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dictionnaire

  • En lecture, le Littré...

    littre.jpgComment j'ai fait mon dictionnaire, Émile Littré
    Les Editions du Sonneur, La Petite Collection
    Paru le 21 mai 2010

    "En 1841, l’éditeur Louis Hachette confie à Émile Littré (1801-1881) la rédaction d’un dictionnaire de la langue française, dont le dernier volume est imprimé en 1872. Dans l’intervalle, plus de 400 000 pages écrites, d’innombrables heures d’obstination, la succession de multiples collaborateurs – lexicographes, correcteurs, typographes,  imprimeurs… –, sans compter la guerre franco-prussienne et la Commune. Comment j’ai fait mon dictionnaire n’est pas l’ode d’Émile Littré à sa propre gloire, mais le récit d’un travail titanesque, semé d’embûches, traversé de doutes, le témoignage d’un temps où un dictionnaire se rédigeait sur des petits bouts de papier qui, assemblés, ont fini par constituer l’immense œuvre que l’on sait."

    http://www.editionsdusonneur.com

    feuilleter un extrait de l'ouvrage

    Lire l'article de Jean-Pierre Longre

    http://jplongre.hautetfort.com/archive/2010/07/28/le-labeur-du-lexicographe.html

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  • Autour des mots - 7

    Des ouvrages qui nous racontent la vie des mots.

    c4339beab5a08b69d5b73d8ab284d65c.jpgQu'importe le flacon - Dictionnaire commenté des expressions d'origine littéraire de de Jean-Claude Bologne - Larousse, Le souffle des mots.

    Amusante érudition

    Cette réédition, sous un nouveau titre, des Allusions littéraires (1989) est une excellente initiative, en cela qu'elle permet de remettre sur le devant de la scène un ouvrage passionnant de Jean-Claude Bologne - par ailleurs auteur, dans la même collection, de Une de perdue, dix de retrouvées, chiffres et nombres dans les expressions de la langue française (2004) et Au septième ciel, dictionnaire commenté des expressions d'origine biblique (2005).

    Dans une introduction détaillée il s'explique sur son "choix capricieux et fondamentalement subjectif du carnet de bal" (plus de quatre cents entrées et, faute de place, l'auteur nous offre plus de 300 allusions supplémentaires en fin d'ouvrage, certes moins connues, mais  néanmoins rencontrées au fil de ses lectures), et tente de définir ce qu'est une allusion littéraire et ce qu'elle n'est pas, à savoir : une expression entrée dans le langage courant, extraite d'une oeuvre littéraire, mais pas nécessairement fidèlement retranscrite (contrairement à la citation ou au proverbe, des formes fixes) ; il admire la malléabilité et la spontanéité de l'allusion littéraire qui, selon lui, "n'a pas l'agressivité de la citation, qui est étalage de culture et sent son pédant."

    Sa collecte, fructueuse, a été effectuée dans le langage d'aujourd'hui, car comme tous les linguistes intelligents, Jean-Claude Bologne voit dans le langage un matériau vivant, évolutif, impossible à figer (n'en déplaise à ceux qui régulièrement se lamentent sur le sort que l'on fait à la langue française...), en témoignent les variantes, les modifications et les interprétations diverses qu'il propose tout au long de ce dictionnaire commenté ; dans le même temps, et suivant le même ordre d'idées, il nous invite ouvertement à une lecture vagabonde, désordonnée, qui n'obéit qu'au principe de plaisir.

    On navigue donc à vue entre les petites phrases que nous ont léguées des dizaines d'auteurs francophones ou non - et même si certains forment le fond de la récolte (Lafontaine, Molière, Hugo, Voltaire, Corneille, Shakespeare, Andersen ou Rabelais, etc.), on sera souvent surpris de redécouvrir qui a dit ou écrit quoi ; florilège : "Dieu existe, je l'ai rencontré" (André Frossard, 1969), "chacun son métier, les vaches seront bien gardées" (Florian, 1792), "partir, c'est mourir un peu" (Edmond Haraucourt, 1891), "Mais ceci est une autre histoire" (Kipling, 1888), ou encore "On n'est jamais si bien servi que par soi-même" (Charles-Guillaume Étienne, 1807, peu gâté par la postérité). Chaque entrée est l'occasion d'explications et d'analyses approfondies, truffées d'anecdotes érudites.
    Mais "qu'importe le flacon, pourvu qu'on ait l'ivresse" écrivait Musset en 1832, et quelle que soit la source première de chacune de ces allusions, ce qui compte en définitive c'est qu'elles aient perduré et que nous soyons nombreux à faire de la littérature sans même le savoir... © B. Longre

    Jean-Claude Bologne

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  • Un peu de slang

    Le site www.urbandictionary.com se définit comme "a slang dictionary with your definitions."

    Un dictionnaire unilingue d'argot construit par les internautes, qui proposent des termes nouveaux et leurs définitions, dans la mouvance de wikipedia. On se doute que la plupart de ces mots (des termes existants prenant un sens nouveau ou des néologismes), en lien avec des modes et des passades, n'entreront peut-être jamais dans des dictionnaires institutionnalisés - il n'empêche qu'ils sont employés dans la langue orale (impossible, en revanche, de savoir combien de locuteurs en font usage, ou de connaître l'étendue géographique de leur emploi) et, au moins, témoignent de la flexibilité, de l'économie et de la richesse lexicale de la langue anglaise.

    Bref, je suis abonnée depuis quelque temps et reçois chaque jour un nouveau terme - avec exemples à l'appui - dans ma boîte mail ; il y a de tout et de n'importe quoi, mais certains m'amusent pour leur inventivité. Il reste à leur trouver, éventuellement, des équivalents français...

     

    post-Potter depression - The empty feeling that comes from finishing the seventh book in the Harry Potter series and realizing there will be no more. (Le sentiment de vide éprouvé par le lecteur qui vient d'achever le tome 7 de Harry potter et se rend compte qu'il n'y en aura pas de 8e.)

    nillionaire - Person without any money of their own = fauché. Un condensé de "millionaire" et de "nil" (nul, zéro) "Everything's in his wife's name, he's just a nillionaire."

    Hallowthanksmas - The period of time starting in late October and ending on New Year's Eve, so named for the commercial tendency to put up Christmas displays before Halloween (Les trois mois qui vont de Halloween à Noël, en passant par Thanksgiving) "Once October comes, we have to celebrate hallowthanksmas for 3 months!"

    compunicate - When you are in the same room with someone, each on seperate computers, and you talk via Instant Messenger instead of speaking to them out loud, in person. (agrégat de "communicate" et de "computer" -  communiquer uniquement via messagerie instantanée, alors que son interlocuteur se trouve dans la même pièce...) "Even though they are sitting right next to each other, Jesse and Justin only compunicate when they have to tell each other something."

    voluntold - The exact opposite of volunteering. Always used in reference to an unpleasant task to which you have been assigned by your boss. (amalgame de "volunteer" et du participe passé "told" - "désigné volontaire")

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