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  • La fin de l’épreuve de l’homme - Paul Stubbs

    The End of the Trial of Man

    after ‘Blood on the Floor’ 1986, by Francis Bacon

     

    Upon these floorboards, amid the blood and

    the death-throes of gods, the ‘rough beast’ has

    eaten its last, has eaten and spat out man’s rib;

     

                  eaten and spat and stamped

    down its feet onto the now crushed and un-

    recognizable face-mask of Yeats:

     

                  one mile outside

                  of Bethlehem…

     

    (© Paul Stubbs, 2015)

     

    ***

    La fin de l’épreuve de l’homme

    d’après Du sang sur le sol, 1986, de Francis Bacon

     

    Sur ce plancher, parmi le sang

    et les affres de la mort des dieux, la « bête brute » a dévoré

    son dernier repas, a dévoré et recraché la côte de l’homme ;

     

                  dévoré et recraché et piétiné

    le masque du visage de Yeats, à présent

    broyé, méconnaissable :

     

                  à un mille des murs

                  de Bethléem…

     

    trad. de l'anglais: B. Longre.
    Première publication : The Black Herald, n°5, printemps 2015

    Le site du poète: http://paulstubbspoet.wordpress.com/

    Son dernier recueil:
    http://paulstubbspoet.wordpress.com/2014/12/20/the-end-of-the-trial-of-man/

     

    Bacon.jpg

     

    Blood on the Floor, 1986
    Francis Bacon
    Oil and pastel on canvas

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  • The Black Herald #5

    Vient de paraître : le 5e numéro de la revue bilingue & internationale The Black Herald, que je coédite avec le poète Paul Stubbs.

    160 pages – 15€  – ISBN 978-2-919582-12-9 (ISSN 2266-1913)

    Capture d’écran 2015-05-15 à 16.44.39.png


    Au sommaire : David Gascoyne (traduction en français du tout premier poème surréaliste anglais), Olive Moore (grande inconnue des lettres anglaises, qu'Anne-Sylvie Homassel nous permet de découvrir en français), Egon Bondy (traduit du tchèque par Eurydice Antolin), Pierre Cendors (un extrait de son prochain recueil), Andrew Fentham, Peter Oswald (dramaturge et poète, dont nous présentons ici une courte pièce et des poèmes), Charles Nodier (traduit par Alistair Ian Blyth, qui signe également une nouvelle sur la bibliotaphie), Paul Stubbs (deux poèmes extraits de son dernier recueil, paru en février en Grande-Bretagne), Afonso Cruz (traduit par Cécile Lombard), Heller Levinson (dont le dernier recueil, Wrack Lariat, vient de paraître chez Black Widow press) Philippe Annocque (traduit par Rosemary Lloyd), David Spittle,  Jos Roy (dont nous avons publié le recueil De suc & d'espoir l'an passé), Michael Lee Rattigan (des poèmes et ses traductions de César Vallejo), Yves et Ada Rémy (un extrait des Soldats de la mer traduit par Edward Gauvin), Victor Segalen & Anthony Seidman, ainsi qu'un entretien inédit avec Emil Cioran (accordé en 1986 au philosophe Bensalem Himmich), et traduit du français par Rosemary Lloyd.

    Les contributeurs et le sommaire détaillé :
    http://blackheraldpress.wordpress.com/magazine/the-black-herald-5/

    Pour se procurer la revue (commande en ligne ou en librairie) :
    http://blackheraldpress.wordpress.com/buy-our-titles/

    Tous les numéros :
    http://blackheraldpress.wordpress.com/magazine/

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    Black Herald Press sur Twitter
    http://twitter.com/Blackheraldpres

    Black Herald Press sur facebook
    http://www.facebook.com/BlackHeraldPress

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    À propos de la revue

    Publiée sous l’autorité de Paul Stubbs et Blandine Longre, cette très rigoureuse et élégante revue place la traduction au centre de son travail. L’anglais / anglo-américain, l’espagnol, le russe, le français jouent l’un vers l’autre, parfois l’un dans l’autre pour instruire le sens et la beauté de poèmes ou la précision d’essais critiques de haute qualité sous un thème sous-jacent : « Accept the Mystery », ou quand l’écrivain s’ouvre à l’antithèse de la réalité plutôt qu’au jeu naïf de l’éclaircissement d’un réel vécu comme opaque.
    — Yves Boudier, cahier critique de poésie n° 28, cipM, octobre 2014.

     

     

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  • Le Joyeux Anniversaire de la mort / The Happy Birthday of Death - Gregory Corso

    Vient de paraître 

    LE JOYEUX ANNIVERSAIRE DE LA MORT
    GREGORY CORSO

    Poèmes choisis – recueil bilingue
    Traduit de l’anglais par Blandine Longre
    Introduction de Paul Stubbs / Postface de Kirby Olson

    The Happy Birthday of Death
    Selected poems – bilingual book

    Black Herald Press, novembre 2014
    100 pages – 14 € / ISBN  978-2-919582-09-9

    *

    « Magnifique et stupéfiant Gregory Corso, le seul & unique Gregory le Héraut. »
    Jack Kerouac.

    « Sans doute le plus grand poète américain. »
    Allen Ginsberg à propos de Gregory Corso.

    *

    Plus d'informations: http://blackheraldpress.wordpress.com/books/gregorycorso/ 

    Pour se procurer l'ouvrage : http://blackheraldpress.wordpress.com/buy-our-titles/

     

    gregory corso, Blandine Longre, Le Joyeux Anniversaire de la mort, poésie, Beat generation, black herald press, Paul Stubbs, kirby olson

    *

    Gregory Corso (1930-2001), l’un des poètes majeurs de la Beat Generation aux côtés de Jack Kerouac, d’Allen Ginsberg et de William S. Burroughs, a voué son existence à la poésie. Bien qu’ancrée dans la modernité, l’écriture de Corso puise également dans des traditions plus anciennes (celles, entre autres, du poète Percy Bysshe Shelley, figure tutélaire, et de l’héritage antique), révélant une poésie de nature composite, erratique et visionnaire, entre élégance lyrique et audace syntaxique, archaïsme revendiqué et facétieuse vitalité. Cet ouvrage rassemble un choix de poèmes extraits d’un recueil d’une incontestable originalité, Le Joyeux Anniversaire de la mort (publié en 1960 par New Directions), recueil qui concourut à consolider la réputation du poète, « un alchimiste des plus insolites, un belliciste des mots opérant à l’usure, bataillant aveuglément, immensément, avec le langage », ainsi que le décrit Paul Stubbs dans l’introduction au présent ouvrage.

    *

     

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  • Jos Roy, De suc & d'espoir - revue de presse

    DE SUC & D’ESPOIR
    JOS ROY
    Poèmes choisis - recueil bilingue

    With Sap & Hope
    Selected Poems
    Translated from the French by Blandine Longre with Paul Stubbs - bilingual collection

    Black Herald Press, 2014
    54 pages - 10 € / £8 / $14 / ISBN  978-2-919582-08-2

    Pour en savoir plus
    http://blackheraldpress.wordpress.com/books/de-suc-despoir-with-sap-hope-jos-roy/

    pour se procurer l'ouvrage
    http://blackheraldpress.wordpress.com/buy-our-titles/

     

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    "C’est peut-être, dans ce magnifique court recueil (20 poèmes) d’une incroyable densité ce qui m’impressionne le plus et que je préfère : ce travail constant de la matière, forme et fond, ce rapport à la fois sensuel et énergique au palpable, à ce qui « grouille & / se débat » (p. 24), à ce « quelque chose à cueillir dans la foison / des vies » (p. 30) – car tout est vie, dans cet univers très personnel, même le plus mort, en apparence, tel ce fossile (p. 24) que ranime la parole poétique : « je lui parle / et j’observe ses charpentes frissonner absorber / recomposer ce que devant moi il présente / réordonnancer le monde depuis les paroles qui naissent du corps-mien ». Rien de facile, rien qui ne déconcerte : poésie de très haute exigence, au goût de solitude, écrite, on le sent bien, à l’écart des mondanités urbaines, méditative, tout à la fois violente et tendre pour les choses, ciselée." Lionel-Edouard Martin (mai 2014)

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    *

    "Pas un mot qui ne soit pas à sa place sur ces pages : Jos Roy parvient là à faire coïncider ce qu’était et devrait demeurer le poème, c’est-à-dire une parole chantée, avec sa trace physique et sonore sur la fine épaisseur de la page, « tempsclouéd’espace ». La poète nourrit son œuvre des couches mémorielles et du cortège terrestre et céleste, et lui donne en cela toute l’épaisseur, la moelle, la chair même qu’elle convoque (au sens fort) dans le dernier poème du recueil : « à la fin / sous le texte / percé des clavicules / on observe les os la fine épaisseur / de viande la très fine / épaisseur d’histoire / l’infime épaisseur du lieu ». Infime, très fine épaisseur, oui, mais épaisseur d’un « mur [qui] s’étage » et n’étouffe pas le feu de la parole."   Claire Laloyaux (mai 2014)

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    « Après avoir fait découvrir aux lecteurs français les textes du poète écossais W.S. Graham, les éditions Black Herald publient De suc & d’espoir, un premier et très beau recueil de Jos Roy. Un ensemble composé d’une vingtaine de poèmes denses et incarnés, d’une écriture qui fouaille la langue, la laisse grouiller, proliférer, se replier et se rapetisser pour se clapir au plus dense de la matière, et bourgeonner, irradier enfin en "trépignement de carbone". Tout est dans le titre, concentré dans le suc, expansé dans l’espoir, "plaie d’infini" faite d’éclat et d’esquive… » Romain Verger (mai 2014)

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    Rien n’est acquis, rien n’est simple. Si « on conçoit un / lieu commun », loin des clichés rassurants, il aura quelque chose à voir avec la sauvagerie et l’exil. Le langage poétique de Jos Roy, dans sa complexité, sa densité, dans ses spirales, ses allers-retours, nous rappelle que le « voyage », s’il vaut la peine d’être vécu, n’est pas toujours de tout repos, et qu’il faut compter avec « la valeur brute du chant ». Jean-Pierre Longre (juin 2014)

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    "Reste la promesse. Et un livre de poèmes peut précisément non pas l’accomplir mais la susciter, l’émouvoir en un souffle. Car la promesse n’est pas tout à fait de ce monde, à moins qu’elle ne soit « la matière du monde / animée d’un tremblement de lèvre » comme l’écrit Jos Roy, dans De suc & d’espoir. (...) C’est une typographie livrant bataille qui interfère sur la page d’écriture de Jos Roy : poésie pour l’œil, agglutinant les mots, les composant « gouttàgoutte », et d’un même tenant poésie de bouche à oreille, trouvant à emplir cette voix de tous les signes d’oralité (ponctuation, coupes des vers...) pour que la traverse l’adresse (l’« appel ») qui hante De suc & d’espoir..." Patrice Beray (Mediapart, juin 2014)

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    “Elle hèle, avec grâce, tour à tour, la pensée, le rêve, l’être, la forcemuette en somme. Elle invoque « la formecontre qui contre & pousse où pousse l’appel quelque part retiré dans la gorge ». Elle fouaille l’esprit de sa dévorante poésie. Verve d’une ardente douceur dans laquelle se perçoit tantôt une pudeur ou une fragilité. Souvent même sa voix semble se briser, comme une vague sur la grève. Un sanglot en reflux. Nul atermoiement, nulle mièvrerie, sans sucrerie, ni complainte. Son poème se situe aux antipodes de la pesanteur. (…) La dame basque a la jouissance rebelle, le goût des lettres fiévreuses, de la langue indomptée. Existence enracinée dans les marges, aux horizons émancipés, au verbe dévergondé par l’emblématique esperluette chère au poète et écrivain américain E. E Cummings bientôt convoqué au détour d’un vers de saison. Canal historique. Lignée revendiquée.” Zoé Balthus (septembre 2014) 

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  • Mort de l’Utopie - Paul Stubbs

    Death of Utopia

    After A Piece of Waste Land, Francis Bacon, 1982

     

    ‘O dark dark dark. They all go into the dark’

    T.S. Eliot

     

    On this horizon that overshadows all,

    above the last known clump of Eliot’s

     

    world, between the human reeds and

    the beached broken pelvis of the wind,

     

    snag still the last few

    pages of his book…

     

    (the grave-mould from the burial of what

    false god now falling from the palms?)

     

    —upon a jut of always steaming earth,

    where tomorrow man, for the last time,

     

    will arrive, to give birth to it:

    his eschatological foetus;

     

    in end-times, when Hell is certain, and

    Eliot, not Christ, he rots back onto the

    grass…

     

     

    saltz5-27-09-23.jpg 

    A Piece of Wasteland, Francis Bacon, 1982

     

     

    Mort de l’Utopie

    D’après Un coin de Terre gaste, Francis Bacon, 1982

     

    « Ô noir noir noir. Tous s’en vont dans le noir »

    T.S. Eliot

     

    Sur cet horizon qui éclipse tout,

    au-dessus de la dernière motte connue

     

    du monde d’Eliot, entre les roseaux humains et

    le pelvis échoué et brisé du vent,

     

    sont encore piégées les quelques

    dernières pages de son livre…

     

    (l’humus de la sépulture de quel

    dieu illusoire s’effritant à présent entre les paumes ?)

     

    – sur une saillie de terre toujours fumante,

    que, demain, pour la dernière fois, l’homme

     

    atteindra afin de lui donner naissance :

    à son fœtus eschatologique ;

     

    dans les temps ultimes, quand l’Enfer sera certitude, et

    qu’Eliot, non le Christ, il retombera en putréfaction dans

    l’herbe…

     

     

     

    © Paul Stubbs, 2011.

    © Blandine Longre 2013, pour la traduction française.

    Poème publié en février 2014 dans Les Carnets d’Eucharis, N° 2 (2014)

    http://lescarnetsdeucharis.hautetfort.com/archive/2013/12/17/les-carnets-d-eucharis-annee-2014-5249489.html

    http://www.recoursaupoeme.fr/revue-des-revues/les-carnets-deucharis-version-papier-opus-2/m-c-masset

     

    Paul Stubbs, poète britannique (né en 1969 à Norwich), est l’auteur de trois recueils, The Theological Museum (Flambard Press, 2005), The Icon Maker (Arc Publications, 2008), The End of the Trial of Man (Arc Publications, à paraître) et de deux longs poèmes : Ex Nihilo (Black Herald Press, 2010) et Flesh, (Black Herald Press, 2013). À son actif, également, diverses pièces de théâtre et un recueil d’essais portant sur Arthur Rimbaud, The Carbonized Earth, ainsi que des critiques et des poèmes publiés en revues. Il codirige la revue de littérature bilingue The Black Herald.
    http://paulstubbspoet.wordpress.com

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  • De suc & d'espoir - Jos Roy

    à paraître le 25 avril

    DE SUC & D’ESPOIR
    JOS ROY
    Poèmes choisis
    recueil bilingue

    With Sap & Hope
    Selected Poems
    Translated from the French by Blandine Longre with Paul Stubbs
    bilingual collection

    Black Herald Press, 2014
    54 pages - 10 € / £8 / $14 / ISBN  978-2-919582-08-2

    Pour en savoir plus
    http://blackheraldpress.wordpress.com/books/de-suc-despoir-with-sap-hope-jos-roy/

    pour commander l'ouvrage
    http://blackheraldpress.wordpress.com/buy-our-titles/

     

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  • Les Carnets d'Eucharis, n°2

    Le deuxième numéro des Carnets d'Eucharis (dans sa version papier), revue animée par Nathalie Riera, vient de paraître. On y lira, entre autres et dans le désordre, des textes de Claude Minière, de Corinne Le Lepvrier, de Noémie Parant, de Mina Loy, d'Eva-Maria Berg, de Paul Louis Rossi, d'Armelle Leclercq, de Paul Stubbs & de W.S. Graham.  

    Le sommaire complet : 

    http://lescarnetsdeucharis.hautetfort.com/archive/2013/12/17/les-carnets-d-eucharis-annee-2014-5249489.html

    Pour souscrire / s'abonner : 

    http://lescarnetsdeucharis.hautetfort.com/archive/2014/01/30/les-carnets-d-eucharis-edito-annee-2014-abonnement-5285440.html

    "Ce deuxième opus poursuit sa ligne exploratrice des figures d’écritures. Ainsi, le carnet consacré à Susan Sontag fait place, cette fois-ci (mais pour mieux y revenir par la suite) à une constellation d’écrits inédits qui multiplient les franchissements et les traversées, entre essaims de poèmes et de proses, aux formes et aux formulations flambant frais. Multitude ouverte sur des détroits et des isthmes, où le « langage essentiel » se tient à l’écart, à ne cesser de favoriser les trouées. Chaque carnet entend poursuivre sa fabrique d’échappées, de « paroles sur le papier » ; les mots comme autant de tracés, de traces, et bruits de source." (éditorial, Nathalie Riera)

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  • The Black Herald, n° 4 - 2013


    IMG2637.jpgParu fin octobre, le 4e numéro du Black Herald (revue de littérature bilingue que je coédite avec le poète Paul Stubbs) propose poèmes, fictions, essais et traductions. Au sommaire, un texte de Gary J. Shipley à propos des Microgrammes de Robert Walser, un essai de Jean-Pierre Longre portant sur Queneau et Cioran, et plusieurs écrivains & poètes (français, américains, britanniques, 
    hispanophones, russes), pour la plupart traduits dans ce numéro – entre autres, Heller Levinson, Pierre Cendors, Paul B. Roth, Georgina Tacou, Vasily Kamensky, Oliver Goldsmith, Steve Ely, Anthony Seidman, Michel Gerbal, Anne-Sylvie Salzman, Jorge Ortega…

    *

    #4 – October 2013 - Octobre 2013
    164 pages – 15€ / £12.90 / $20 – ISBN 978-2-919582-06-8 (ISSN 2266-1913)

    Pour plus d’informations (sommaire complet, contributeurs, liens, etc.)

    http://blackheraldpress.wordpress.com/magazine/the-black-herald-4/

    *

    Pour se procurer ce numéro et/ou les précédents

    http://blackheraldpress.wordpress.com/buy-our-titles/

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    à propos du numéro 3 (2012) 

    http://blongre.hautetfort.com/archive/2012/09/25/the-black-herald-3-revue-de-litterature-vient-de-paraitre.html

     *

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  • William Sydney Graham, Les Dialogues obscurs

    w.s. graham,anne-sylvie homassel,black herald press,blandine longre,paul stubbs,critiques,librairies,poésiePlusieurs articles parus ces derniers temps à propos du recueil de poèmes choisis de l'Ecossais Graham (le tout premier en français), qu'Anne-Sylvie Homassel et moi-même avons traduit. 


    Un article de Romain Verger dans l'Anagnoste

    "J’imagine combien l’exercice de traduction, compliqué par la nature du langage poétique, l’a sans doute été plus encore ici, car la langue de Graham est truffée de ruptures de construction, de collisions d’images déroutantes ; il évoquait d’ailleurs sa poésie comme «une architecture d'associations»."


    Un article de Nathalie Riera (les Carnets d'Eucharis)

    "Pour écrire, il y a des lumières et des obscurités à emprunter de tous côtés, des dialogues à saisir, qui nous parlent d’Etre et de non-être, peut-être pour nous inciter à davantage de rêveries, de relâchements. Ces dialogues obscurs n’ont rien de mystique : ils nous laissent entrevoir une autre dimension de nous-mêmes, issus d’un ici et maintenant non dénué de singularité. La poésie ne doit pas rester parmi les mots. Elle doit emprunter au monde réel, et non au rempart de la pensée conceptuelle. Mais « Si ce lieu où j’écris est réel alors/Il me faut être allégorique »."


    L'ouvrage figure également parmi les coups de coeurs de la librairie Charybde (Paris) - lecture de Hugues Robert sur leur site

    "Une occasion rare de découvrir, dans une édition impeccable et totalement bilingue (même les préface, postface et chronologie sont présentées dans les deux langues), ce poète écossais mort en 1986, longtemps assimilé peu ou prou aux néo-romantiques (Dylan Thomas), qu'il fréquente beaucoup en effet dans l'immédiat après-guerre, avant d'émigrer vers la Cornouaille, y alternant les longs séjours avec de brèves incursions londoniennes jusqu'à son décès, étant devenu entre temps, en quelque sorte, le "protégé" éditorial de T.S. Eliot."


    Un article de Jean-Pierre Longre, sur son blog:

    "Selon Paul Stubbs, d’ailleurs, si cette publication est d’abord destinée à faire connaître cette œuvre aux lecteurs français, elle doit aussi permettre au poète « de se libérer de certaines comparaisons littéraires des plus superflues »… Propos quelque peu polémique mais pertinent, qui insiste sur le fait que la traduction est une mutation, une réadaptation de la poésie dans une langue différente, qui lui permet de sortir de son « insularité »."


    Lire un poème de Graham publié dans l'Anthologie d'un jour du site Terres de Femmes (Angèle Paoli), le 9 novembre dernier.

     

    Ecouter le poète lire certains de ses textes (enregistrement du 23 octobre 1979)

     

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    Le recueil, dont on doit la postace au poète britannique Paul Stubbs, et l'introduction à Michael Snow, ami du poète, est disponible dans plusieurs librairies (voir ici : http://blackheraldpress.wordpress.com/buy-our-titles/ou directement depuis le site de l'éditeur:

    http://blackheraldpress.wordpress.com/books/les-dialogues-obscurs-the-dark-dialogues-w-s-graham/


    Les Dialogues obscurs — W.S. Graham
    Poèmes choisis

    Traduit de l’anglais par Anne-Sylvie Homassel & Blandine Longre
    Introduction de Michael Snow / Postface de Paul Stubbs
    recueil bilingue
    Black Herald Press, 2013
    174 pages - 14 - isbn 978-2-919582-07-5


    w.s graham, anne-sylvie homassel, black herald press, blandine longre, paul stubbs, critiques, librairies, poésie

    (William) Sydney Graham (1918-1986) with his painting on glass.
    by Michael Seward Snow, bromide print from original negative, 1958 © Michael Seward Snow.



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  • Les Dialogues obscurs - W.S. Graham

    Vient de paraître 

    Les Dialogues obscurs — W.S. Graham
    Poèmes choisis

    Traduit de l’anglais par Anne-Sylvie Homassel & Blandine Longre
    Introduction de Michael Snow / Postface de Paul Stubbs
    recueil bilingue
    Black Herald Press, Septembre 2013
    174 pages - 14 - isbn 978-2-919582-07-5

    W.S. Graham

     

    William Sydney Graham, né en Écosse en 1918 et décédé en Cornouailles en 1986, est l’un des poètes britanniques majeurs du xxe siècle, remarqué dès 1949 par T.S. Eliot, alors éditeur chez Faber and Faber – maison qui publiera l’ensemble de son œuvre à partir de son troisième recueil. Lié entre autres à Dylan Thomas, à Edwin Morgan et à de nombreux artistes, Graham se consacre presque exclusivement à la poésie, menant une vie d’extrême pauvreté. Ce recueil (dont on doit l’introduction à Michael Snow, ami proche du poète dont il fut l’exécuteur testamentaire, et la postface au poète britannique Paul Stubbs) rassemble un choix de textes traduits en français pour la première fois, ainsi qu’un essai de W.S. Graham sur sa poésie ; l’ensemble vise à retracer l’itinéraire d’un écrivain d’une originalité rare, explorateur d’un langage à la fois allié et adversaire. Parfois jugée « difficile », son œuvre fut par conséquent méconnue de son vivant, mais la renommée du poète n’a cessé de grandir depuis sa mort, comme en témoignent la publication des New Collected Poems en 2004 (Faber and Faber) et cette première parution en français.

    Pour se procurer l'ouvrage :

    http://blackheraldpress.wordpress.com/buy-our-titles/

    Pour en savoir plus :

    http://blackheraldpress.wordpress.com/books/les-dialogues-obscurs-the-dark-dialogues-w-s-graham/

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  • 'Flesh', Paul Stubbs

    Vient de paraître, un long poème de Paul Stubbs

    Flesh
    Paul Stubbs
    introduction by Ingrid Soren
    Black Herald Press, May 2013
    130×170 – 54 pages - 10 € / £ 8.50 / $13
    ISBN  978-2-919582-05-1

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  • The Black Herald 3 - revue de littérature, vient de paraître

    Le troisième numéro de la revue de littérature en partie bilingue que je coédite avec le poète Paul Stubbs vient de paraître. On peut désormais le commander en ligne (ou par email, par bon de commande), en attendant de le trouver dans quelques librairies signalées sur le site (dont L’Écume des Pages, Paris).

    http://blackheraldpress.wordpress.com/buy-our-titles/

    Issue #3 – September 2012 - Septembre 2012
    190 pages – 15€ / £13 / $19 – ISBN 978-2-919582-04-4


    The Black Herald, revue de littérature, poésie, fiction, essais, traductions, Blandine Longre, Paul Stubbs

    On y trouvera plusieurs textes de fiction et de poésie (en version originale et certains traduits en anglais) d’écrivains français : Louis Calaferte (traduction inédite de John Taylor), Tristan Corbière, Nicolas Cavaillès, Romain Verger, Michel Gerbal, Dominique Quélen, Pierre Trouiller, Nathalie Riera (également fondatrice des Carnets d’Eucharis), Mylène Catel et Jos Roy.

    Les poètes de langue anglaise (pour la plupart traduits en français), originaires de Grande-Bretagne, de la Nouvelle-Zélande ou encore des États-Unis sont eux aussi bien représentés : W.S. Graham (dont nous avions déjà publié des poèmes dans le numéro 2 du Black Herald), Clayton EshlemanAndrew FenthamPaul B. Roth (également fondateur de la maison The Bitter Oleander Press) Alexandra Sashe, Andrew O’Donnell, Anthony Seidman, Gerburg Garmann, Mark Wilson, Paul Stubbs, Iain Britton, James Joyce (traduction de Pierre Troullier), Gary J. Shipley et Michael Lee Rattigan (dont le recueil Liminal paraîtra d’ici quelques semaines chez Rufus Books). Par ailleurs, on découvrira des poèmes de l’expressioniste allemand August Stramm (traduit en français par Elisabeth Willenz et en anglais par Antony Vivis et Will Stone), ainsi que plusieurs poèmes traduits en français de Gregory Corso, auteur de la Beat Generation injustement méconnu en France et pourtant tout aussi important que Kerouac ou Ginsberg, traductions accompagnées d’une présentation signée Kirby Olson.

    On pourra de même lire un essai de Sébastien Doubinsky sur Baudelaire (version anglaise en regard), un second signé Bernard Bourrit (« C’est un héritage en moi qui me dévore », portant à la fois sur Julio Cortázar, les axolotls, et Fritz Horn) et un troisième sur Francis Bacon et le retable d’Issenheim de Matthis Grünewald (par la britannique Ingrid Soren, traduit en français), ainsi qu’un extrait des souvenirs d’Ernest Delahaye sur Rimbaud (traduction inédite en anglais). De même, Michael Lee Rattigan nous offre un nouveau texte en prose du péruvien César Vallejo (« Estado de la literatura española »), tandis que Rosemary Lloyd traduit du français des extraits de l’œuvre de Denis Buican, écrivain et biologiste. Nous sommes également heureux d’accueillir des auteurs de divers horizons, dont Devin Horan (cinéaste, qui prépare un troisième film sur Georg Trakl), le dramaturge new-yorkais Allan Graubard (traduit par Anne-Sylvie Homassel), l’Angolais João Melo (traduit par Cécile Lombard) et Sadie Hoagland (un texte étonnant traduit par Anne-Sylvie Homassel).

    Enfin, nous remercions pour leurs photographies Olivier Longre, Will Stone, Ágnes Cserháti et Devin Horan, et Sandrine Duvillier pour sa mise en page (couverture et intérieur).

    Le sommaire complet :

    http://blackheraldpress.wordpress.com/magazine/the-black-herald-3/contents-sommaire-3/

    Pour toute information complémentaire sur les contributeurs de ce numéro.

    Contact : blackheraldpress(at)gmail(point)com

     

    black herald press,the black herald,revue littéraire,paul stubbs,blandine longre,poésie,fiction,poetry,essay,translation,traduction

     

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  • The Black Herald - 3 / revue de littérature

    à paraître en septembre 2012

    Issue #3 – September 2012 - Septembre 2012
    185 pages – 15€ / £13 / $19 – ISBN 978-2-919582-04-4

    Poetry, short fiction, prose, essays, translations.
    Poésie, fiction courte, prose, essais, traductions.

    pour plus d'informations

    http://blackheraldpress.wordpress.com/magazine/the-black-herald-3/

    black herald press,the black herald,revue littéraire,paul stubbs,blandine longre,poésie,fiction,poetry,essay,translation,traduction


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  • Ex Nihilo (extrait)

    Ex Nihilo, Paul Stubbs (Black Herald Press)

    Extraits


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  • The Black Herald, revue de littérature, numéro 2

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    The Black Herald

    Literary magazine – Revue de littérature

    Issue #2 – September 2011 - Septembre 2011
    162 pages - 13.90 € – ISBN 978-2-919582-03-7

    Poetry, short fiction, prose, essays, translations.
    Poésie, fiction courte, prose, essais, traductions.

    With / avec  W.S Graham, Danielle Winterton, Dumitru Tsepeneag, Clayton Eshleman, Pierre Cendors, Onno Kosters, Alistair Noon, Anne-Sylvie Salzman, Róbert Gál, Andrew Fentham, Hart Crane, Delphine Grass, Jacques Sicard, Iain Britton, Jos Roy, Michael Lee Rattigan, Georges Perros, Laurence Werner David, John Taylor, Sudeep Sen, César Vallejo, Cécile Lombard, Michaela Freeman, Gary J. Shipley, Lisa Thatcher, Dimíter Ánguelov, Robert McGowan, Jean-Baptiste Monat, Khun San, André Rougier, Rosemary Lloyd, Hugh Rayment-Pickard, Sherry Macdonald, Will Stone, Patrick Camiller, Paul Stubbs, Blandine Longre.
    and essays about / et des essais sur Arthur Rimbaud, Tristan Corbière, Jacques Derrida.
    Images : Romain Verger, Jean-François Mariotti. Design: Sandrine Duvillier.

    photo de couverture © Romain Verger

    Les contributeurs 

    The Black Herald is edited by Paul Stubbs and Blandine Longre
    Comité de Rédaction : Paul Stubbs et Blandine Longre

    Soon available to pre-order / bientôt en pré-commande. 

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  • Clarities, articles critiques

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    Quelques extraits d'articles parus ici et là / Extracts from a few reviews.

     

    Clarities, Blandine Longre

    Black Herald Press, September 2010

    120×160 – 48 pages – 8 euros

    ISBN  978-2-919582-00-6

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    http://clarities.tumblr.com/

     

    A review by Lisa Thatcher

    “In Clarities we see one of these voices, speaking to the fluid richness of a previously unexplored liquid centre. Clarities gives one the experience of the timelessness of existence. There is no pinning life down, pinning me down. I am invited to be read by Longre. She sees me and she expresses my own fleeting crucial moments in her exploration of my engaging with life. Rather than expose, dictate, alleviate, Longre reveals. She uncovers those moments that are the universe on the point of the pin; she turns them on me, and lets me feel the pierce of their enormity. I have an experience of borderless-ness. I can’t tell where she starts and I begin. There is no pre amble. No introduction. She siren-sits and when I get there, I discover a shared humanity in her words that is as intimate as it is universal.” (…)

    Longre seems infinitely aware of the swirling fluidity of each human, separate and together with all that exists. The perpetual swim against the tide of annihilation, useless and exhausting, and yet imbued with the necessary meaning that leads to a knowing that is not like a grasp but more like a smoky awareness of my own existence, rests behind all these beautiful poems, like a rain of water stars. Despite the introduction to my darker self, there is hope. There is a body. There is a tangendental version of real. Longre lets me feel my self with my fingertips. She never preaches at me, but lets me feel my own seeping fluid in amongst the tangled conglomerate of my own version of self hood."

    Lisa Thatcher (April 2011)

     

    The Unleashment

    “What Clarities introduces us to is a poet absolutely fully formed, dealing with the subtleties of human communication in a pressured, psychologically intriguing way. There is also much of the ecstatic in the tone of this poet, a voice that closely adheres to its own joy, in the sense of, say, a Whitman or a Blake. (…)

    Formally we have something akin to Elizabethan sonnets blown to smithereens and re-arranged by a combination of an Apollinaire, a William Carlos Williams and a Charles Olson. Longre’s lines slither and slurp across the page, others speed and jump proto-iambically…  (…)

    …the form creates its own sonic imperatives and bustles along its way in mixtures of half-rhyme, no-rhyme, vowel echoes, assonances and airs. Again, what impresses is the directness that is maintained despite the wordly acrobatics, the intention still present in each thrust and burst of language. From an English language perspective Longre seems to have conjured a poetics and poetry that is consistently joyful, satisfying and intelligent.”

    Andrew O’Donnell in The Fiend (March 2011)

     

    The Vortex of Being

    “Blandine Longre is not just a metaphysical poet, she is rather a poet who, by a monstrous yet involuntary excavation of the soul/self, emerges as an archeologist of the most secret and unimaginable depths of ‘being’.  A poet who has rightly denied herself the expedient pleasure of flicking through the quasi-scientific ‘rulebooks’ of poetry, excommunicating herself rather from the unsparing propulsion even of her own syntax. She takes the end of each line as if a loose and still-sparking electricity cable and connects us to a new imaginative forcefield of language. (...)

    “She arrives at the nerve-terminals of experience before we have registered it. Language is experiencing her, not the other way round. She possesses the necessary imaginative fatalism that separates the very good poet from the utterly unique one. The metabolism created anew by her own etymological non-reason has the overwhelming effect of forcing us to climb free suddenly from the darkness of a literary grave. We find ourselves arriving too late, such are the rapid associations and proddings of her mind, we have no other choice but to accept her logic, accept it as our new poetical fate, and the violent and cataclysmic ruptures of her poems as the inevitable moving away from the piteous and weak contemporary idioms that we cannot help but wage a war against. “

    Paul Stubbs (March 2011)

     

    “Love’s not so pure and abstract as they used to say”

    "The uniqueness that is Blandine Longre’s in this collection of poems is twofold, in my opinion. Firstly, she has identified a domain: the powerful complexity of instincts and vicissitudes, and their processes and their drives. Secondly, she has found a language and a form for their expression. It involves neologism, courageous experiment and a fierce intelligence to have kept such a sustained control. There is an immanence of the object in her writing which is entirely compelling.

    Blandine Longre invites us to share an intensity of seeing, comprehending, reading the other and beyond: responding to the judgment call and interpreting the momentous subtlety of the moment. She has constituted an art of the matter of seeing: seeing in a most intimate and shockingly dynamic way. The irreducible integrity of the image that Pound once envisaged is herein extant. Clarities is an astonishing debut. Blandine Longre has unleashed a new, vital, metaphysical animal upon an unsuspecting public. Be warned!"

    Nigel Parke (November 2010)

     

    Oh Welcome Complexity

    "The usual point of reference for this sort of corporeal (and feminised) writing would be Plath, especially since she is quoted in the introduction. But the effect, especially above, is more reminiscent of Rimbaud’s ‘Illuminations’, This is interesting, because English is a second language for Longre, yet clearly the poems were (well) written in our great language – sorry for that vulgarity. (...)

    There’s an Ashbery quote, about French being too clear and logical a language for some of the nuanced tonal effects achievable in English. Yet look at what Celine, Genet or Artaud achieved, poetically. Indeed, look at the best poems in this collection. Although written in English, they have the unmistakable clarity and relentless logic of the best French writing."

    Paul Sutton (Stride magazine, October 2010)

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  • A paraître, The Black Herald

    The Black Herald

    Literary magazine – Revue de littérature

    Issue #1 - January 2011 – Janvier 2011
    160×220 – 160 pages
    13.90 €/ £11.99 / $ 19.50
    ISBN 978-2-919582-02-0

    Poetry, short fiction, essays, translations.
    Poésie, fiction courte, essais, traductions.

    http://blackheraldpress.wordpress.com/magazine/

     

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    © Emily Richardson 2008 (Still from the film Cobra Mist)

     Comité de Rédaction : Paul Stubbs et Blandine Longre

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  • Entretien sur le blog du magazine 3:AM : Paul Stubbs, à propos de Black Herald Press

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    Paul Stubbs, co-editor of Black Herald Press, is interviewed by Darran Anderson on 3:AM Magazine's Buzzwords blog (21/09/2010)

     

    1) Where did the idea for Black Herald Press originate and what is the significance of the name?

    To begin with, we had the idea to self-publish two of our own works, to be for once in full control of our own editing and production. But then while in this process and through speaking with friends who have their own publishing houses here in Paris, we decided to push the project further by publishing our own literary magazine and also future individual works of originality that we feel attracted to; hence the birth of Black Herald Press.

    The title of the press is significant only in that it is taken from Los Heraldos Negros / Black Heralds, the first collection by the Peruvian poet César Vallejo, an important figure and influence. Beyond that, the word ‘Herald’ suggests a birth and/or declaration of something new and formidable that is close to announcement. Also we wanted a name that very few people would forget, and this seemed perfect.

     

    2) The emphasis of Black Herald, your own poetry and the writing of your Black Herald co-editor, the poet, writer and translator Blandine Longre, tends to focus on, for want of a better less-reductive term, “visionary” poetry (your website bears a masthead by William Blake which is a hint). It’s a tradition that’s been largely buried in Britain but embraced in Europe, do you see Black Herald as being part of this lineage? And, if so, who would you see as being influences?

    The title came first then, by chance, the Blake image, but we knew at once that when put side by side they possessed a powerful and symbiotic connection. I am not sure a ‘tradition’ of anything you could call visionary poetry has ever really existed in England, though of course there were and still are poets (outside of any movement or school) who could be described as possessing the faculties of a visionary power. At The Black Herald, the only ‘lineage’ we really want to pursue and be a part of is poetry that pushes the boundaries of what language can and cannot do... 

     

    READ MORE :

    http://www.3ammagazine.com/3am/five-for-black-herald-press-paul-stubbs/ 


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  • Paul Stubbs, reading The Birth of The Third Reich

    The Birth of the Third Reich
    After "Triptych 1976" by Francis Bacon
    (for Blandine)

    http://paulstubbspoet.wordpress.com

    (published in The Wolf, the magazine for new poetry, London / New York, issue 23, June 2010).

    wolf23.jpgTous les numéros de The Wolf, magazine édité par James Byrne, publié trois fois par an, sont disponibles à Paris chez Shakespeare & Co (37 rue de la Bûcherie) ou bien peuvent être commandés en ligne.

    Le dernier numéro contient plusieurs reproductions des travaux du peintre Scott Anderson, dont on peut admirer quelques-unes des toiles sur son site.



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  • Crucifixion (triptych, 1965) de Paul Stubbs - et sa traduction.

    Crucifixion (triptych, 1965)
    After Francis Bacon

    1.

    A woman, unscripted, she bends into her
    flesh; fidgeting, squirming, contorted:

    As if the molten-metal from the mould
    of the swastika

    it was being intravenously fed into her
    veins…

    While Satan, upon his sunbed, grins.

    2.

    Arms pinioned, the epoch is suspended.

    From the ripped-open gut spills the
    detritus of the century:

    fragments of a failed despot’s
    speech, a bishop’s vertebrae,
    bomb-shells etc

    – A crucifixion also begins to stop.

    3.

    Two journalists, at lectern, in court:

    Idly discuss the cricket game or the
    gas-chambers.

    “I am moving” cries the Nazi behind them,
    “back through the death-throes of my sins!”

    – God, out of frame, indifferent:
    force-feeding him the ashes
    of the survivors of Auschwitz.

    © Paul Stubbs
    (The Icon Maker, Arc Publications, 2008)

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    Crucifixion (triptyque, 1965)
    D’après Francis Bacon

    1.

    Une femme, improvisée, elle se replie sur sa
    chair ; s’agite, se tortille, se contorsionne :

    Comme si le métal fondu du moule
    de la croix gammée,

    on le lui injectait par
    intraveineuse…

    Tandis que Satan, sur son lit à bronzer, affiche un large sourire.

    2.

    Les bras cloués, l’ère demeure suspendue.

    De ses tripes déchirées, se déversent
    les détritus du siècle :

    le discours fragmenté d’un despote
    déchu, les vertèbres d’un évêque,
    des obus etc.

    – une crucifixion commence elle aussi à prendre fin.

    3.

    Deux journalistes, au pupitre, au tribunal :

    discutent nonchalamment du match de cricket ou des
    chambres à gaz.

    « Je repars », s’écrie le Nazi posté derrière eux,
    « en arrière, et traverse les affres mortelles de mes péchés ! »

    — Dieu, hors-cadre, indifférent :
    l’oblige à avaler les cendres
    des survivants d’Auschwitz.

    (translation © B. Longre)

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  • Apocalyptique, métaphysique, subversive

    capturepstubbs.jpgEn ligne, le site de Paul Stubbs, dont la poésie ne se résume pas aux quelques adjectifs ci-dessus, adoptés en guise de titre.

    The Icon Maker, by Paul Stubbbs (Arc Publications, 2008)

    Paul Stubbs's disruptive poems definitely go off every known trodden path: fraught with paradox, saturnian-like reversals, universal questioning about death, decay, doom, cosmic and spiritual disorder, fragmentation of selves and human condition, they generate stunning images that reach heart and mind alike and that are rooted in the metaphysical but also in the concreteness of the flesh; the way the poet spontaneously subverts language triggers a constant enthusing stimulation as the recurrent synctatic ruptures produce an almost unexpected rhythmic fluidity that constantly rings true, vividly spontaneous yet cerebral and never dully trite nor mainstream at all, the least that can be said – a voice whose genuine uniqueness stands out above that of many other living poets, charged with Donnian & visionary Blakian overtones (without mentioning Yeats, Trakl, Holderlin or Milton, among others) and which, as such, will undoubtedly withstand the test of time.

     (B. Longre, sept 2009)

     

    Deathbed vision of Ungaretti

    in the desert: the trinity
    like a mirage of some giant
                                      termite

    (using Adam's lost
    rib as a pincer)

    Writing man's last
    date into the sand.

    © Paul Stubbs.

    Vision d’Ungaretti sur son lit de mort

     

    dans le désert : la trinité,

    pareille au mirage d’un termite

    géant.

     

    (se servant de la côte perdue

     d’Adam comme d’une tenaille)

     

    Inscrivant la dernière date

    de l’homme dans le sable.

    (© traduction : B. Longre)

     

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