduction inédite de John Taylor), Tristan Corbière, Nicolas Cavaillès, Romain Verger, Michel Gerbal, Dominique Quélen, Pierre Trouiller, Nathalie Riera (également fondatrice des Carnets d’Eucharis), Mylène Catel et Jos Roy.

    Les poètes de langue anglaise (pour la plupart traduits en français), originaires de Grande-Bretagne, de la Nouvelle-Zélande ou encore des États-Unis sont eux aussi bien représentés : W.S. Graham (dont nous avions déjà publié des poèmes dans le numéro 2 du Black Herald), Clayton EshlemanAndrew FenthamPaul B. Roth (également fondateur de la maison The Bitter Oleander Press) Alexandra Sashe, Andrew O’Donnell, Anthony Seidman, Gerburg Garmann, Mark Wilson, Paul Stubbs, Iain Britton, James Joyce (traduction de Pierre Troullier), Gary J. Shipley et Michael Lee Rattigan (dont le recueil Liminal paraîtra d’ici quelques semaines chez Rufus Books). Par ailleurs, on découvrira des poèmes de l’expressioniste allemand August Stramm (traduit en français par Elisabeth Willenz et en anglais par Antony Vivis et Will Stone), ainsi que plusieurs poèmes traduits en français de Gregory Corso, auteur de la Beat Generation injustement méconnu en France et pourtant tout aussi important que Kerouac ou Ginsberg, traductions accompagnées d’une présentation signée Kirby Olson.

    On pourra de même lire un essai de Sébastien Doubinsky sur Baudelaire (version anglaise en regard), un second signé Bernard Bourrit (« C’est un héritage en moi qui me dévore », portant à la fois sur Julio Cortázar, les axolotls, et Fritz Horn) et un troisième sur Francis Bacon et le retable d’Issenheim de Matthis Grünewald (par la britannique Ingrid Soren, traduit en français), ainsi qu’un extrait des souvenirs d’Ernest Delahaye sur Rimbaud (traduction inédite en anglais). De même, Michael Lee Rattigan nous offre un nouveau texte en prose du péruvien César Vallejo (« Estado de la literatura española »), tandis que Rosemary Lloyd traduit du français des extraits de l’œuvre de Denis Buican, écrivain et biologiste. Nous sommes également heureux d’accueillir des auteurs de divers horizons, dont Devin Horan (cinéaste, qui prépare un troisième film sur Georg Trakl), le dramaturge new-yorkais Allan Graubard (traduit par Anne-Sylvie Homassel), l’Angolais João Melo (traduit par Cécile Lombard) et Sadie Hoagland (un texte étonnant traduit par Anne-Sylvie Homassel).

    Enfin, nous remercions pour leurs photographies Olivier Longre, Will Stone, Ágnes Cserháti et Devin Horan, et Sandrine Duvillier pour sa mise en page (couverture et intérieur).

    Le sommaire complet :

    http://blackheraldpress.wordpress.com/magazine/the-black-herald-3/contents-sommaire-3/

    Pour toute information complémentaire sur les contributeurs de ce numéro.

    Contact : blackheraldpress(at)gmail(point)com

     

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