La lecture de cette 4e de couv. et du sommaire me donne envie d'aller jeter un oeil à cet ouvrage. La critique comme activité subjective, forcément, même s'il faut parfois faire taire sa subjectivité et aborder les textes avec un certain détachement - un pré-requis, à mon humble avis, qui permet d'éviter de nombreuses dérives.
"La critique n'est pas seulement une activité intellectuelle ou artistique neutre : en elle se révèle l'ambivalence de notre rapport aux autres, dans notre façon de dialoguer avec eux et/ou de les affronter. Cette duplicité tient au fait que la critique se présente comme une posture intellectuelle alors même qu'elle est aussi toujours une réaction affective et émotionnelle. Plus profondément encore, elle renvoie à notre façon de percevoir et de comprendre une oeuvre qu'un autre, témoignant ainsi d'un talent qui révèle sa différence et sa distinction, a créée. Que fait la critique face à cette manifestation du pouvoir de créer ? Elle dévoile en tout cas ce que nous sommes (ou non) à même de recevoir et de restituer."