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et la revue en format pdf
par Nathalie Riera
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par Nathalie Riera
Une adaptation de Sade pour rire des monstres sacrés et démonter férocement le puzzle de l’histoire.
Auteurs : Sade / Jean-François Mariotti
Metteur en scène: Jean-François Mariotti
Avec Clémentine Marmey
Théâtre Les déchargeurs, 3 rue des Déchargeurs, Paris 75001
du 24 janvier au 08 mars 2012 à 20h / mardi, mercredi et jeudi.
pour réserver : http://www.lesdechargeurs.fr/node/533
Jean Moulin, Pétain, Sœur Emmanuelle, Jean-Paul Sartre ou la Cicciolina, tour à tour victimes et bourreaux d’une grande orgie décomplexée. Sade 2.0, c’est Sade revisité et mélangé sans vergogne aux cendres du XXème siècle : un tour de passe-passe pour en découdre avec la grande Histoire. Et peut-être en finir avec ces statues de marbre qui pèsent lourdement sur nos mémoires et nous empêchent d’avancer, libres du passé.
"Sade 2.0 est une adaptation libre des dernières pages des 120 Journées de Sodome, du Marquis de Sade. Ces pages-là sont les plus terribles, puisqu’elles se résument à de longues listes de cruautés énoncées de manière systématique, sans préoccupation narrative. Une sorte de plan, sans doute, la promesse d’une narration à venir, mais que Sade n’a jamais écrite. Tout comme le XXe siècle fut la promesse d’une grande histoire, pour s’abîmer finalement dans l’horreur érigée en système. Si je me suis permis des digressions autour du texte de Sade, et si j’ai changé le nom des protagonistes pour coller à mon projet, je n’ai en revanche absolument rien touché à l’essentiel du texte : la cruauté. Cette dernière appartient entièrement à Sade, jusqu’aux répétitions, approximations et, parfois, contresens. Écrites dans la solitude d’une cellule de la Bastille, Les 120 journées de Sodome possèdent cette langue brute, quasi improvisée, qui sied parfaitement à Sade 2.0..." Jean-François Mariotti
Lire ici la critique du Visage Vert
http://leblogduvisagevert.wordpress.com/2012/02/08/sade-en-scene/
pour en savoir plus
http://www.lesdechargeurs.fr/sites/default/files/DP_Sade2.0_web.pdf
http://www.heautontimoroumenos.com/
http://www.lesdechargeurs.fr/node/2071
le poème sauvage n’est pas sauvage puisqu’il
parle
chien disait l’homme à l’homme et chacun perdait sa parole
“Mais ce sont les œuvres — poèmes, nouvelles, essais — qui priment avec, pour seul commentaire, la traduction (puisque l’un des principes duBlack Herald est de publier tous ses textes au moins en français ou en anglais, quelle qu’en soit la langue originale, de toute façon toujours restituée.) Le seule exception, déjà citée, est l’introduction de Stubbs (on peut la lire ici), laquelle réaffirme la primauté des voix sur les auteurs eux-mêmes et préconise leur émergence, “sur la rive opposée à l’égotisme contemporain“. À cette lumière, et bien loin du narcissisme sans joie où s’embourbent nombre de revues ou de magazines littéraires, on ira donc, dans ce deuxième numéro du Black Herald, chercher des voix dont le seul point commun est probablement de ne jamais s’écouter parler (ce qui les rapproche, toutes poétiques qu’elles soient, de la littérature de genre si chère au Visage vert).”
à lire sur le blog du Visage Vert, revue et éditeur.