Sept novelettes de Pascal Blondiau - Editions les carnets du dessert de Lune
En littérature, il n'est pas toujours besoin de longs discours pour convaincre ou émerveiller : la parcimonie audacieuse de ces novelettes en témoigne. Sept récits dont la brièveté incite le lecteur à savourer chaque mot, à goûter frugalement à chaque assemblage d'images poétiques. Ces évocations sont parfois tirées du quotidien (L'acrobate, La Vitupère), peuvent se faire poignantes (comme dans Point du jour, où l'auteur déroule une phrase unique) ou bien se gorgent de mélancolie (La ruelle des froids enfants) et de cruauté (Toussa). Confronté à de tels textes, le lecteur se doit de les lire et de les relire de façon à ce que chaque relecture permette d'en savoir un peu plus, de découvrir ce qui lui avait d'abord échappé et d'apprécier chaque invention langagière, chaque virgule ou saut de ligne... Ces fragments d'histoires, sans début ni fin, sont de précieux instantanés qui ne nous laissent pas sur notre faim, mais poussent à la rêverie, nourrissant notre imaginaire.
(B. Longre)
L'auteur définit ainsi la "novelette" : "une histoire au format carte postale. C’est un instant figé, une histoire saisie au millimètre, à la seconde - mais dont les aboutissements, la logique cruauté, l’absence de morale ou la poésie accompagnent le lecteur pendant des heures. Qu’il le veuille ou non."
et quelques novelettes en ligne
Commentaires
Ces novelettes m'ont tapé dans l'oeil dès que je suis arrivée sur ton blog...
J'aime beaucoup ce que font les Carnets du dessert de lune - j'ai à Paris quelques-unes de leurs nouveautés, qui donneront sûrement matière à une prochaine critique sur mon blog.
Bon courage pour ta rentrée littéraire !
Sabine
P.S.
Blandine, m'autoriserais-tu à citer sur mon blog la définition des "novelettes" donnée par l'auteur, et à renvoyer sur le site des novelettes en ligne ?
Bonsoir, Blandine !
Dis donc, c'est pas joli-joli de cafter !
J'ai reçu un message de Pascal Blondiau sur mon blog...