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pas raccord

  • Eveil à la conscience...

    pasraccordjoie.jpgUn nouvel article sur Pas raccord, dans la Revue des livres pour enfants de septembre 2008 (Joie par les livres / BNF), un "coup de coeur" relayé sur leur site.

    "Les uns le considèrent comme un attardé mental, les autres comme un être exceptionnel. Qui est-il vraiment ? Pour le savoir, Charlie écrit durant cette première année de lycée à la part inconnue de lui-même. Une fausse correspondance qui prendra fin lorsque Charlie aura raccordé tous les morceaux. La cause de sa différence est à chercher dans sa propre histoire. Or, comme nous sommes dans la tête de Charlie, le retour du refoulé ne sera jamais totalement exprimé. Au lecteur de tirer lui-même ses conclusions à partir des indices qui jalonnent le roman. Une des clés est à trouver à travers les différents romans que Bill lui donne à lire, l'autre est sa tante Helen tuée dans un accident de voiture, véritable noeud de son traumatisme. Grâce à ses exceptionnels amis : Bill, Patrick et Sam, Charlie s'éveille enfin à la conscience. Un parcours initiatique où l'on suit fasciné chaque étape à travers une langue étrange par son aspect discursif et infantile qui, insensiblement, se met à exister dans toute sa singularité." (Patrick Borione, septembre 2008)

    La joie par les livres - Centre national de littérature pour la jeunesse.

     

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  • ''Si c’est à toi que j’écris…''

    articlechb.jpgUn nouvel article portant sur Pas raccord, signé Samia Hammami, en ligne sur Parutions.com

    extrait :

    "C’est ainsi que Charlie commence à se frotter aux fêtes, à la musique, à la drogue, à la sexualité et à l’homosexualité (par l’histoire de Patrick), à l’amour (dans les bras fantasmés de Sam et sur les lèvres de Mary Elizabeth) et, tant bien que mal, à la notion de «limite». En compagnie de ses protecteurs, il a parfois l’impression grisante de flirter avec l’éternité, ce qui ne l’empêche nullement de sombrer tout aussi radicalement dans un désespoir infini à d’autres moments. Ces deux extrêmes ne font qu’un dans la vie de ce jeune vulnérable, qui l’exprime avec authenticité dans sa missive inaugurale : «Bref, voilà ma vie. Il faut d’abord que tu saches que je suis à la fois triste et heureux, et que j’ai toujours pas compris comment ça se fait». Parallèlement à ces chamboulements émotionnels, son professeur de littérature, Bill, l’abreuve de classiques (Peter Pan, L’Etranger, Gatsby le Magnifique, Hamlet, etc.), autant de lectures exigeantes ayant pour intention de familiariser le prodige à sa singularité, de lui faire entendre qu’il est un individu exceptionnel, et non pas un «freak» comme d’aucuns se plaisent à lui répéter.

    L’écriture de Charlie est spontanée et cabossée. À son image. Elle épouse les méandres de ses tourments et de ses enthousiasmes. Ce caractère pourrait dérouter dans les pages initiales mais, très vite, le témoignage de cette boule de sensibilité touche au cœur et cette candeur maladroite se révèle gage de profondeur. Tout au long du récit, Charlie ne se départit jamais d’une position d’observateur, qui le pousse à analyser et disséquer avec une certaine externalité ce qui lui arrive. Derrière ses mots sont esquissés, et non verbalisés, ses plaies, ses traumatismes, ses troubles psychologiques. Malgré le recours au «je», le sentiment d’extranéité face à cette âme qui s’émeut de tout est donc paradoxalement accentué."

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  • Charlie ou le jugement suspendu

    Je découvre une excellente analyse de Pas Raccord de S. Chbosky sur le blog de Joannic Arnoi. Un point de vue particulièrement intéressant, car Joannic avait lu The Perks of being a Wallflower dans sa version originale bien avant (quelques années ?) que le livre paraisse en français et même s'il ne propose pas d'étude comparative des deux versions, il a pu se faire une idée précise du roman sur le long terme.

    Un passage qui me semble très juste et bien observé (même si tout l'est dans l'ensemble !) : "Pas raccord n’est en aucun cas une succession de tableaux statiques : divers plans narratifs coulissent tout au long du récit (...), avec nombre de rebondissements et, aussi, de ressauts prévisibles. Pour autant, on est aux antipodes d’une histoire scénarisée sur le mode du feuilleton. On n’est pas chez Armistead Maupin ou Mark Haddon. La matière du narrateur est faite d’événements ordinaires, qu’il raconte de manière étrangement dense. Toutes proportions gardées, la texture du livre me rappelle les analyses de Nabokov sur Anna Karénine : « Les lecteurs appellent Tolstoï un géant de la littérature […] parce qu’il est toujours exactement de notre taille, qu’il marche exactement à notre pas, au lieu de passer loin de nous comme le font d’autres auteurs » (Littératures 2, p. 221). Il me semble que ce qui fait le charme de Pas raccord est un peu de cet ordre."

    à lire dans son intégralité
    http://joannic-arnoi.over-blog.fr/article-20560231.html

    A noter que Joannic chronique de nombreux ouvrages - pour certains traitant de thématiques homosexuelles, mais pas que. J'en parlais ici.

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