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Traduction

  • La vie de l'homme est cette viande - David Gascoyne

    david gascoyne, black herald press, Blandine Longre, Will Stone, poésie britannique, traduction, surréalisme anglais, Man's Life is This Meat, La vie de l'homme est cette viandePour démarrer la nouvelle année en poésie, on peut s'offrir LA VIE DE L’HOMME EST CETTE VIANDE (Man’s Life Is This Meat) de David GASCOYNE (1916-2001), recueil bilingue à paraître ce mois (et en précommande via le site de Black Herald Press).

    Il s'agit de la première parution en français de ce deuxième recueil de David Gascoyne (publié en mai 1936, alors que le poète, dont on fête cette année le centenaire de la naissance, n'avait pas encore vingt ans). D’abord influencé par le surréalisme (on lui doit le premier ouvrage en anglais consacré au surréalisme français ainsi que le « Premier Manifeste Anglais du Surréalisme »), Gascoyne s’en détache dès la fin des années 1930 pour se consacrer à une poésie à tendance humaniste et spirituelle (Breton lui-même, jugeant ses écrits trop « catholiques », l’« excommuniera » du groupe des surréalistes en 1947). Le recueil Man’s Life Is This Meat appartient bien à la période surréaliste de David Gascoyne, mais témoigne déjà d’une originalité saisissante et d’une imagination hors du commun : marqué par une profonde angoisse existentielle, il comprend des poèmes sculpturaux, crépusculaires, empreints d’un mysticisme prophétique et tourmenté qui participe de l’œuvre visionnaire à venir.

    Au sommaire : avant-propos de la traductrice, le recueil lui-même, d'autres poèmes surréalistes composés à la même époque, des autotraductions de Gascoyne (lui-même traducteur d'André Breton, de Philippe Soupault, de Pierre Jean Jouve...), le « Premier Manifeste Anglais du Surréalisme », une bibliographie, des notes sur les poèmes, et une postface du poète et traducteur britannique Will Stone. 

    Pour en savoir davantage :

    http://blackheraldpress.wordpress.com/books/la-vie-de-lhomme-est-cette-viande-mans-life-is-this-meat-david-gascoyne/

    Traduit de l’anglais par Blandine Longre
    Avec des autotraductions de David Gascoyne
    Postface de Will Stone
    Black Herald Press, janvier 2016
    144 pages – 15 € – isbn 978-2-919582-03-6

     

    Extrait de l'avant-propos :

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  • "L'inconciliable dans un poème..."

    Hamlet contre Shakespeare

    L'autre mot derrière le mot.

    Derrière le meurtre l'autre mort.

    L'inconciliable dans un poème :

    L'ordre. Et, le brisant, la brèche.

     

    Hamlet Gegen Shakespeare

    Das andere Wort hinter dem Wort.

    Der andere Tod hinter dem Mord.

    Das Unvereinbare in ein Gedicht:

    Die Ordnung. Und der Riß, der sie zerbricht.

     

    Thomas Brasch, Belles sont les rimes, Les rimes te mentent
    édition bilingue, traduction de l’allemand par Bernard Banoun et Aurélie Maurin
    Editions Hochroth Paris, 2015

    Poète, dramaturge, prosateur, cinéaste, traducteur, Thomas Brasch (1945-2001) peut être considéré comme l’héritier et successeur méconnu de Brecht.

    http://www.paris.hochroth.eu/fr/3286/belles-sont-les-rimes-les-rimes-te-mentent/

     

    hochroth, Thomas Bracht, Bernard Banoun, Aurélie Maurin, poésie, traduction

     

     

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  • Paul B. Roth - Les guerres sont toujours intérieures

    Wars Are Always Within

    Your hands can’t breathe. They struggle when apart. One may try and separate itself from the other, say, to claw a bent nail from the wall, roll a young erect nipple between its supple fingers, or spoon hot soup through trembling blue lips, leaving the other to wait or assist unless, of course, both happen to belong to an accomplished percussionist or cirque de soleil-ist whose every limb’s movement is not only different from but in unison with every other.

    Your hands can’t breathe. Open or closed, in peace or at war, they bloody or are bloodied, inflict or are afflicted. At peace, the bread their fanning cools has, running through its center, an invisible thread of blood left behind for the lives of their future children now overrunning the Earth with starvation. In war, there’s no bread, no crust, no crumbs, just gunpowder’s tasty nitrates force-fed down the throats and smoking muzzles of even hungrier futures. 

    Your hands can’t breathe. They grip tight the bayonet affixed to each length of worn rifle stock. They hold on for dear life. At a full run, no longer at your sides, yet whipped by bare branch ends, they barely make a sound as they bleed, bruise or lose fingers to frost bite or the food scraps starving dogs beat them to every time.

    © Paul B. Roth

     

    Les guerres sont toujours intérieures

    Tes mains ne peuvent respirer. Elles luttent quand elles sont séparées. L’une tente parfois de se désengager de l’autre pour, disons, arracher un clou du mur, faire rouler sous ses doigts souples un jeune mamelon en érection ou porter aux lèvres bleues et tremblantes une cuillerée de soupe brûlante, laissant l’autre patienter ou l’assister, à moins que, évidemment, toutes deux appartiennent à un percussionniste chevronné ou à un acrobate du cirque du soleil dont le mouvement de chacun des membres n’est pas seulement distinct, mais en unisson avec tous les autres.

    Tes mains ne peuvent respirer. Ouvertes ou fermées, en paix ou en guerre, elles ensanglantent ou sont ensanglantées, infligent ou sont affligées. En temps de paix, le pain qu’elles refroidissent en l’éventant a en son centre évidé un invisible filet de sang pour les vies des enfants à naître infestant à présent la Terre de famine. En temps de guerre, il n’y a ni pain, ni croûte, ni miettes, seuls les nitrates savoureux de la poudre dont on gave les gorges, et les canons fumants d’avenirs plus affamés encore.

    Tes mains ne peuvent respirer. Elles empoignent la baïonnette fixée au bout de chaque vieux fusil. Elles se cramponnent à la vie. En pleine course, pourtant fouettées par les branches nues, elles ne sont plus à tes côtés et demeurent presque silencieuses tandis qu’elles saignent, se blessent, perdent des doigts abîmés d’engelures ou que leur échappent les restes dont les chiens faméliques s’emparent toujours les premiers.

     © Blandine Longre 2013, pour la traduction française.

    Ce poème et sa traduction ont paru dans le numéro 4 du Black Herald (2013)

    Pour plus d'informations:
    http://blackheraldpress.wordpress.com/2013/09/27/paul-b-roth-poems-poemes-2/

     

    paul b. roth,poésie,traduction,long way back to the endCe poème est également présent dans le dernier recueil de Paul B. Roth : Long Way Back to the End (Rain Mountain Press, 2014)

    http://rainmountainpress.com/books31.html

    Paul B. Roth, poète et éditeur américain, dirige la maison d’édition The Bitter Oleander Press depuis 1974 et publie la revue The Bitter Oleander. A noter, Bitter Oleander Press publiera prochainement la traduction en anglais de Mouvement par la fin de Philippe Rahmy (traduction de Rosemary Lloyd), dont des extraits avaient paru dans le n° 1 du Black Herald.

    http://www.bitteroleander.com/

    Un entretien avec Paul B. Roth

    http://ragazine.cc/2014/03/paul-b-rothinterview/

    "This is poetic prose at its finest. Paul B. Roth’s sentences unfold, gradually reveal ever deeper meanings, and then crystallize into moments of communicable inner experience no less drawing on the vivid particulars of the natural world."  - John Taylor

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  • Mort de l’Utopie - Paul Stubbs

    Death of Utopia

    After A Piece of Waste Land, Francis Bacon, 1982

     

    ‘O dark dark dark. They all go into the dark’

    T.S. Eliot

     

    On this horizon that overshadows all,

    above the last known clump of Eliot’s

     

    world, between the human reeds and

    the beached broken pelvis of the wind,

     

    snag still the last few

    pages of his book…

     

    (the grave-mould from the burial of what

    false god now falling from the palms?)

     

    —upon a jut of always steaming earth,

    where tomorrow man, for the last time,

     

    will arrive, to give birth to it:

    his eschatological foetus;

     

    in end-times, when Hell is certain, and

    Eliot, not Christ, he rots back onto the

    grass…

     

     

    saltz5-27-09-23.jpg 

    A Piece of Wasteland, Francis Bacon, 1982

     

     

    Mort de l’Utopie

    D’après Un coin de Terre gaste, Francis Bacon, 1982

     

    « Ô noir noir noir. Tous s’en vont dans le noir »

    T.S. Eliot

     

    Sur cet horizon qui éclipse tout,

    au-dessus de la dernière motte connue

     

    du monde d’Eliot, entre les roseaux humains et

    le pelvis échoué et brisé du vent,

     

    sont encore piégées les quelques

    dernières pages de son livre…

     

    (l’humus de la sépulture de quel

    dieu illusoire s’effritant à présent entre les paumes ?)

     

    – sur une saillie de terre toujours fumante,

    que, demain, pour la dernière fois, l’homme

     

    atteindra afin de lui donner naissance :

    à son fœtus eschatologique ;

     

    dans les temps ultimes, quand l’Enfer sera certitude, et

    qu’Eliot, non le Christ, il retombera en putréfaction dans

    l’herbe…

     

     

     

    © Paul Stubbs, 2011.

    © Blandine Longre 2013, pour la traduction française.

    Poème publié en février 2014 dans Les Carnets d’Eucharis, N° 2 (2014)

    http://lescarnetsdeucharis.hautetfort.com/archive/2013/12/17/les-carnets-d-eucharis-annee-2014-5249489.html

    http://www.recoursaupoeme.fr/revue-des-revues/les-carnets-deucharis-version-papier-opus-2/m-c-masset

     

    Paul Stubbs, poète britannique (né en 1969 à Norwich), est l’auteur de trois recueils, The Theological Museum (Flambard Press, 2005), The Icon Maker (Arc Publications, 2008), The End of the Trial of Man (Arc Publications, à paraître) et de deux longs poèmes : Ex Nihilo (Black Herald Press, 2010) et Flesh, (Black Herald Press, 2013). À son actif, également, diverses pièces de théâtre et un recueil d’essais portant sur Arthur Rimbaud, The Carbonized Earth, ainsi que des critiques et des poèmes publiés en revues. Il codirige la revue de littérature bilingue The Black Herald.
    http://paulstubbspoet.wordpress.com

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  • De suc & d'espoir - Jos Roy

    à paraître le 25 avril

    DE SUC & D’ESPOIR
    JOS ROY
    Poèmes choisis
    recueil bilingue

    With Sap & Hope
    Selected Poems
    Translated from the French by Blandine Longre with Paul Stubbs
    bilingual collection

    Black Herald Press, 2014
    54 pages - 10 € / £8 / $14 / ISBN  978-2-919582-08-2

    Pour en savoir plus
    http://blackheraldpress.wordpress.com/books/de-suc-despoir-with-sap-hope-jos-roy/

    pour commander l'ouvrage
    http://blackheraldpress.wordpress.com/buy-our-titles/

     

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  • Le Cycle d'Oz - à paraître en mars

    Le Cycle d'Oz, tome 1
    comprenant Le Magicien d'Oz et Le Merveilleux Pays d'Oz
    de Frank L. Baum
    traduits de l'anglais 
    par Blandine Longre & Anne-Sylvie Homassel
    illustrations de Stéphane Levallois
    postface de Fabrice Colin
    Le Cherche-midi, mars 2013

    plusieurs présentations en ligne

    http://www.magazine-litteraire.com/mensuel/529/over-oz-01-03-2013-61695

    http://towardgrace.blogspot.fr/2013/01/bientoz.html

    http://jeunesse.actualitte.com/adaptations/la-magicien-d-oz-est-de-retour-tout-le-cycle-le-suit-353.htm

    http://www.lemonde.fr/livres/article/2013/03/07/la-route-du-pays-d-oz-est-ouverte_1844133_3260.html

    http://www.lefigaro.fr/livres/2013/03/06/03005-20130306ARTFIG00642-l-incroyable-histoire-du-magicien-d-oz.php

    http://www.liberation.fr/livres/2013/03/13/en-chair-et-en-oz_888329

    http://blogs.lexpress.fr/allonz-enfants/2013/03/14/the-yellow-brick-road/

     

     

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    (1900 first edition cover, George M. Hill, Chicago, New York.)


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  • Gregory Corso en traduction

    A découvrir dans le dernier numéro du Black Herald, plusieurs poèmes de Gregory Corso accompagnés de leur traduction en français et d'une présentation (en VO et en VF) de Kirby Olson, auteur de Gregory Corso: Doubting Thomist (Southern Illinois University Press, 2002). Gregory Corso (1930-2001), poète américain, fut le plus jeune membre du noyau dur de la Beat Generation, proche de Jack Kerouac, d’Allen Ginsberg et de William S. Burroughs. Ses deux recueils les plus célèbres demeurent Gasoline (City Lights, 1958) et The Happy Birthday of Death (New Directions, 1960).

     

    “I leave paradise behind me

    My paradise squandered fully

    What dies dies in beauty

    What dies in beauty dies in me—”

     

    (On Pont Neuf, Gregory Corso - from The Happy Birthday of Death, 1960)


    ***


    “Je laisse le paradis derrière moi

    Mon paradis pleinement gaspillé

    Ce qui meurt meurt dans la beauté

    Ce qui meurt dans la beauté meurt en moi –”


    (Sur le Pont-Neuf, trad. B. Longre, The Black Herald, n°3, septembre 2012)


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    "Selon moi, la poésie de Corso associe le meilleur de la tradition imagiste américaine et le meilleur du surréalisme français. Aussi l’œuvre de Corso est-elle très proche de celle de son ami Frank O’Hara. En effet, ce dernier avait apparemment appris à associer le surréalisme français à la métrique variable et idiomatique de William Carlos William, le tout rédigé sur le ton de la conversation. Marjorie Perloff dit de Frank O’Hara : « ...O’Hara ne fut à même d’écrire les poèmes que nous considérons comme ses plus accomplis que lorsqu’il apprit à fusionner ces deux modes – adapter des images et des formes surréalistes à un idiome américain. » Une définition qui peut tout autant s’appliquer à Corso, lequel demeure l’un des grands secrets de la poésie américaine des années 1950 et au-delà, et presque certainement l’un des poètes américains les plus sous-estimés." Kirby Olson.



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  • "Liminal" - Michael Lee Rattigan

    Vient de paraître, le recueil de poésie Liminal, de Michael Lee Rattigan (Rufus books 2012). L'un des poèmes, accompagné de sa traduction en français, est disponible dans le dernier numéro du Black Herald

     

    "Shake the dry branch:

    scatter grain, unhusked

    on the heels of a hidden sun—

    the bone raised,

    flung

    airy monument

    of untold memory, future form."

    (from "Unshadowed" - M. Lee Rattigan)


    **


    "Secoue la branche sèche :

    éparpille le grain, mondé

    sur les talons d’un soleil caché –

    l’os dressé,

    projeté

                    monument aérien

    d’un souvenir indicible, forme à venir."


    ("Hors d'ombre" - extrait - trad. de l'anglais B. Longre)

     

    **

    Plus d'informations

    http://blackheraldpressblog.wordpress.com/tag/liminal/

    http://www.rufusbookspublishing.ca/authors/rattigan_michael_lee/liminal.html

    Pour commander l'ouvrage

    http://www.rufusbookspublishing.ca/orders/index.html

    Pour commander le Black Herald

    http://blackheraldpress.wordpress.com/buy-our-titles/

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  • À propos d’un thug

    À propos d’un thug

    de Tabish Khair

    traduit de l'anglais (Inde) par Blandine Longre (avec le concours du CNL)

    Les Editions du Sonneur, 2012 (The Thing about ThugsHarper Collins 2010)

     

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    "Qu’il est étrange de devenir ce qu’on n’est pas. Quelques histoires, quelques mots, suffisent-ils ? Notre emprise sur la réalité est-elle si faible, si précaire ? Les histoires – racontées par nous ou par d’autres – peuvent-elles nous transformer ainsi ? Et pour quelle raison avons-nous besoin de nous en revêtir – quelle que soit notre manière d’avoir prise sur la réalité, et quelle que soit cette réalité ? Est-ce donc ce à quoi nous nous résumons ? Des histoires, des mots, un souffle ?"

    C’est depuis la bibliothèque de son grand-père, à Phansa, petite ville imaginaire de l’état indien du Bihar, qu’un narrateur anonyme bâtit « le fantôme d’une histoire vraie », la trame d’une intrigue qui débute à Londres en 1837, à la veille du couronnement de la reine Victoria : à partir d’ouvrages divers (réels ou fictifs), d’une coupure de presse datée de 1839, d’un manuscrit épistolaire rédigé en persan et de ses propres réminiscences, le narrateur tisse des récits enchâssés qui enjambent temps et espace, dont celui d’Amir Ali, lequel a quitté son village natal du Bihar pour accompagner le capitaine William Meadows jusqu’à Londres. Ce dernier, tout particulièrement intéressé par la carrière de thug d’Amir Ali, lui demande de lui relater l’histoire de sa vie – Meadows souhaite en effet écrire un ouvrage destiné à instruire ses contemporains, Notes à propos d’un thug : caractère et circonstances. Meadows ignore cependant tout des véritables intentions d’Amir Ali… et ce sera au lecteur de démêler les fils du récit de ce dernier.

    tabish khair,thugs,traduction,blandine longre,le sonneur,man asian literary prize,cnl,thuggismeDans le même temps, Lord Batterstone, phrénologue renommé, charge John May, un individu qui a fait tous les métiers, de lui trouver des crânes et de les lui apprêter : peu importe leur provenance, il lui faut des crânes exceptionnels pour son « Théâtre de Spécimens phrénologiques », grâce auquel il parviendra enfin à prouver les différences inhérentes qui séparent les races et les cultures, et à réfuter les arguments de ses adversaires. La quête désespérée de John May le pousse peu à peu à commettre des actes qui provoquent sensation et terreur dans tout Londres. Bientôt, les soupçons se porteront sur Amir Ali – car qui d’autre qu’un Oriental, thug de surcroît, aurait pu commettre de telles abominations ?

    tabish khair,thugs,traduction,blandine longre,le sonneur,man asian literary prize,cnl,thuggismeÀ propos d’un thug subvertit les repères classiques du récit postcolonial, du roman victorien, du roman à sensation et plus particulièrement du roman policier, et brouille les frontières entre fiction, imagination et réalité en interrogeant sans répit les notions de vérité, d’authenticité et de crédibilité – historiques, identitaires, narratives – via la juxtaposition de fausses vérités et de vrais mensonges. Aussi le narrateur déstabilise-t-il volontairement le lecteur en mêlant éléments réels et fictifs ou pseudo-historiques : Notes à propos d’un thug : caractère et circonstances ducapitaine William Meadows, cité dès l’exergue et dont on découvre de nombreux extraits au fil du roman, s’inspire très librement d’un roman bien réel, lui : Confessions of a Thug de Meadows Taylor, publié en 1837 (Mémoires d’un Thug, traduit de l’anglais par Lucienne Escoube, disponible chez Phébus).

    tabish khair, thugs, traduction, blandine longre, le sonneur, man asian literary prize, cnl, thuggismeDe la même façon, la vérité historique du phénomène thugiste est déconstruite, non sans ironie, à travers le double récit d’Amir Ali (celui qu’il livre à Meadows, confronté à celui qu’il relate en persan dans un journal intime hybride), et permet ainsi de dévoiler fantasmes, clichés paternalistes et constructions faussées que les Britanniques et les puissances impérialistes en général ont entretenus, consciemment ou non, sur l’Inde et sur tout autre pays colonisé. Des procédés semblables mettent en lumière l’absurdité de la pseudoscience phrénologique (à travers le personnage de Batterstone, dont le fanatisme est sans bornes) et les préjugés engendrés par la notion de « races », l’auteur ridiculisant ces certitudes « scientifiques » et le « Dieu de la Raison » que ne cesse d’invoquer Meadows.

    tabish khair, thugs, traduction, blandine longre, le sonneur, man asian literary prize, cnl, thuggismeAinsi, Amir Ali, personnage insaisissable posté entre deux mondes, dont le rôle de témoin en terre étrangère n’est pas sans rappeler les Lettres persanes de Montesquieu, ne se réduit pas à l’archétype qu’il incarne aux yeux des puissants ou de l’ordre public : une fois les stéréotypes renversés, c’est lui qui passe pour un homme cultivé et sage, parlant mieux l’anglais qu’on ne le croit, se jouant de ceux qui le considèrent avec crainte, mépris ou bienveillance paternaliste. Outre la quête identitaire d’Amir (et de tant d’autres, comme le prouvent au fil du roman les précisions données sur les noms et les appellations de chacun, à la limite de l’obsession), À propos d’un thug se double une histoire d’amour presque invraisemblable (celle d’Amir et de Jenny, bonne à tout faire analphabète, nièce d’une vieille femme qui tient une fumerie d’opium) et développe sans relâche deux thèmes étroitement liés, ceux de la solitude et de la vengeance, dont Amir Ali est le catalyseur involontaire. L’auteur s’intéresse également de près aux « invisibles » de la cité londonienne et de ses bas-fonds, monde que l’on pénètre grâce au récit de Paddyji, vieil Irlandais opiomane marié à une ancienne ayah indienne, Qui Hy : lascars échoués en Europe, brigands de diverses origines, résurrectionnistes, bohémiens, mendiants, domestiques – individus dont on attend servilité et silence mais qui, dans leur univers parallèle, s’avèrent capables de prendre en main une enquête qui échappe à la sagacité des autorités policières et médiatiques, et de parfois faire montre de solidarité à l’égard de ceux qui leur ressemblent.

    tabish khair,thugs,traduction,blandine longre,le sonneur,man asian literary prize,cnl,thuggismeLe roman, en accumulant les niveaux de lecture, propose ainsi une intrigue polymorphe, kaléidoscopique et labyrinthique en parfaite adéquation avec la multiplicité des genres et des styles auxquels l’auteur rend hommage en même temps qu’il les transgresse (roman exotique, d’amour, policier, victorien, épistolaire, biographie romancée, etc.), ainsi qu’une réflexion filée sur la lecture, l’écriture et le langage (entre autres par le biais d’une langue émaillée de termes étrangers, en particulier hindoustanis, qui constamment rappellent les identités doubles et souvent disjointes de certains personnages). La fragmentation de surface fait sens à mesure que les récits morcelés se télescopent (à l’instar d’un précédent roman de Khair, Filming, Picador, 2007), donnant alors naissance à des parallèles insoupçonnés entre des personnages, des voix, des siècles, des contrées et des cultures en apparence divergents, des bas-fonds du Londres victorien nimbé de brouillard à nos villes modernes et cosmopolites. 


    tabish khair,thugs,traduction,blandine longre,le sonneur,man asian literary prize,cnl,thuggismeEn construisant le récit sous nos yeux depuis une bibliothèque fantomatique, le narrateur élabore un roman délibérément livresque, érudit, dans lequel s’entrelacent en permanence d’autres récits, histoires, romans : ceux qui l’ont inspirés (de Dickens à Wilkie Collins, en passant par Mayhew, Peter Ackroyd, Conrad ou Austen), ceux qui s’écrivent à l’intérieur du roman (dont l’ouvrage du capitaine Meadows ou le journal épistolaire d’Amir Ali), ceux qui sont physiquement présents (les Œuvres complètes de Shakespeare, bible d’un pacha antillais des bas quartiers) ou encore les étonnants fragments poétiques et religieux inscrits sur les parois d’une grotte dissimulée sous la ville de Londres, œuvre monumentale d’Ustad, vieil ermite indien : « le plafond est entièrement couvert d’extraits du Coran et de vers de poètes tels que Mir Taqi Mir et Wali Mohammed Wali  – la belle écriture cursive, argent, or et blanc, ouvre ses ailes sur la pierre et le plâtre, les agitant comme un oiseau pris dans un filet, emplissant la salle d’un bruit silencieux. Des fragments sophistiqués de cultures perdues se sont fondus pour créer cette volière d’alphabets hurlants, muets, en appui sur les ruines d’un esprit… »

     

    tabish khair,thugs,traduction,blandine longre,le sonneur,man asian literary prize,cnl,thuggismeLe roman, d’abord paru en Inde (4th Estate, Harper Collins) a été sélectionné pour The Hindu Best Fiction Prize, The Man Asian Literary Prize 2010 et le DSC Prize for South Asian Literature, 2012. Il paraîtra aux États-Unis en juillet 2012 (Houghton Mifflin Harcourt).

    Tabish Khair est aussi l’auteur de Filming (Picador, 2007), de The Bus Stopped (Apaiser la poussière, les Éditions du Sonneur, 2010, traduit de l’anglais par B. Longre, avec le concours du CNL).

    Pour se procurer l'ouvrage 

    editionsdusonneur.com/produit.php?ref=Khair-Thugs&id_rubrique=7

    recherche.fnac.com/ia584150/Tabish-Khair

     

    EXTRAITS DE PRESSE

    Thugs makes for intellectually satisfying reading, by virtue of its redoubtable research and excellent atmospherics. By reintroducing imagination to the Indian novel in English without sacrificing relevance, Khair has done us all a favour.” (The Wall Street Journal, August 27, 2010)

    “Partly, perhaps, the world Khair creates seems so real because foggy Victorian London is so well entrenched in the imagination. However, much more is due to Khair's own peculiar genius. He is a renowned poet, and like many poets before him, has a rare gift for prose. He can, in a few words, a brief alliterative phrase, conjure up a picture, inspire horror, pity, fear or love. He has also crafted a novel full of suspense where the various strands of mystery, human relationships and crime are expertly woven into one absorbing and fast-moving tale. This is a book that deserves to stand the test of time and join the other masterpieces of Victorian London.” (India Today, Aug 30, 2010)

    “As the story swings from India to England and voice to voice, Khair peoples the trans-Atlantic landscape with a string of edgy and wondrously inventive characters, most of whom emerge from the gloomy shadows and stinking, muck-laden by-lanes of London. Lying, cheating, murdering and beheading, they shuffle through the pages in a miasma of odours, eccentricities and transgressions. (…) thuggee is soon overtaken by English skulduggery and therein lies Khair's triumph: his evocative recreation of the seedier side of Victorian England. His research, and his elegant use of it, are both meticulous and skillful; you can smell those odorous, dingy by-lanes, see those shady figures through the London fog that seems to envelop much of this story.” (The Hindu, Oct 03, 2010)

     

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  • The Black Herald 3 - revue de littérature, vient de paraître

    Le troisième numéro de la revue de littérature en partie bilingue que je coédite avec le poète Paul Stubbs vient de paraître. On peut désormais le commander en ligne (ou par email, par bon de commande), en attendant de le trouver dans quelques librairies signalées sur le site (dont L’Écume des Pages, Paris).

    http://blackheraldpress.wordpress.com/buy-our-titles/

    Issue #3 – September 2012 - Septembre 2012
    190 pages – 15€ / £13 / $19 – ISBN 978-2-919582-04-4


    The Black Herald, revue de littérature, poésie, fiction, essais, traductions, Blandine Longre, Paul Stubbs

    On y trouvera plusieurs textes de fiction et de poésie (en version originale et certains traduits en anglais) d’écrivains français : Louis Calaferte (traduction inédite de John Taylor), Tristan Corbière, Nicolas Cavaillès, Romain Verger, Michel Gerbal, Dominique Quélen, Pierre Trouiller, Nathalie Riera (également fondatrice des Carnets d’Eucharis), Mylène Catel et Jos Roy.

    Les poètes de langue anglaise (pour la plupart traduits en français), originaires de Grande-Bretagne, de la Nouvelle-Zélande ou encore des États-Unis sont eux aussi bien représentés : W.S. Graham (dont nous avions déjà publié des poèmes dans le numéro 2 du Black Herald), Clayton EshlemanAndrew FenthamPaul B. Roth (également fondateur de la maison The Bitter Oleander Press) Alexandra Sashe, Andrew O’Donnell, Anthony Seidman, Gerburg Garmann, Mark Wilson, Paul Stubbs, Iain Britton, James Joyce (traduction de Pierre Troullier), Gary J. Shipley et Michael Lee Rattigan (dont le recueil Liminal paraîtra d’ici quelques semaines chez Rufus Books). Par ailleurs, on découvrira des poèmes de l’expressioniste allemand August Stramm (traduit en français par Elisabeth Willenz et en anglais par Antony Vivis et Will Stone), ainsi que plusieurs poèmes traduits en français de Gregory Corso, auteur de la Beat Generation injustement méconnu en France et pourtant tout aussi important que Kerouac ou Ginsberg, traductions accompagnées d’une présentation signée Kirby Olson.

    On pourra de même lire un essai de Sébastien Doubinsky sur Baudelaire (version anglaise en regard), un second signé Bernard Bourrit (« C’est un héritage en moi qui me dévore », portant à la fois sur Julio Cortázar, les axolotls, et Fritz Horn) et un troisième sur Francis Bacon et le retable d’Issenheim de Matthis Grünewald (par la britannique Ingrid Soren, traduit en français), ainsi qu’un extrait des souvenirs d’Ernest Delahaye sur Rimbaud (traduction inédite en anglais). De même, Michael Lee Rattigan nous offre un nouveau texte en prose du péruvien César Vallejo (« Estado de la literatura española »), tandis que Rosemary Lloyd traduit du français des extraits de l’œuvre de Denis Buican, écrivain et biologiste. Nous sommes également heureux d’accueillir des auteurs de divers horizons, dont Devin Horan (cinéaste, qui prépare un troisième film sur Georg Trakl), le dramaturge new-yorkais Allan Graubard (traduit par Anne-Sylvie Homassel), l’Angolais João Melo (traduit par Cécile Lombard) et Sadie Hoagland (un texte étonnant traduit par Anne-Sylvie Homassel).

    Enfin, nous remercions pour leurs photographies Olivier Longre, Will Stone, Ágnes Cserháti et Devin Horan, et Sandrine Duvillier pour sa mise en page (couverture et intérieur).

    Le sommaire complet :

    http://blackheraldpress.wordpress.com/magazine/the-black-herald-3/contents-sommaire-3/

    Pour toute information complémentaire sur les contributeurs de ce numéro.

    Contact : blackheraldpress(at)gmail(point)com

     

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  • The Black Herald - 3 / revue de littérature

    à paraître en septembre 2012

    Issue #3 – September 2012 - Septembre 2012
    185 pages – 15€ / £13 / $19 – ISBN 978-2-919582-04-4

    Poetry, short fiction, prose, essays, translations.
    Poésie, fiction courte, prose, essais, traductions.

    pour plus d'informations

    http://blackheraldpress.wordpress.com/magazine/the-black-herald-3/

    black herald press,the black herald,revue littéraire,paul stubbs,blandine longre,poésie,fiction,poetry,essay,translation,traduction


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  • En lecture

    Discrete series de George Oppen (1934) ; trad. par B. Vilgrain et B. Rival, Théâtre typographique, 1993 - ouvrage bilingue.

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    http://belarbeltza.blogspot.fr/2012/06/oppen.html

    http://poezibao.typepad.com/poezibao/2011/11/george-oppen.html

    http://www.poetryfoundation.org/bio/george-oppen


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  • À propos d’un thug - Tabish Khair

    à paraître en avril aux Editions du Sonneur

    À propos d’un thug
    un roman de Tabish Khair
    traduit de l'anglais (Inde) par Blandine Longre
    (avec le concours du CNL)

    (The Thing about Thugs, Harper Collins 2010)

     

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    Pour feuilleter les premières pages

    THUGS : secte active en Inde du XIIIe au XIXe siècle, dont les membres pratiquaient le vol et le meurtre par strangulation en l’honneur de la déesse Kali. Amir Ali, l’un d’eux, a quitté l’Inde pour accompagner le capitaine William Meadows dans la grisaille du Londres victorien. Ce dernier a en effet pour projet d’écrire un ouvrage sur cette confrérie meurtrière. Dans le même temps, lord Batterstone, un célèbre phrénologue qui cherche à prouver les différences séparant les hommes et les races, charge un certain John May de lui trouver des crânes et de les lui apprêter. La quête de John May le pousse peu à peu à commettre des crimes abominables qui provoquent sensation et terreur dans tout Londres. Bientôt, les soupçons se portent sur Amir Ali – car qui d’autre qu’un thug, même repenti, aurait pu commettre de tels meurtres ?

    Le roman a été retenu dans les dernières sélections des prix suivants : 

    Man Asian Literary Prize 2011
    DSC Prize for South Asian Literature, 2012
    Hindu Best Fiction Prize, 2010

     

    du même auteur 

    Apaiser la Poussière
    (Editions du Sonneur, 2010, traduit de l'anglais par B. Longre)

    voir aussi

    http://blongre.hautetfort.com/tag/tabish+khair

    http://www.tabishkhair.co.uk/

    Concernant les thugs, un extrait du Grand dictionnaire universel du XIXe siècle de Pierre Larousse. 

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  • De nouveau en librairie, Le Cercle Meurtrier

    littérature,roman,sokoloff,hachette,traductionLe Cercle meurtrier
    Alexandra Sokoloff
    (The Harrowing) - traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Blandine Longre

    Le Livre de poche jeunesse, mars 2012 

    4e de couv. Vacances de Thanksgiving. Le campus est déserté. Roxane est restée seule à Mendenhall. Âme solitaire, noyée dans ses idées noires, la jeune femme a décidé d'en finir avec la vie. Mais dans la salle commune où elle a trouvé refuge, d'autres étudiants sont également présents...

    "The Harrowing is a real page-turner. Alexandra Sokoloff raises a fine crop of goosebumps and shivers. A first novel of unusual promise. " IRA LEVIN, author of Rosemary's Baby and The Stepford Wives.

    Alexandra Sokoloff

    Lire les premières pages 

    Acheter le roman

    Première publication (collection Black Moon, 2008)

    L'éditeur

     

    La bande-annonce du roman en anglais


    http://fr.youtube.com/watch?v=bFpRLP_2J1A

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  • The Black Herald, revue de littérature, numéro 2

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    The Black Herald

    Literary magazine – Revue de littérature

    Issue #2 – September 2011 - Septembre 2011
    162 pages - 13.90 € – ISBN 978-2-919582-03-7

    Poetry, short fiction, prose, essays, translations.
    Poésie, fiction courte, prose, essais, traductions.

    With / avec  W.S Graham, Danielle Winterton, Dumitru Tsepeneag, Clayton Eshleman, Pierre Cendors, Onno Kosters, Alistair Noon, Anne-Sylvie Salzman, Róbert Gál, Andrew Fentham, Hart Crane, Delphine Grass, Jacques Sicard, Iain Britton, Jos Roy, Michael Lee Rattigan, Georges Perros, Laurence Werner David, John Taylor, Sudeep Sen, César Vallejo, Cécile Lombard, Michaela Freeman, Gary J. Shipley, Lisa Thatcher, Dimíter Ánguelov, Robert McGowan, Jean-Baptiste Monat, Khun San, André Rougier, Rosemary Lloyd, Hugh Rayment-Pickard, Sherry Macdonald, Will Stone, Patrick Camiller, Paul Stubbs, Blandine Longre.
    and essays about / et des essais sur Arthur Rimbaud, Tristan Corbière, Jacques Derrida.
    Images : Romain Verger, Jean-François Mariotti. Design: Sandrine Duvillier.

    photo de couverture © Romain Verger

    Les contributeurs 

    The Black Herald is edited by Paul Stubbs and Blandine Longre
    Comité de Rédaction : Paul Stubbs et Blandine Longre

    Soon available to pre-order / bientôt en pré-commande. 

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  • En cours de traduction / Work in progress

    Michelle Paver, littérature, traductionDark Matter, de Michelle Paver (Orion Books, 2010)

     

    un extrait en ligne 

    http://www.orionbooks.co.uk/books/extracts/dark-matter-audio 

    vidéos ici

    http://www.michellepaver.com/dark-matter-is-published

    le site de l'auteur

    http://www.michellepaver.com

     

     

     

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  • A paraître en septembre, The Black Herald, revue de littérature n°2

    The Black Herald
    Literary magazine – Revue de littérature

    Issue #2 – September 2011 - Septembre 2011
    13.90 € – ISBN 978-2-919582-03-7

    Poetry, short fiction, prose, essays, translations.
    Poésie, fiction courte, prose, essais, traductions.

    With / avec  W.S Graham, Danielle Winterton, Dumitru Tsepeneag, Clayton Eshleman, Pierre Cendors, Onno Kosters, Alistair Noon, Anne-Sylvie Salzman, Róbert Gál, Andrew Fentham, Hart Crane, Delphine B. Grass, Jacques Sicard, Iain Britton, Jos Roy, Michael Lee Rattigan, Georges Perros, Laurence Werner David, John Taylor, Sudeep Sen, César Vallejo, Cécile Lombard, Michaela Freeman, Anne-Sylvie Salzman, Gary J. Shipley, Lisa Thatcher, Dimíter Ánguelov, Robert MacGowan, Jean-Baptiste Monat, Khun San, André Rougier, Rosemary Lloyd, Hugh Rayment-Pickard, Sherry Macdonald, Will Stone, Patrick Camiller, Paul Stubbs, Blandine Longre.
    and essays about / et des essais sur Arthur Rimbaud, Tristan Corbière, Jacques Derrida.
    Images : Romain Verger, Jean-François Mariotti. Design: Sandrine Duvillier.

    The Black Herald is edited by Paul Stubbs and Blandine Longre
    Comité de Rédaction : Paul Stubbs et Blandine Longre

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  • L’insurrection pour sauver le jeune hobereau Ernest...

    L_Affabulateur1.pngOu, plus précisément, sous son titre français L'Affabulateur de Jakob Wassermann, un roman traduit de l'allemand par Dina Regnier Sikiric et Nathalie Eberhardt et publié par La dernière goutte en octobre dernier.

    « Les mots se jetaient sur lui à tel point qu’il avait l’impression d’être sous une cascade l’empêchant de respirer. Toutes les choses entre ciel et terre étaient capturées en eux ; on pouvait les jeter dans le désordre comme les pions d’un jeu : chacun signifiait quelque chose, derrière chacun s’érigeait un événement. »

    Pour le découvrir, lire l'article d'Anne-Françoise Kavauvea et celui d'Eric Bonnargent.

    http://www.ladernieregoutte.fr

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  • De la traduction

    On lira avec intérêt l'article stimulant de Sophie Képès intitulé Pour un traducteur, il n’est de bon auteur que mort. Elle y soulève avec intelligence et ouverture d'esprit nombre de questions, en se fondant entre autres sur sa propre expérience de traductrice du hongrois, et nous dit entre autres : « Au fond, il s’agit d’un perpétuel va-et-vient, d’une dialectique bien décrite par Jean-Pierre Carasso : " Traduire, c’est être capable de penser deux choses à la fois, mais souvent le traducteur est paralysé par la langue originale. Il est incapable non de s’en écarter, mais d’y revenir après être passé par la sienne ". (...) L’insatisfaction est la règle. L’une des plus belles formules que je connaisse, concernant cet acte de dévouement qui consiste à transférer une grande oeuvre d’une langue à une autre, vient de mon auteur hongrois préféré, Dezsö Kosztolányi : " Le traducteur crée du faux qui est du vrai. Traduire, c’est exécuter une danse pieds et poings liés "

    à découvrir ici : http://www.larevuedesressources.org/spip.php?article307

     

    Par ailleurs, quelques sites / blogs dédiés à la traduction, liste non-exhaustive :

    Celui de Daniel Cunin, déjà évoqué plus bas, dont je recommande l'une des dernières traductions du néerlandais, Le Tant attendu d'Abdelkader Benali (Actes Sud, 2011).

    Littératures d'Extrême-Orient, textes et traduction, le blog des membres de la jeune équipe de recherche je2423 (université de Provence) et du traducteur Pierre Kaser, qui nous souhaite entre autres une bonne année du lièvre-lapin.

    Le blog d'Eric Boury, traducteur de l'islandais.

     

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  • The Black Herald - numéro 1

    Le premier numéro de la revue de littérature THE BLACK HERALD paraît en janvier. Au sommaire, poésie, fiction, essais et traductions - en français et en anglais. 

    Issue #1 – January 2011 – Janvier 2011
    160×220 – 148 pages - 13.90 €
    ISBN 978-2-919582-02-0


    Le numéro est disponible en pré-commande

    (connexion sécurisée - PayPal ou Carte)

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    Texts by / Textes de : 

    Laurence Werner David

    John Taylor

    Valeria Melchioretto

    Tabish Khair

    Émile Verhaeren

    Will Stone

    Philippe Rahmy

    Rosemary Lloyd

    Osip Mandelstam

    Alistair Noon

    Onno Kosters

    Willem Groenewegen

    Sandeep Parmar

    Georges Rodenbach

    Andrew O’Donnell

    Khun San

    Sylvie Gracia

    Georg Trakl

    Anne-Sylvie Salzman

    James Byrne

    Claro

    Brian Evenson

    Siddhartha Bose

    Romain Verger

    Yahia Lababidi

    Sébastien Doubinsky

    José Mena Abrantes

    Cécile Lombard

    Darran Anderson

    Anne-Françoise Kavauvea

    Emil Cioran

    Nicolas Cavaillès

    Mark Wilson

    Zachary Bos

    Paul Stubbs

    Blandine Longre. 

    ImagesEmily Richardson • Romain Verger • Will Stone

    Design: Sandrine Duvillier

     

    Présentation à lire, sur le blog de Bartleby les yeux ouverts et sur celui du Visage Vert.

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  • Apaiser la poussière, de Tabish Khair

    Tabish-1re.jpgApaiser la poussière de Tabish Khair

    traduit de l’anglais (Inde) par Blandine Longre

    (avec le concours du CNL)

    224 pages, ISBN : 978-2-916136-29-5

    Les Éditions du Sonneur, parution : octobre 2010

     

    Mangal Singh, écrivain raté, chauffeur d’autocar sur la ligne Gaya-Phansa, deux villes de l’État indien du Bihar, ressasse son amertume et observe les passagers embarqués ce jour-là. Parmi eux, Fadarah l’eunuque, qui aspire à une nouvelle existence, un homme d’affaires angoissé, une matriarche hindoue convaincue de sa supériorité sociale, un jeune garçon qui rentre dans son village après avoir commis le pire... Des individus loin de leur chez-soi, issus de cultures et de milieux très différents, dont les itinéraires enchevêtrés le temps d’un voyage n’échappent pas non plus à l’attention de Shankar, le contrôleur, qui veille sur eux à sa manière. Sur un chemin parallèle, un autre homme se remémore l’enfance et l’adolescence, évoquant son désir pour la servante Zeenat, ses souvenirs du cuisinier Wazir Mian ainsi que les espaces réels et imaginaires qui l’ont modelé. Le long de routes poussiéreuses, les pensées de chacun défilent, le flux de la conscience se délite parfois, et nul n’imagine encore l’événement qui obligera l’autocar à s’arrêter en chemin, un peu plus longtemps que prévu…

     

    busstopped.jpgL’AUTEUR

    Poète, romancier, journaliste, critique littéraire, Tabish Khair est professeur de littérature à l’université d’Aarhus, au Danemark. Né à Gaya, dans le Bihar en 1966, il a publié son premier recueil de poèmes, Where Parallel Lines Meet, en 2000 chez Penguin. Apaiser la poussière (The Bus Stopped) publié par Picador en 2004, est son premier roman. Il fut sélectionné pour le Encore Award, prix décerné par la Société britannique des Auteurs. Le deuxième, intitulé Filming: A Love Story, a paru chez le même éditeur en 2007. Harper Collins a publié en juin 2010 son nouveau recueil de poèmes, Man of Glass, ainsi que son troisième roman, The Thing about Thugs, qui se situe dans le Londres victorien. Il collabore régulièrement à divers journaux et magazines britanniques, américains, indiens, danois… tels The Guardian, Outlook India, Times of India, The Independent, The Wall Street Journal, etc.

     

    Les Éditions du Sonneur
    5, rue Saint-Romain
    75006 Paris

    www.editionsdusonneur.com

    http://www.tabishkhair.co.uk/

     

     

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  • Crucifixion (triptych, 1965) de Paul Stubbs - et sa traduction.

    Crucifixion (triptych, 1965)
    After Francis Bacon

    1.

    A woman, unscripted, she bends into her
    flesh; fidgeting, squirming, contorted:

    As if the molten-metal from the mould
    of the swastika

    it was being intravenously fed into her
    veins…

    While Satan, upon his sunbed, grins.

    2.

    Arms pinioned, the epoch is suspended.

    From the ripped-open gut spills the
    detritus of the century:

    fragments of a failed despot’s
    speech, a bishop’s vertebrae,
    bomb-shells etc

    – A crucifixion also begins to stop.

    3.

    Two journalists, at lectern, in court:

    Idly discuss the cricket game or the
    gas-chambers.

    “I am moving” cries the Nazi behind them,
    “back through the death-throes of my sins!”

    – God, out of frame, indifferent:
    force-feeding him the ashes
    of the survivors of Auschwitz.

    © Paul Stubbs
    (The Icon Maker, Arc Publications, 2008)

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    Crucifixion (triptyque, 1965)
    D’après Francis Bacon

    1.

    Une femme, improvisée, elle se replie sur sa
    chair ; s’agite, se tortille, se contorsionne :

    Comme si le métal fondu du moule
    de la croix gammée,

    on le lui injectait par
    intraveineuse…

    Tandis que Satan, sur son lit à bronzer, affiche un large sourire.

    2.

    Les bras cloués, l’ère demeure suspendue.

    De ses tripes déchirées, se déversent
    les détritus du siècle :

    le discours fragmenté d’un despote
    déchu, les vertèbres d’un évêque,
    des obus etc.

    – une crucifixion commence elle aussi à prendre fin.

    3.

    Deux journalistes, au pupitre, au tribunal :

    discutent nonchalamment du match de cricket ou des
    chambres à gaz.

    « Je repars », s’écrie le Nazi posté derrière eux,
    « en arrière, et traverse les affres mortelles de mes péchés ! »

    — Dieu, hors-cadre, indifférent :
    l’oblige à avaler les cendres
    des survivants d’Auschwitz.

    (translation © B. Longre)

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  • A paraître en mars 2010

    cto6.jpgLes Chroniques des Temps Obscurs, Chasseur de Fantômes, tome 6

    de Michelle Paver (traduction de l'anglais Blandine Longre)

    Eostra, la dernière Mangeuse d’Âme encore en vie, s’est installée dans les Montagnes, depuis lesquelles elle tourmente les clans : elle leur envoie la maladie des ombres afin de les terroriser et n’a qu’un but en tête, contrôler les esprits des morts, et en particulier ceux des autres Mangeurs d’Âme. Elle s’attend aussi à ce que Torak, l’Esprit qui Marche, Celui-Qui-Écoute, vienne la trouver afin de le vaincre une bonne fois pour toutes. En effet, Torak part l’affronter seul, contre l’avis de son père adoptif, Fin-Kedinn, et sans prévenir Renn et Loup...

     

    Hachette romans jeunesse

    Les tomes 4 et 5

    Critique en ligne

    http://www.torak.info/

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  • Sanguine

    sanguine.jpgSanguine
    de Cynthia Leitich Smith, traduction Blandine Longre
    Editions Intervista, parution octobre 2009

    Austin, Texas. Depuis la mort de ses parents, Quincie, lycéenne de 17 ans, gère le restaurant familial avec l’aide de son oncle. L’affaire périclitant, celui-ci lance l’idée d’un établissement thématique : Sanguini’s, un restaurant vampirique ! Quand le chef cuisinier est assassiné, tout bascule. Kieren, l’ami d’enfance de Quincie, est soupçonné. Entre thriller gothique et quête amoureuse, entre rire et terreur, sexe et sentiments, fantastique et réalité, SANGUINE est un roman fascinant qui porte à l’incandescence de façon très originale ce nouveau phénomène littéraire qu’est la « bit-lit » (la littérature qui mord) dont Twilight de Stephenie Meyer est le représentant romantique. Quincie, la narratrice, est une adolescente de son temps, résolument transgressive, pas du tout éthérée, une battante avec son franc-parler et ses désirs explicites. Le ton du roman est… mordant et débridé, volontiers ironique. SANGUINE aborde, sans pruderie mais sans vulgarité, la sexualité inhérente au thème du vampire, c’est-à-dire la part d’animalité qui est en nous. Il est d’une grande finesse dans l’analyse du processus ambigu de fascination-répulsion qui s’installe entre les proies et les prédateurs, les bourreaux et les victimes. Un roman résolument « young adults », pour grands ados de notre époque et pour adultes, qui séduira un très large lectorat.
    Titre original : Tantalize, paru aux USA en 2007


    Cynthia Leitich Smith, journaliste et écrivain, amérindienne de la tribu des Creeks, vit à Austin, Texas. Elle a publié de nombreux romans pour la jeunesse, des albums ainsi que des nouvelles, et se montre très active dans ce domaine (rep o rtages, articles, interventions, ateliers d’écriture, etc.). SANGUINE, son premier roman pour grands adolescents, a été très bien accueilli aux USA, certains l’ont surnommée « The Anne Rice for teen readers. »

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  • Les Démoniaques

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    Les Démoniaques - Tome 1 - La Nuit des Ombres
    Simon Holt , Blandine Longre (traduction)
    Hachette Jeunesse, Collection Hors-série roman, septembre 2009

    4e de couv.
    Lorsque Margot découvre dans la librairie où elle travaille un vieux journal manuscrit intitulé "Les Démoniaques", elle est loin de prendre ce livre au sérieux. Avec son meilleur ami, Alex, fan comme elle de films d'horreur, ils décident alors d'invoquer les créatures infernales mentionnées dans le journal : des Vores, qui semblent pouvoir investir les corps de ceux qui ont peur et dont les âmes sont alors rejetées dans les limbes. Margot et Alex, sûrs de ne pas se laisser prendre, procèdent au rituel. Mais Henry, le petit frère de Margot qui se trouve à l'étage de leur maison, lui, a très peur
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  • Conan Doyle

    sherlockholmes.jpgL'aventure du ruban moucheté
    d'Arthur Conan Doyle - nouvelle traduction
    Christel Espié (Illustrateur) , Blandine Longre (Traducteur)
    Album - Broché
    éditions Sarbacane, octobre 2009

    4e de couv

    Une jeune femme affolée réveille à l’aube Sherlock Holmes et son ami Watson : sa sœur a péri brutalement dans des circonstances inexpliquées, tandis que son beau-père, homme violent et irascible, l’effraie de plus en plus… De Baker Street aux brumes de la campagne anglaise, une aventure du célèbre détective à l’atmosphère  ultra-britannique, illustrée de superbes peintures grand format.

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  • A paraître, le 5e tome des Chroniques des Temps Obscurs

    CTO5fr.jpgà paraître le 4 mars 2009

    Chroniques des Temps Obscurs
    Tome 5 - Le serment

    de Michelle Paver
    traduction de l'anglais B. Longre
    Hachette roman jeunesse.

    Lorsque son « cousin » Bale est tué par Thiazzi, l’un des derniers Mangeurs d’âme, Torak jure de le venger. Accompagné de son amie Renn, jeune apprentie-mage, il part aussitôt à la poursuite du terrible Mage. Au cours de leur quête, ils vont peu à peu s’enfoncer dans la Forêt Profonde. C’est un lieu sombre, mystérieux… et dangereux depuis que les Clans qui y vivent ont perdu la raison

    Sur le site de l'éditeur

    Recension du tome 4

    http://www.michellepaver.com/

    http://www.torak.info/

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  • Araluen - la série

    araluenpoche1.jpgAinsi que je l'indiquais récemment, le tome 4 des aventures de Will, apprenti Rôdeur, vient de paraître, accompagné de la parution en poche du tome 1.

    J'ai découvert récemment plusieurs mentions et recensions de la série sur le net. D'abord sur le site La feuille charbinoise (merci à Cathy pour le lien !), mais aussi sur le site d'une librairie québécoise, et sur le site de Citrouille.

    Quant au tome 1, il figure dans la sélection d'un prix que je découvre.

    Sur le site officiel de la série, on ira aussi voir les différentes publications et leurs couvertures...

    L'Apprenti d'Araluen
    tomes 1 à 4
    de John Flanagan
    (traduction de l'anglais, Australie, B. Longre) - Hachette roman jeunesse.

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  • Araluen 4

    araluen4.jpgà paraître en janvier

    L'Apprenti d'Araluen
    tome 4, Les Guerriers des Steppes
    de John Flanagan
    (traduction de l'anglais, Australie, B. Longre)
    Hachette roman jeunesse

    http://www.rangersapprentice.com/

    Le tome1, L'Ordre des Rôdeurs, paraît en Livre de poche jeunesse ce mois.

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  • Chroniques des temps obscurs

    1552422501.jpgÀ paraître en juin 2008

    Chroniques des temps obscurs - Tome 4 : Le banni
    de Michelle Paver, traduit de l'anglais par B. Longre
    Hachette roman jeunesse.

    Il y a 6000 ans... quelque part dans le nord de l'Europe. Torak est banni du clan des Corbeaux à cause du tatouage dessiné sur sa poitrine, celui d'un Mangeur d'Âme. Condamné à porter ce fardeau en fuyant toujours plus loin dans la Forêt, Torak est seul au monde et tente de survivre. Mais son amie Renn n'a pas l'intention de l'abandonner à son sort...

    Michelle Paver, de mère belge et de père sud africain, est née en Afrique centrale où elle a vécu toute son enfance. De ses voyages dans les montagnes des Carpathes, en Norvège, en Finlande, en pays lapon, elle a rapporté une étonnante expérience de la nature sauvage.

    http://www.michellepaver.com/

    http://www.torak.info/

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