« Le récit est un corridor. Il vous mène à des portes (ouvertes ou fermées) derrière lesquelles il y a la poésie. Parfois, il débouche sur une place, un carrefour, et c’est alors que cela se complique. Là, se croisent, aboutissent, commencent plusieurs autres corridors. »
« Vous passerez devant une multitude de portes sans savoir ce qu’elles cachent et ne demandent qu’à vous faire découvrir. (…) Certaines [chambres] s’entrouvrent par moment, se referment en claquant sur la mémoire pour tout nier en bloc. D’autres restent vides comme s’il fallait les meubler soi-même : c’est l’âme ou l’imagination et bien des choses dont nous n’avons même pas idée. »
Corridors secrets de Werner Lambersy, poèmes, et de Didier Serplet, dessins (éditions Rafael de Surtis)