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  • Entretien sur le blog du magazine 3:AM : Paul Stubbs, à propos de Black Herald Press

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    Paul Stubbs, co-editor of Black Herald Press, is interviewed by Darran Anderson on 3:AM Magazine's Buzzwords blog (21/09/2010)

     

    1) Where did the idea for Black Herald Press originate and what is the significance of the name?

    To begin with, we had the idea to self-publish two of our own works, to be for once in full control of our own editing and production. But then while in this process and through speaking with friends who have their own publishing houses here in Paris, we decided to push the project further by publishing our own literary magazine and also future individual works of originality that we feel attracted to; hence the birth of Black Herald Press.

    The title of the press is significant only in that it is taken from Los Heraldos Negros / Black Heralds, the first collection by the Peruvian poet César Vallejo, an important figure and influence. Beyond that, the word ‘Herald’ suggests a birth and/or declaration of something new and formidable that is close to announcement. Also we wanted a name that very few people would forget, and this seemed perfect.

     

    2) The emphasis of Black Herald, your own poetry and the writing of your Black Herald co-editor, the poet, writer and translator Blandine Longre, tends to focus on, for want of a better less-reductive term, “visionary” poetry (your website bears a masthead by William Blake which is a hint). It’s a tradition that’s been largely buried in Britain but embraced in Europe, do you see Black Herald as being part of this lineage? And, if so, who would you see as being influences?

    The title came first then, by chance, the Blake image, but we knew at once that when put side by side they possessed a powerful and symbiotic connection. I am not sure a ‘tradition’ of anything you could call visionary poetry has ever really existed in England, though of course there were and still are poets (outside of any movement or school) who could be described as possessing the faculties of a visionary power. At The Black Herald, the only ‘lineage’ we really want to pursue and be a part of is poetry that pushes the boundaries of what language can and cannot do... 

     

    READ MORE :

    http://www.3ammagazine.com/3am/five-for-black-herald-press-paul-stubbs/ 


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  • Lectures théâtrales

    Articles parus dans le n° 251 de la Revue des Livres pour Enfants (Joie par les livres / BNF), février 2010


    rengade-a-chaque-etage-7d70d.jpgÀ chaque étage on voit la mer

    de Claire Renegade

    Éditions Espaces 34, théâtre jeunesse, 2009


    Le périple de Pitch et Tiote, parsemé de rencontres (avec le loup, la fée, ou encore « plein d’enfants ») les mènent à la recherche de leur mère. L’originalité des dialogues doit beaucoup à la façon dont le langage enfantin subvertit sans relâche la syntaxe et le lexique et à la manière dont les deux enfants s’approprient et commentent le réel par le biais de leur débordante imagination. Les niveaux de lecture satisfont autant le lecteur adulte que les plus jeunes et cette aventure ludique, spontanément poétique, est une réussite. À noter, cette nouvelle collection jeunesse des Éditions Espaces 34, initiative qui mérite d’être soulignée, propose des textes de qualités, à l’égal des autres collections de la maison.

     

    tostain-par-la-voix-e2235.jpgPar la voix !

    de Christophe Tostain 

    Éditions Espaces 34, théâtre jeunesse, 2009

     

    Rosalie, bientôt dix ans, souffre d’un handicap majeur : elle déteste sa voix, semblable à celle d’un cochon. Elle se promet désormais de ne plus jamais parler et « d’enfermer sa voix dans un endroit secret ». La consternation de ses parents est grande, mais la fillette ne cède pas aux pressions et reste muette, « aphasique » selon l’orthophoniste qu’elle prend d’abord pour un ogre. En dépit d’une résolution un peu prévisible, ce texte de belle facture, entre théâtre et court roman (en effet, il s’agit plutôt du récit d’un narrateur omniscient, émaillé de monologues), propose des scènes oniriques dignes d’un conte de fée, l’auteur jouant sur plusieurs registres et réalités parallèles.

     

    9782742787029.jpgL'enfant caché dans l'encrier

    de Joël Jouanneau, Illustrations : Annie Drimaracci

    Actes sud papiers, Heyoka jeunesse, 2009

     

    On admire d’abord les illustrations abstraites d’Annie Drimaracci, entre calligraphie, aquarelle et collage, qui accompagnent intelligemment le texte, celui-ci restant parfois à décrypter ou à interpréter lui aussi ; il s’agit du journal de bord des aventures estivales et maritimes du petit Ellj, dont l’orthographe et la grammaire laissent à désirer : « Je doive vous raconter une histoire qu’elle être plus que trop vraie pour que je la mentir pas. » La poésie chaotique, primitive et involontaire qui en émane est peut-être adaptée à ce vagabondage imaginaire et enfantin, mais reste abrupte et le lecteur risque de se lasser de ce trop-plein de verbes à l’infinitif, entre autres, et de ce langage un peu forcé. Cependant, l’éditeur conseille de lire ce texte à haute voix afin de percevoir « la musique de la langue », et le parti-pris de l’auteur aura peut-être plus d’impact sur une scène que sur la page.

     

     

    9782742787036.jpgLes Orphelines

    de Marion Aubert, Illustrations : Fanny Michaëlis

    Actes sud papiers, Heyoka jeunesse, 2009

     

    Comment aborder le sujet des enfants que l’on tue car ils naissent filles ? L’approche de Marion Aubert sort de l’ordinaire : elle a imaginé un pays peuplée de petites filles disparues, celles « qui n’ont pas eu droit à la vie » ; elles sont recueillies par Violaine, elle-même tuée à la naissance, qui décide d’enlever un écrivain venu enquêter sur leur destin (« Elles se sont perdues entre les pages », dit-il, « Dans l’ombre. Et sous les mots. Il faut soulever les mots pour les voir. ») La violence est omniprésente, l’auteur ne cherchant pas à édulcorer les faits, mais tout passe par la parole, libératrice, un langage limpide et souvent direct, et par les jeux de rôle qu’un diablon et une diablonne infligent à des marionnettes, qui permettent de sonder ce qui demeure habituellement dans le non-dit.

     

     

    couv-Veilleurs-de-jour.jpgLes Veilleurs de jour

    de Laurent Contamin, illustrations Laurent Corvaisier

    Éditions du Bonhomme Vert, Théâtre illustré, 2009

     

    Les Veilleurs de jour aborde indirectement les débuts du cinématographe en s’inspirant d’une histoire vécue par les frères Lumière, ici représentés par Alex et Pierrot, toujours entre chamailleries et attachement, comme le sont souvent les frères. Ces derniers, en vacances à la mer, découvrent la « goule-aux-fées », une grotte magique qui permet d’évoquer différentes phases de la naissance du cinéma et de réconcilier les deux garçons. L’originalité de l’ouvrage vient plus particulièrement de la combinaison texte théâtral / album jeunesse, une approche qui redonne sa place au texte dramatique tout en ébauchant, par le biais des illustrations, une mise en scène possible.

     

     

    Couv-2-PH.jpgPetit homme

    de Françoise Gerbaulet, illustrations : Sylvaine Jenny

    Éditions du Bonhomme Vert, Théâtre illustré, 2009


    Camille, une petite fille qui se pose beaucoup de questions, des « pourquoi ? » incessants sur ceux qui l’entourent, mais aussi sur elle-même et sur l’univers, sur le temps et l’espace (« Tous ces signes que je ne comprends pas… »), part aux pays « des songes et des signes » ; là, quelques personnages (dont un « Raconteur ») lui apprennent à remonter aux origines (la préhistoire) pour qu’elle puisse comprendre d’où viennent les choses (la danse, l’écriture, le dessin, le feu…). Les illustrations, comme en mouvement, accompagnent joliment cette pièce aux aspects philosophiques évidents qui confronte le jeune lecteur à sa propre existence (« qui suis-je ? »).

     

     

    p705.jpgDe l'amour, de la rage et autres cocktails Molotov

    de Filip Forgeau

    Lansman, Urgence de la jeune parole, 2009

     

    Les scènes s’enchaînent sur un rythme alerte entre des filles et garçons à la dérive, qui entrent et sortent sur une scène terrain vague, où trône un énorme gâteau à la chantilly. Aucun ne se sent à sa place, tous ont « perdu quelque chose » ou quelqu’un, et ont aussi en commun un désir de révolte teinté d’un certain désabusement ainsi qu’une détresse parfois extrême comme celle de « la fille qui pleure », anonyme et invisible. Aucune résolution n’est attendue, car seul semble compter le partage temporaire d’histoires et d’émotions qui se bousculent en eux. Un texte cru, mais aussi poétique, entrecoupé de chants et d’échanges collectifs qui devraient toucher le lectorat ciblé.

     

    Dans la même collection :  

    La Mélancolie des Barbares de Koffi Kwahulé

    Deus Ex Machina de Perrine Griselin


    Collection Urgence de la jeune parole, Éditions Lansman

    Dirigée par Dominique Mercier, cette collection est le fruit de l’expérience menée depuis 1997 dans l’agglomération toulousaine, afin de sensibiliser les adolescents aux écritures et aux formes théâtrales contemporaines. Aussi, ces textes s’adressent d’abord aux lecteurs de plus de 14-15 ans, mais proposent divers niveaux de lecture susceptibles de satisfaire amplement un lectorat adulte.

     

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  • Ink Exchange / Ne jamais te croire

    InkExhange.jpgNe Jamais te croire
    de Melissa Marr
    traduit de l'anglais par Blandine Longre
    Albin Michel, Wiz, septembre 2010

    à découvrir ici :

    http://www.wiz.fr/wiz-girl/ne-jamais-te-croire-91905.html

    et là 

    http://www.melissa-marr.com/_ink_exchange/ink_exchange.html

    Lire l'article de Clarabel

    http://blogclarabel.canalblog.com/archives/2010/09/22/19129266.html

    Voir le tome 1 :

    http://blongre.hautetfort.com/archive/2009/12/24/wicked-lovely.html

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  • A paraître, Ex Nihilo / Clarities

     

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    Ex Nihilo, by Paul Stubbs

    Black Herald Press, 2010

    120x160 - 48 pages - 8 euros

    ISBN  978-2-919582-01-3

     

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    Clarities, by Blandine Longre

    Black Herald Press, 2010

     120x160 - 48 pages - 8 euros

     ISBN  978-2-919582-00-6


     

     

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