Plusieurs articles parus ces derniers temps à propos du recueil de poèmes choisis de l'Ecossais Graham (le tout premier en français), qu'Anne-Sylvie Homassel et moi-même avons traduit.
Un article de Romain Verger dans l'Anagnoste
"J’imagine combien l’exercice de traduction, compliqué par la nature du langage poétique, l’a sans doute été plus encore ici, car la langue de Graham est truffée de ruptures de construction, de collisions d’images déroutantes ; il évoquait d’ailleurs sa poésie comme «une architecture d'associations»."
Un article de Nathalie Riera (les Carnets d'Eucharis)
"Pour écrire, il y a des lumières et des obscurités à emprunter de tous côtés, des dialogues à saisir, qui nous parlent d’Etre et de non-être, peut-être pour nous inciter à davantage de rêveries, de relâchements. Ces dialogues obscurs n’ont rien de mystique : ils nous laissent entrevoir une autre dimension de nous-mêmes, issus d’un ici et maintenant non dénué de singularité. La poésie ne doit pas rester parmi les mots. Elle doit emprunter au monde réel, et non au rempart de la pensée conceptuelle. Mais « Si ce lieu où j’écris est réel alors/Il me faut être allégorique »."
L'ouvrage figure également parmi les coups de coeurs de la librairie Charybde (Paris) - lecture de Hugues Robert sur leur site
"Une occasion rare de découvrir, dans une édition impeccable et totalement bilingue (même les préface, postface et chronologie sont présentées dans les deux langues), ce poète écossais mort en 1986, longtemps assimilé peu ou prou aux néo-romantiques (Dylan Thomas), qu'il fréquente beaucoup en effet dans l'immédiat après-guerre, avant d'émigrer vers la Cornouaille, y alternant les longs séjours avec de brèves incursions londoniennes jusqu'à son décès, étant devenu entre temps, en quelque sorte, le "protégé" éditorial de T.S. Eliot."
Un article de Jean-Pierre Longre, sur son blog:
"Selon Paul Stubbs, d’ailleurs, si cette publication est d’abord destinée à faire connaître cette œuvre aux lecteurs français, elle doit aussi permettre au poète « de se libérer de certaines comparaisons littéraires des plus superflues »… Propos quelque peu polémique mais pertinent, qui insiste sur le fait que la traduction est une mutation, une réadaptation de la poésie dans une langue différente, qui lui permet de sortir de son « insularité »."
Lire un poème de Graham publié dans l'Anthologie d'un jour du site Terres de Femmes (Angèle Paoli), le 9 novembre dernier.
Ecouter le poète lire certains de ses textes (enregistrement du 23 octobre 1979)
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Le recueil, dont on doit la postace au poète britannique Paul Stubbs, et l'introduction à Michael Snow, ami du poète, est disponible dans plusieurs librairies (voir ici : http://blackheraldpress.wordpress.com/buy-our-titles/) ou directement depuis le site de l'éditeur:
http://blackheraldpress.wordpress.com/books/les-dialogues-obscurs-the-dark-dialogues-w-s-graham/
Les Dialogues obscurs — W.S. Graham
Poèmes choisis
Traduit de l’anglais par Anne-Sylvie Homassel & Blandine Longre
Introduction de Michael Snow / Postface de Paul Stubbs
recueil bilingue
Black Herald Press, 2013
174 pages - 14€ - isbn 978-2-919582-07-5
(William) Sydney Graham (1918-1986) with his painting on glass.
by Michael Seward Snow, bromide print from original negative, 1958 © Michael Seward Snow.

About the author, de John Colapinto - Fourth Estate, 2002
Kaikisen, retour vers la mer
Poétique de la soif de Ch’oe Yun
L'heure de la sortie de Christophe Dufossé
Soupe froide de Charles Masson
Angleterre, de Geneviève Brisac
La cérémonie des poupées de Chantal Deltenre - Maelström, 2005
Un LOUP peut en cacher un autre
A paraître le 24 janvier prochain : le dernier numéro de DECAPAGE, revue littéraire trimestrielle (éditions de La Table Ronde). Des chroniques, des traductions, des nouvelles et un mini-dossier très instructif sur les lettres de refus reçues par quelques auteurs (Stéphane Audeguy, Patrick Goujon, Serge Joncour, etc.), que ces derniers interprètent à leur façon...
Le conseil d’administration de la Bibliothèque nationale de France a approuvé l’intégration à la BNF des équipes et des activités de l’association "Les amis de la Joie par les livres", à compter du 1er janvier 2008. L’association, créée en 1972, a pour mission de "favoriser la promotion de la lecture publique au sein de la jeunesse, d’entreprendre toutes activités et expériences de création ou d’expression reliées à la lecture des jeunes, de conduire des actions contractuelles dans son domaine de compétences", et développe quatre types d’activités : la gestion d’un centre de ressources "Centre national du livre pour enfants La Joie par les livres", et d'un portail documentaire
La Joie par les livres publie, entre autres, La revue des livres pour enfants
En ligne sur Sitartmag, quelques articles portant sur des romans à paraître début 2008.
Je recommande aussi la lecture de La Langue du mensonge de Andrew Wilson (traduit de l'anglais par Françoise du Sorbier), aux éditions Albin Michel, que j'avais lu en anglais.
Miniatures de Youssouf Amine Elalamy - Editions Hors'champs (Casablanca)

J'ai récemment appris que le magazine TOC, mensuel indépendant et contributif, était sorti en kiosques pour la dernière fois en juin 2007. Les numéros (le premier datant d'octobre 2003) sont néanmoins répertoriés dans leurs
Norma de Maïa Brami, Editions Folie d’Encre, 2006 - 160 p. 15 euros.
Un roman que j'avais lu d'une traite, La Promesse de Shanghai, d'abord publié chez Bleu de Chine (une maison de qualité, dont l'excellent catalogue se trouve