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  • Zanzibar

    cache_1219656802.png?t=1263944175A découvrir en ce début 2010, les Editions Zanzibar, éditeur indépendant de "FICTIONS, ROMANS & NOUVELLES, VINELAND GENRE NOIR & AMERICANA POESIE & ROCK 'N' ROLL", avec une vingtaine de titres prévus entre janvier et décembre 2010, dont Minuit Privé de Kris Saknussemm (roman traduit de l’anglais par Anne-Sylvie Homassel), Des bienfaits de la respiration de Lydia Peelle (Nouvelles traduites de l'anglais par Luc Baranger) et Edson de Bill Morrissey (Roman traduit de l'anglais par Luc Baranger).

    Pour plus d'informations

    http://zanzibar-editions.com/

    et les Zanzinews

     http://zanzibar-editions.com/la-lettre-d-info/

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  • Comment naît la musique

    Blues Gerber.jpgBlues
    D’Alain Gerber

    Fayard, 2009

     

    par Jean-Pierre Longre

     

    « Une musique immense, qui n’avait en aucun musicien ni commencement ni fin. Une musique à peau sombre, née avec la peau craquelée des vieux cuirs. Par hasard, j’appris un matin, à Clarksdale (Mississippi), dans le comté de Coahoma, qu’elle portait un nom : ces morceaux que nous chantions sans nous connaître, quelqu’un les avait appelés des blues ». Pour en arriver là, que de tribulations, que de vies cassées, que de violences, que d’aspirations à ce que certains appellent la liberté ou le bonheur, dont on sait bien qu’ils n’existent pas ici bas.

    Alain Gerber, avec la verve poétique et le pouvoir d’évocation qu’on lui connaît, illustre en quelques destinées le cheminement vers la naissance de cette musique vouée, « comme le silence, à étouffer les soupirs et les cris de joie de ce monde sans queue ni tête ». Nous suivons, depuis la victoire des Nordistes sur les Sudistes et l’« émancipation » des esclaves jusqu’à la mort et l’oubli – mais aussi jusqu’à l’invention de ce langage sublime qui sait exprimer l’indicible -, les vies de Nehemiah, Cassie, Silas, ces vies qui se perdent, se retrouvent, se reperdent, mais qui toutes se rejoignent dans le rêve d’autre chose.

    Musical, ce vaste roman l’est, à coup sûr, puisque, sans qu’il soit explicitement présent à chaque page, tout converge vers le blues, par la grâce progressive et miraculeuse des dons, du travail et du malheur de chaque personnage, de même que par la bonne volonté des instruments (piano, harmonica, banjo, guitare et, bien sûr, voix…) qui se plient aux rythmes, aux souffles, aux doigts de toutes sortes. Musical, le récit l’est aussi dans sa structure polyphonique, puisque chaque personnage, en se racontant, superpose sa voix à celle des autres, tout en se ménageant quelques chorus. Tous font résonner, de la Nouvelle Orléans à Chicago, du Tennessee à la Californie, des chants et des contre-chants de souffrance et de nostalgie qui passent par l’harmonie des phrases et des mots d’un vrai compositeur de romans. Comme le dit à Silas son ami le major : « Je suis convaincu qu’il existe une relation étroite entre la musique et la littérature. Malheureusement, j’ignore laquelle. L’homme qui mettra le doigt dessus méritera qu’on dresse son effigie devant le Capitole, mon cher Silas ! ». Chiche.

    http://www.fayard.fr

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  • Brian Evenson (lecture obligatoire)

    wavering_knife.jpgA l’occasion de la sortie de Père des Mensonges (Cherche-midi, Lot 49, traduit de l'anglais par Héloïse Esquié) de Brian Evenson, voici une présentation et un entretien originellement parus dans Le Magazine des Livres du mois de novembre 2009, à découvrir sur le blog de Bartleby.

    "La trajectoire de Brian Evenson est si étrange qu’elle pourrait être celle d’un personnage de fiction. Né en 1966 dans une famille mormone depuis six générations, Brian Evenson fut lui-même prêtre et enseigna à l’Université mormone de Brigham Young jusqu’à la parution, en 1996, de son premier recueil de nouvelles Altmann’s Tongue qui provoqua la colère des hautes autorités de l’Eglise de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours. Brian Evenson est menacé d’excommunication et subit de telles pressions qu’il est contraint de quitter l’Eglise, l’Université et de rompre avec sa famille. Le prêtre mormon est mort, l’écrivain est né. La reconnaissance de son talent est immédiate. Les critiques sont élogieuses." (Bartleby)
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  • À l’école du voyage

    pendant-le-reste-du-voyagebd.jpgPendant le reste du voyage, j'ai tiré sur les Indiens

    De Fabio Geda, Traduit de l’italien par Augusta Nechtschein

    Gaïa Éditions.

     

    par Jean-Pierre Longre.

     

     

    Emil, 13 ans, pourrait être un garçon comme les autres. Avec juste un peu plus d’imagination et de malice que la moyenne. Comme d’autres, il aime les bandes dessinées de Tex, et se prend parfois pour le vaillant cow-boy, son héros ; comme d’autres il aime les mots, surtout ceux qu’il ne connaît pas : « Grand-Père Viorel dit que parfois, il est possible de tomber amoureux d’un mot qu’on n’a jamais entendu auparavant, un mot nouveau, et que d’un seul coup on commence à l’entendre partout et à s’en servir en permanence ». Comme tous les autres, il a besoin de tendresse et de protection, même s’il sait farouchement défendre son indépendance.

     

    Mais à la différence des autres, Emil n’est nulle part chez lui. Avec son père, il a fui la Roumanie pour l’Italie, puis se retrouve seul avec son sac Jansport, sans papiers, pratiquement sans identité. C’est alors qu’il se met en quête de son Grand-Père Viorel, qu’il n’a jamais vu mais dont il reçoit régulièrement des lettres. Grâce à sa débrouillardise et à son obstination, grâce à la générosité naturelle de quelques personnes pour qui la vie est le contraire du repli sur soi, grâce même à une chance parfois ambiguë, il parcourra l’Europe, de Turin à Berlin, de Berlin à Madrid en passant par Carcassonne, et mènera le plus loin possible sa quête familiale, mais aussi son initiation personnelle : « Ce voyage, c’est comme aller à l’école ».

     

    À l’image de son titre, Pendant le reste du voyage, j'ai tiré sur les Indiens est un beau roman, tant par son écriture et sa construction que par l’émotion qu’il suscite. Avec l’auteur, nous nous prenons d’affection pour ce jeune Roumain qui réussit à transformer son enfance perdue en enfance européenne, et au-delà de l’errance parvient à retrouver ses racines.

     

     

    http://www.gaia-editions.com/

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  • Wicked Lovely

    mmarr.jpg

    De Melissa Marr, Albin Michel - Wiz

    Traduction : B. Longre

    Parution 6 janvier 2010

    Un article en ligne

    L'éditeur

    4e de couv : Aislinn les voit depuis toujours, lui et les siens. Aussi cruels que séduisants, ils se déplacent sans bruit dans le monde des mortels. Depuis quelques jours, l’un d’eux poursuit inlassablement Aislinn. Il chuchote à son oreille qu’elle est l’Élue. Aussi charmée que terrifiée, Aislinn le repousse de toutes ses forces. Jusqu’au jour où il lui révèle pourquoi il a tant besoin d’elle…

    Critique en ligne

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  • Belle année

    year2010.jpg

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