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Le mal dans la peau, Gabriel Báñez

LMDLP.png« À cet instant précis, je me remémorai l’histoire d’un vieux pêcheur qui, jour après jour, jetait son filet à la mer pour ne recueillir que des méduses dont il s’empressait d’aller enterrer les corps gélatineux derrière sa cabane parce que, disait-il, c’étaient les fœtus dont le monde avait avorté. C’était une histoire sordide, bien sombre ; je l’avais lue en cachette lors d’un cours au séminaire, même si je ne me rappelais pas qui l’avait fait circuler, ni de quel livre elle était tirée. D’une façon ou d’une autre, Rachel avorterait elle aussi et le destin, étrangement, se manifesterait non comme la résolution illusoire d’une somme de possibles, mais comme l’unique certitude où menait cette histoire : un fœtus dans le fleuve. »  

Le mal dans la peau, Gabriel Báñez, traduit de l’espagnol (Argentine) par F. Gross-Quelen, La Dernière Goutte, 2012

Lire l'article de Romain verger

http://anagnoste.blogspot.fr/2012/09/gabriel-banez-le-mal-dans-la-peau.html

 

Du même auteur : Les enfants disparaissent


Pour commander l’ouvrage :

http://www.ladernieregoutte.fr/livres/le-mal-dans-la-peau/

 

Anne-Françoise Kavauvea présentait ici les éditions de La Dernière Goutte.


Gabriel Báñez est décédé en juillet 2009, on peut consulter son blog ici :

http://cortey.blogspot.com/

 

4e de couverture :

La nuit qui habite Damien Daussen est noire comme son amertume et sa médiocrité, et rougeoyante comme sa haine à l’encontre de tout ce qui vit et cherche à grandir. C’est à une plongée dans ces ténèbres que nous convie Gabriel Báñez pour exorciser le cauchemar d’une humanité indécente, sans rédemption, sans innocence. Car il fait sombre, parmi les hommes, quand le rire des enfants ressemble au rictus des bourreaux et quand les victimes jouissent, à l’instar de leurs tortionnaires, des coups qu’on leur assène. Qui dit conscience humaine dit pouvoir et prédation, et à côté d’une telle humanité, seules les bêtes apparaissent comme des êtres sans défense. Une fable glaçante sur le mal qui, au-delà de la cartographie mentale d’un antisémite, s’avance tout au bord du gouffre de l’histoire des dominations et des violences politiques.

 

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