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Publie.net, comment ça marche ?

731420051.jpgSe passer du livre papier ? Inconcevable... (ce qui n'engage que moi) pour diverses raisons déjà évoquées ; en revanche, il m’arrive de lire des pdf sur écran (de plus en plus souvent), dont certains ouvrages diffusés sur publie.net.

Publie-net ? Une nouvelle façon de publier qui se met peu à peu en place, rassemblant édition, diffusion, distribution dans un seul et même espace… Une initiative éditoriale née sur une idée de François Bon, qui orchestre le tout (avec l’aide de quelques bonnes volontés) et qu’il nomme « une coopérative d’auteurs pour le texte numérique contemporain ». Ces derniers se regroupent afin de proposer certains de leurs textes (des inédits, des épuisés, des parutions parfois éparpillées dans différentes revues, etc.) à télécharger pour des sommes modiques (de 1,30 à 5,5 €), dont 50% leur est reversée – une « juste rémunération » (une fois n’est pas coutume). Un projet dont on se réjouit et qui mérite le soutien du monde littéraire... en tout cas de la "communauté virtuelle ".

849361591.jpgFrançois Bon précise qu'il n'est pas question de s'opposer à l'édition classique, mais de proposer une démarche complémentaire qui permette "d'investir directement, en tant qu’auteurs, un nouveau champ de partage. D’installer dans l’univers numérique non seulement l’instance critique qu’est dès à présent, via quelques sites et blogs d’exigence, la communauté virtuelle, mais notre travail de création lui-même. S’approprier la mutation actuelle des outils et supports pour que la littérature contemporaine – simplement – y conserve sa place de laboratoire, de repère."

1589950451.jpgDans ce laboratoire en pleine éclosion et en constante évolution, on trouvera des récits, des fictions et de la poésie, des essais critiques et de recherches texte-images, aux côtés de quelques textes fétiches de la bibliothèque numérique, choisis et mis en page par publie.net. Une belle variété, donc. Dans l'atelier des écrivains, on lira des textes signés Eric Chevillard, Régine Detambel, ou encore Jacques Roubaud, tandis qu'une autre rubrique, Voix critiques, offre des essais (dont Violence et traduction de Claro, ou bien Seul, comme on ne peut pas le dire d'Arnaud Maïsetti, une monographie consacrée à une pièce de Koltès).
La zone risque, de son côté, accueille des "auteurs inédits, des démarches d'exploration, des tentatives d'écriture surprenantes, qui ne sauraient rentrer dans le cadre de l'édition graphique". La coopérative propose en outre quelques collections destinées à s’enrichir au fil du temps, dont la collection Grèce - une série de traductions inédites ou épuisées du domaine grec contemporain proposées par Michel Volkovitch et la rubrique formes brèves, qui regroupe des textes contemporains, choisis par François Bon.

 

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Commentaires

  • Bonjour,

    Merci de cet écho objectif fait au projet de François.
    Comme précisé par lui et ses auteurs, dont j'ai le bonheur de faire partie, publie.net ne se propose pas de supprimer "le cher livre papier."
    En fait, le problème n'est pas tant le livre objet, support, que la lecture. Et au tournant où nous en sommes, la lecture, qu'on s'en réjouisse ou qu'on le déplore, passe par le numérique.
    Je suis presque certain que dans la vie quotidienne, on passe désormais plus de temps à déchiffrer des écrans (Toutes lectures confondues) que des pages.
    La littérature, au risque de s'éloigner dans un brouillard, doit donc passer par là et c'est bien tout le mérite de Publie.net de l'avoir saisi un peu avant tout le monde.
    Cordialement

  • Merci pour votre point de vue. En effet, les supports se diversifient - en même temps, je préfère lire sur papier que sur écran et j'ai tendance à imprimer les pdf... (je n'ai pas l'intention d'investir dans le e-book - du moins pour l'instant). Mais le projet publie.net va au-delà du simple changement de support, en proposant un espace de diffusion complémentaire, ce qui me semble important - une façon de contourner le système qui me plaît.

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