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  • À propos d’un thug - Tabish Khair

    à paraître en avril aux Editions du Sonneur

    À propos d’un thug
    un roman de Tabish Khair
    traduit de l'anglais (Inde) par Blandine Longre
    (avec le concours du CNL)

    (The Thing about Thugs, Harper Collins 2010)

     

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    Pour feuilleter les premières pages

    THUGS : secte active en Inde du XIIIe au XIXe siècle, dont les membres pratiquaient le vol et le meurtre par strangulation en l’honneur de la déesse Kali. Amir Ali, l’un d’eux, a quitté l’Inde pour accompagner le capitaine William Meadows dans la grisaille du Londres victorien. Ce dernier a en effet pour projet d’écrire un ouvrage sur cette confrérie meurtrière. Dans le même temps, lord Batterstone, un célèbre phrénologue qui cherche à prouver les différences séparant les hommes et les races, charge un certain John May de lui trouver des crânes et de les lui apprêter. La quête de John May le pousse peu à peu à commettre des crimes abominables qui provoquent sensation et terreur dans tout Londres. Bientôt, les soupçons se portent sur Amir Ali – car qui d’autre qu’un thug, même repenti, aurait pu commettre de tels meurtres ?

    Le roman a été retenu dans les dernières sélections des prix suivants : 

    Man Asian Literary Prize 2011
    DSC Prize for South Asian Literature, 2012
    Hindu Best Fiction Prize, 2010

     

    du même auteur 

    Apaiser la Poussière
    (Editions du Sonneur, 2010, traduit de l'anglais par B. Longre)

    voir aussi

    http://blongre.hautetfort.com/tag/tabish+khair

    http://www.tabishkhair.co.uk/

    Concernant les thugs, un extrait du Grand dictionnaire universel du XIXe siècle de Pierre Larousse. 

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  • De nouveau en librairie, Le Cercle Meurtrier

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    Alexandra Sokoloff
    (The Harrowing) - traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Blandine Longre

    Le Livre de poche jeunesse, mars 2012 

    4e de couv. Vacances de Thanksgiving. Le campus est déserté. Roxane est restée seule à Mendenhall. Âme solitaire, noyée dans ses idées noires, la jeune femme a décidé d'en finir avec la vie. Mais dans la salle commune où elle a trouvé refuge, d'autres étudiants sont également présents...

    "The Harrowing is a real page-turner. Alexandra Sokoloff raises a fine crop of goosebumps and shivers. A first novel of unusual promise. " IRA LEVIN, author of Rosemary's Baby and The Stepford Wives.

    Alexandra Sokoloff

    Lire les premières pages 

    Acheter le roman

    Première publication (collection Black Moon, 2008)

    L'éditeur

     

    La bande-annonce du roman en anglais


    http://fr.youtube.com/watch?v=bFpRLP_2J1A

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  • Les enfants disparaissent - Gabriel Báñez

    la dernière goutte,gabriel báñez,roman,argentine,littérature« Il ne rêva pas. Il ne rêvait jamais. À peine savait-il ce qu’était un rêve. Les enfants lui racontaient leurs rêves, mais leurs récits lui paraissaient toujours incohérents et imaginaires. De sa propre enfance aussi, il ne lui restait que peu de souvenirs. Rien d’autre qu’une époque scandée par les changements successifs de fauteuil et par les périodes d’adaptation auxquelles il devait se soumettre à mesure que son thorax grandissait. Pour lui, la croissance avait été une série constante de transformations.

    Cependant, il avait fini par se sentir vieux. Cette conscience du temps le dérangeait, l’empêchait de s’en tenir aux pures sensations, le contraignait à admettre les années, les jours. L’âge lui avait toujours semblé une idée abstraite. Les adultes se remémoraient les meilleurs moments de leur vie, et c’est ainsi qu’ils se rassuraient quand il était trop tard. Pour les adultes, il était toujours trop tard, pour tout. L’enfance, au contraire, était un printemps toujours neuf qui repoussait la vieillesse dans un au-delà. Le vertige des pentes et l’éternel assemblage des mécanismes, eux aussi, nécessitaient de faire abstraction des années. Les adultes, se disait-il, n’avaient pas ce genre de préoccupations. Les adultes pensaient.

    Il ne faisait part de ses obsessions qu’avec réticence. Entrer dans le giron des innombrables associations pour handicapés, c’eût été renoncer à sa condition. Il avait ces cercles en horreur. Ils étaient aussi traîtres que l’écoulement de son sablier ou que les mécanismes de mesure qui faisaient croire à la plupart des gens que le temps était uniforme. Pour Macias, le temps n’était rien d’autre qu’une définition, un ordre arbitraire, sans effet ni cause. »

    Les enfants disparaissent, de Gabriel Báñez - Traduit de l'espagnol (Argentine) par Frédéric Gross-Quelen, La Dernière goutte, 2010


    http://www.ladernieregoutte.fr/livres/les-enfants-disparaissent/


    Anne-Françoise Kavauvea présentait ici les éditions de La dernière goutte.


    Gabriel Báñez est décédé en juillet 2009, on peut consulter son blog ici :

    http://cortey.blogspot.com/

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