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Halle saint-pierre

  • Librairie éphémère, printemps 2012

    Du 31 mai au 10 juin 2012
    la librairie éphémère présente, à la Halle Saint Pierre, Paris.
    la production de plus de cinquante éditeurs peu présents en librairie.
    en semaine de 10 heures à 18 heures, 
    le samedi de 10 heures à 19 heures, le dimanche de 11 heures à 18 heures.

    quelques rencontres (parmi d’autres) :

    Jeudi 31 mai, à partir de 18 heures : vernissage
    chant & contrebasse avec le duo Poly Tiktok, apéritif et signatures sauvages. 

    Dimanche 3 juin, à 15 heures auditorium
    Carte blanche aux éditions Le Visage vert autour de la littérature fantastique, 
    lectures surprises, projections possibles, bizarreries assurées.

    La librairie éphémère, organisée par les éditions l’oeil d’or et Passage Piétons, présente la production de plus de cinquante éditeurs indépendants.

    Halle Saint Pierre, Librairie Ephémère , 2 rue Ronsard, Paris XVIIIe.

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    Lien permanent Catégories : Black Herald Press, Edition 0 commentaire 0 commentaire
  • Les éditeurs font fête

    Plusieurs éditeurs ont répondu à l'invitation des éditions Passage piétons et des éditions de L’Œil d’or

    Afin de fêter la fin 2007,  une quarantaine de maisons d’édition indépendantes investissent la Halle saint-pierre, musée d'art brut, d'art singulier et d'art populaire (très agréable à visiter - surtout sa librairie).
    Cette réunion informelle donne lieu à la création d’une librairie éphémère où se mêlent fictions, livres d’artistes, ouvrages jeunesse, essais et objets livresques.
    Quatre artistes présentent leurs estampes au sein d’une exposition intitulée Sans gravité : Sarah d’Haeyer (Lille), Julie Maret (Marseille), Katrin Stangl (Allemagne) et Aurélie Pagès (Paris).

    du 12 décembre au 8 janvier 2008
    Halle saint Pierre 2 rue Ronsard, 75018 Paris M° Anvers
    www.hallesaintpierre.org


    d4cc32b074077babd7d4cc0ece40b09b.jpgL’Œil d’or, petite maison d'édition fondée en 1999, revendique le coup de cœur et propose cinq collections : Essais & Entretiens, Fictions & Fantaisies, Formes & figures, Mémoires & miroirs et Plaisirs & Paresses. Quelques livres jeunesses y côtoient des essais sur la danse ou la littérature, des témoignages, des livres de cuisines et du Mark Twain : l’Œil d’or s’est en effet lancé dans la traduction ou retraduction de toute l’œuvre. L'une de ces publications, Journal d'Adam et d'Eve - ou la bible revisitée sous la plume satirique de Twain - vaut le détour.
    www.loeildor.com

    Passage piétons,
    fondée en 1998 par Isabel Gautray, graphiste et vidéaste, mène une recherche sur les liens entre l'image, essentiellement la photographie, et le texte, deux déclencheurs de l'imaginaire, de rêveries ou de réflexions.  passagepietons@wanadoo.fr


    Seront présents, entre autres, L'Atelier du poisson soluble, le Chemin de fer, La Dragonne, Nuit myrtide, Points de suspension ou Ritagada. Cette dernière maison, créée par Sarah d’Haeyer (et nommé ainsi en l'honneur de Sainte Rita, patronne des causes désespérées, et de la fraise tagada !) propose des ouvrages résolument atypiques, tels que ceux-ci :

     

    659030f526e107de53b2baddd3c859fa.jpgLes Bons d’absence de Monsieur Théodore, récoltés par Marie Bouchacourt, Ritagada, 2007

    Monsieur Théodore « passe le plus clair de son temps à ne pas être là »… Aussi déploie-t-il des trésors d’imagination à fabriquer des mots d’excuse (pour la plupart bonnes…) réunis dans cet ouvrage inclassable ; on trouvera ici tous les bons d’absence possibles, du plus classique au plus absurde, du plus amusant au plus poétiquement surprenant. Ainsi, Monsieur Théodore était absent parce qu’il « a revécu des temps anciens », parce qu’on « l’a invité à danser », ou encore parce que « sa pince à linge a refusé de le laisser sortir »… Chaque bon est mis en scène visuellement, des illustrations qui rappellent par bien des aspects l’art naïf, le surréalisme (en accord avec les textes) – des dessins faussement enfantins, entre peinture et croquis, esquisse et crayonnage. Un petit livre que l’on ne se lasse pas de feuilleter et grâce auquel on oubliera que le temps passe et qu’on est peut-être attendu quelque part… L’occasion d’emprunter à Monsieur Théodore l’un de ses précieux bons d’absence… B. Longre (2007)

     

    e5fefe56ffd0330b449f32e92533eaab.jpgBouilles de Sarah d’Haeyer, Co-édition L’œil D’Or, Ritagada, 2005

    De la nostagie...

    Il est des objets qui n’évoquent rien pour les autres mais que l’on conserve ou dont on se souvient avec émotion, des jouets qui ont pu jouer un rôle essentiel, de substitution ou de consolation, fonctionnant comme talisman, porte-bonheur, et qui se rappellent à notre mémoire comme la trace fragile du temps révolu de l’enfance.
    Serait-ce l’idée qui a présidé à l’élaboration de ce bel ouvrage inclassable ? Bouilles, collection hétéroclite de jouets, est certes destiné aux plus jeunes, mais les aînés le feuillètent avec joie et nostalgie mêlées, des sentiments renforcés par l’usure marquée des jouets photographiés, et délibérément mise en exergue (à travers le choix des angles de prises de vues et les gros plans) par Sarah d’Haeyer, artiste-à-tout-faire et fondatrice de Ritagada, très joliment désignée comme « maisonnette d'édition ».
    Les quelques trente jouets qui composent l’ouvrage ont une histoire, que Sarah d’Haeyer ne nous raconte pas, une manière de nous inciter à faire travailler l'imagination, à se laisser porter par ce qu’ils nous dissimulent et nous révèlent tout à la fois ; car chacun de ces jouets, de Rosita la giraffe en plastique à Paca le perroquet de tissu, a accompagné une enfance singulière qui pourrait tout aussi bien être la nôtre. Et peu importe que la peinture de Madame Babouchka et ses filles soit un peu écaillée, qu'Otto le chien ait été rafistolé, que l’âne Pedrolino n’ait pas deux yeux semblables, ou que la poupée Litchi ait perdu de son lustre, ces petites imperfections sont là pour rappeler l’érosion du temps qui passe inscrivant chaque objet dans une histoire muette et unique.
    On ne peut alors s’empêcher de rapprocher cet ouvrage de Mémoires d’un Ours (Arléa) un bref roman dans lequel Françoise Carré donne la parole à un jouet aimé puis délaissé, un ours en peluche qui tâche d’accepter son destin : « Je ne serai plus que l’image, charmante, désuète, de sa petite enfance (…) Et parmi ses souvenirs, je m’appliquerai, ardemment, à devenir Son souvenir.» B. Longre (2006)

     

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