A découvrir, la revue de littérature américaine Essays & Fictions, coéditée par Danielle Winterton, David Pollock et Joshua Land. Le numéro double VIII-IX a paru en septembre. On peut le télécharger en intégralité depuis ce lien. Danielle Winterton, de son côté, publie certaines de ses fictions ici. L'un de ses textes, Dolce Vida, a paru dans le dernier numéro du Black Herald, accompagné de sa traduction en français.
littérature anglophone
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Essays & Fictions
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Soyons Babyloniens - bis
D'abord publié en Grande-Bretagne en 2009, La Trilogie babylonienne de Sébastien Doubinsky paraît ce mois en français (dans une traduction de l'auteur) aux éditions Joëlle Losfeld (qui a publié l'an passé Quién es ? du même auteur).
Pour découvrir le roman en anglais : The Babylonian Trilogy (introduction de Michael Moorcock - PS Publishing, 2009)
Quelques mots ici.
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Apaiser la poussière, de Tabish Khair
Apaiser la poussière de Tabish Khair
traduit de l’anglais (Inde) par Blandine Longre
(avec le concours du CNL)
224 pages, ISBN : 978-2-916136-29-5
Les Éditions du Sonneur, parution : octobre 2010
Mangal Singh, écrivain raté, chauffeur d’autocar sur la ligne Gaya-Phansa, deux villes de l’État indien du Bihar, ressasse son amertume et observe les passagers embarqués ce jour-là. Parmi eux, Fadarah l’eunuque, qui aspire à une nouvelle existence, un homme d’affaires angoissé, une matriarche hindoue convaincue de sa supériorité sociale, un jeune garçon qui rentre dans son village après avoir commis le pire... Des individus loin de leur chez-soi, issus de cultures et de milieux très différents, dont les itinéraires enchevêtrés le temps d’un voyage n’échappent pas non plus à l’attention de Shankar, le contrôleur, qui veille sur eux à sa manière. Sur un chemin parallèle, un autre homme se remémore l’enfance et l’adolescence, évoquant son désir pour la servante Zeenat, ses souvenirs du cuisinier Wazir Mian ainsi que les espaces réels et imaginaires qui l’ont modelé. Le long de routes poussiéreuses, les pensées de chacun défilent, le flux de la conscience se délite parfois, et nul n’imagine encore l’événement qui obligera l’autocar à s’arrêter en chemin, un peu plus longtemps que prévu…
L’AUTEUR
Poète, romancier, journaliste, critique littéraire, Tabish Khair est professeur de littérature à l’université d’Aarhus, au Danemark. Né à Gaya, dans le Bihar en 1966, il a publié son premier recueil de poèmes, Where Parallel Lines Meet, en 2000 chez Penguin. Apaiser la poussière (The Bus Stopped) publié par Picador en 2004, est son premier roman. Il fut sélectionné pour le Encore Award, prix décerné par la Société britannique des Auteurs. Le deuxième, intitulé Filming: A Love Story, a paru chez le même éditeur en 2007. Harper Collins a publié en juin 2010 son nouveau recueil de poèmes, Man of Glass, ainsi que son troisième roman, The Thing about Thugs, qui se situe dans le Londres victorien. Il collabore régulièrement à divers journaux et magazines britanniques, américains, indiens, danois… tels The Guardian, Outlook India, Times of India, The Independent, The Wall Street Journal, etc.
Les Éditions du Sonneur
5, rue Saint-Romain
75006 Paris -
Magazine TOC - Chroniques 2005-06
Chroniques des quais, David Wojnarowicz, Ed.Désordres, trad. de l’anglais par Laurence Viallet
La vie à vif
C’est au cours de pérégrinations aux quatre coins des USA que David Wojnarowicz (écrivain, artiste militant de la scène underground, mort du Sida en 1992) a collecté de saisissants témoignages retranscrits sous forme de brefs monologues, l’écriture calquant habilement leur oralité originelle. Près d’une cinquantaine de voix anonymes, celles des laissés pour compte, orphelins d’une « amérique » dévoyée, confrontés à un ordinaire de violence (physique et morale) : jeunes fugueuses, prostitué(e)s, ex-taulards, travestis, routiers et vagabonds confient leurs errances, leurs dérives choisies ou non. A partir de ces lambeaux d’existences, instantanés sordides, paradoxalement cocasses et vivifiants, Wojnarowicz, porte-parole de la marge, fait rejaillir l’humanité, généralement déniée, de cette multitude invisible et tourmentée ; humanité qui prend le pas sur la subversion, l’impudeur ou l’obscénité de surface. Reflet inversé du capitalisme, ce strip-tease urbain vaut bien nombre d’études sociologiques.
editions-desordres.com
Entretien avec Laurence Viallet