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Titre à rallonge...

Faire l'amour est une maladie mentale qui gaspille du temps et de l'énergie... Ce n'est pas moi qui le dis, mais Fabrice Melquiot - c'est ainsi que s'intitule l'une de ses dernières pièces, publiée par L'Arche Editeur, et dont je parlerai (après Tasmanie ou Je peindrai des étoiles filantes et mon tableau n’aura pas le temps - autre titre volontairement long).

D'autres titres à a rallonge ? Me vient à l'esprit Le garçon qui ne pouvait pas voir les livres en peinture, d'Ellen Willer (L'école des loisirs), que je recommande vivement. D'autres idées... ?

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Commentaires

  • Titre à rallonge :
    "L"homme dont toutes les dents étaient exactement semblables"
    de Philip K. Dick, traduit de l'américain par Jean-Paul Gratias, publié en Arcanes chez Losfeld.

  • "Cette grenade dans la main du jeune nègre est-elle une arme ou un fruit ?"
    de Dany Laferrière (palme d'or du titre le plus long et le plus beau)

  • "Et ma vie pour tes yeux lentement s'empoisonne" d'Elodie Hesme

    "J'ai passé ma vie à chercher l'ouvre-boîtes" de Maurice Barthélémy

  • Merci pour toutes ces jolies propositions !

  • Mmmh, dans le domaine de la science-fiction, il n'y a pas que Dick, Philippe Curval s'en régalait il y a une vingtaine d'années, cf ses recueils parus en Denoël / Présence du Futur) :
    - "Regarde, fiston, s'il n'y a pas un extra-terrestre derrière la bouteille de vin"
    - "Debout les morts, le train fantôme entre en gare"
    - "Comment jouer à l'homme invisible en trois leçons"

    Et encore, je ne parle que des titres d'ouvrage, parce que je peux aussi sortir des titres de nouvelles (rien qu'en restant dans des textes parus dans la même collection) :
    - "L'histoire pour mettre fin à toutes les histoires pour l'anthologie d'Harlan Ellison « Dangereuses Visions » "(Philip K. Dick à nouveau)
    - "Le parfum des vagues qui viennent mourir sur la plage, un soir d'hiver frileux" (collectif "Limite", in Malgré le monde)

    Je finis en remportant le jeu, le set et le match sans même sortir de cette collection (on sait bien que la SF, ce n'est pas sérieux ;-) ) :

    "Eh ! et si l'amour des étoiles avait plus de rapport avec la chair qu'on ne le croit ? Et si les rêves d'enfants avaient moins de rapport avec les joujoux qu'on ne le croit ? Hé ! Qu'est-ce que vous dites de ça ?" (Jouanne & Vernay, Dites-le avec des mots)

  • Franchement, ce n'est pas sérieux :-)
    (merci)

  • "Le jour où j'ai échangé mon père contre deux poissons rouges" de Neil Gaiman !

  • Gilles Goullet peut-être ??? :-)

  • "Le post-modernisme en dix leçons, leçon Onze", Antoine Volodine

  • Hélène Collon : voyons, quelle importance ? ;-)

  • Aucune, juste pour te faire un petit coucou, voilà !
    Tu tenais fermement à ton anonymat ? Zut ! :-)

  • Gilles, il n'y avait pas une nouvelle d'Emmanuel Jouanne qui s'appelait, dans le genre titre à rallonge "Pourquoi, quand et comment le Temps a basculé au-dessus et au-dessous du balcon de Friedrich Nietzsche" ? je te jure, je ne l'invente pas celle-là, c'est juste que mon souvenir est approximatif... Il faudrait demander à Francis B.....

  • Je ne suis pas spécialiste de Jouanne, j'avais ça en mémoire (c'est toujours les trucs inutiles dont on se souvient le mieux... je me souviens donc davantage des titres à rallonge que du contenu des textes...)

    Le titre que tu cites ne me dit rien et point ne le trouve-je recensé sur les sites de référence, mais par contre il y a
    "Comment, quand et où mourut le temps, pour des raisons inconnues, sur le balcon en dessous du balcon"

    et du coup je trouve entre autres (on est donc toujours "dans" les nouvelles du regretté Jouanne) :

    "Cessons de nous tourmenter : la fin, la vraie, n'est que pour après-demain ; voisins, réjouissons-nous de la longueur de l'apocalypse !"
    "Quand le cancer fera de toi une forteresse, voisin, sauras-tu retrouver la douceur de tes paysages et la naïveté des dessins de ton enfance ?"
    "Scènes de la vie quotidienne de l'édifice, en abécédaire, et mouvements d'objets de mécanismes, de personnages, d'idées"
    "Si vous balbutiez encore dans votre tombe de pierres, pensez et priez, et peut-être les vivants découvriront-ils des limites au camp !"

    Jouanne a d'ailleurs aussi été le traducteur, outre de la nouvelle de Dick que je citais avant-hier, d'un de John Varley intitulée :
    "Le M&M, considéré comme un engin thermonucléaire de faible puissance" qui est pas mal aussi.

    Bon, j'arrête, je sens que je lasse. ;-)

  • Je pense que j'ai dû lire le texte, qui, dans mon souvenir était génial, dans sa première version, laquelle faisait référence à ce cher Fred. Chambon a dû passer par là... :-)

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