J'ai reçu hier soir une réponse fort courtoise d'Emmanuelle Heurtebize, directrice éditoriale des éditions 10-18, qui s'excuse de son silence (suite à un premier message de ma part envoyé en janvier) et de ce "dérapage incontrôlé " qui n'est pas dans les habitudes de la maison. Elle s'engage à corriger cette 4e de couv lors de la prochaine réimpression de l'ouvrage - nouvelle 4e de couv en ligne dès aujourd'hui ; en outre, elle m'a proposé d'ajouter un extrait de mon article assorti de la source. Je me réjouis de cette saine résolution de l'affaire, et remercie l'éditrice d'avoir réagi, même tardivement.
Je remercie aussi tous ceux qui m'ont apporté leur soutien et me l'ont fait savoir, soit dans les commentaires de ce blog, soit par mail, soit sur Facebook, et tout particulièrement Grégoire Leménager pour son éclairant papier sur Bibliobs (ce dernier, contacté hier après-midi, m'avait devancée).
Je n'oublie par Gilda pour son billet d'hier et Pascale pour son billet d'humeur, indirectement lié au débat, et qui revient sur l'idée parfois pernicieuse de gratuité. Mes divers articles paraissent soit sur l'internet, soit dans des revues papier, mais j'ai conscience qu'il est plus simple (et tentant ?) de faire un copié-collé que de reproduire un article papier - il n'empêche que la pratique est répandue dans les deux cas (et je ne parle pas des journalistes et critiques qui se contentent de paraphraser 4e de couv. ou argumentaires presse, phénomène inverse et lui aussi fort répandu) et qu'il est nécessaire de faire preuve de vigilance face à ces dérives.
Commentaires
Oh! Bonne nouvelle !! Contente que les choses rentrent de l'ordre!
bises
Voilà qui fait plaisir ; j'ajoute immédiatement un complément à mon billet.
J'apprends ce matin l'affaire et son dénouement. C'était tout de même la moindre des choses de la part de 10-18 que de corriger le tir, mais je trouve regrettable que tu aies été obligée d'en passer par une annonce publique.
Déjà que l'on a parfois du mal à faire comprendre à certains internautes peu scrupuleux qu'ils ne peuvent reprendre à leur compte nos billets, si nous devons maintenant nous méfier des éditeurs eux-mêmes (censés être au fait du droit d'auteur), où allons-nous...
Excellente nouvelle.
Oui, c'est rassurant de constater une réaction positive de 10/18, ils ont très bien compris les conséquences d'une trace dégueulasse dans le sillage de leur notoriété. Cette maison jouissant d'une image plutôt neutre et sympathique, cela aurait été regrettable.
Bref, cela montre qu'il ne faut rien laisser passer. Qu'il faut se défendre et mordre au bon endroit, aux hémisphères du cerveau.
Bravo !
Bien joué Blandine ! Disons que dans cette affaire l'éditeur mérite un bon 0/18 et un boycott proportionnel à son crime, soit (au moins) une année sans un seul achat ! Les excuses avancées - un "dérapage incontrôlé " - me semblent aussi méprisables que le plagiat lui-même.
Ben voilà... ;)
Comme quoi, en criant haut et fort ! Content pour vous que ça bouge.
Hello Blandine,
Je tiens tout de même à faire remarquer qu'on ne t'a nullement présentés d'excuses, ni proposé de réminération, ni véritablement fourni d'explications. Personnellement je ne me serais pas contentée de cette réponse !
Tout à fait, Hélène.
tout est bien qui finit bien, n'empêche, je me demande si cette affaire aurait connu cette résolution si elle n'avait pas fait un peu de bruit sur le net !
si "Le plagiat est nécessaire" comme disait lautréamont, c'est peut-être pour reconnaître des talents comme le votre.
Contente de lire la suite de l'épisode plagiat ici après m'être enflammée hier à propos du premier round, et de voir que les choses s'étaient arrangées dans la foulée des publications sur le web.
Il reste cependant toujours des traces d'événements comme celui-là.
Bonne continuation Blandine !